Chapitre 4

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 - Bonjour ma chérie ! répondit Remus. J'attendais que tu te réveilles. Aujourd'hui nous allons au Terrier.

- C'est super !

La jeune fille se dépêcha d'avaler son petit-déjeuner non sans renverser un verre que son père rattrapa en riant d'un coup de baguette. Dès que la vaisselle fut terminée, que Catherine n'eut pas fait de nouvelles catastrophes et qu'ils eurent récupéré quelques affaires, Remus les fit transplaner dans la lande à quelques kilomètres de chez les Weasley. Ils finirent le reste du chemin à pied. La jeune sorcière ne cessait de se délecter du vent dans ses cheveux et de la joie qu'elle ressentait au simple fait de pouvoir être dehors. Elle savait mieux que quiconque que les joies les plus simples étaient, au même titre que tout le reste, éphémères. Malheureusement, l'avenir ne viendrait que confirmer ce fait.

Lorsque Molly ouvrit la porte d'entrée, la première chose que remarqua la jeune Gryffondor fut les cernes de la mère de famille. Son sourire les masquait en grande partie mais elle était visiblement soucieuse même si elle s'efforçait de le cacher. Les deux Lupin pénétrèrent dans la maison biscornue mais avant que la jeune fille n'ait pu tenter de se glisser dans la cuisine où un conseil semblait se tenir, elle fut envoyée dans les étages pour rejoindre les autres Weasley. Elle tenta de monter les marches le plus discrètement possible pour essayer d'entendre ce que disaient les adultes mais en vain. Lorsqu'elle arriva au premier pallier, elle tomba sur les jumeaux, Ron, Harry, Ginny et Hermione. Ceux-ci lui jetèrent un regard navré de ceux qui ont déjà tout tenté. Catherine leur fit un petit sourire avant de leur demander de lui raconter ce qu'il s'était passé la veille au soir. Elle les écouta sans broncher en s'étonnant lorsque c'était nécessaire. Elle ne voulait pas que ses amis la trouve bizarre juste parce qu'elle ne savait par qu'elle moyen elle s'était retrouvée dans la tête de Fred alors qu'ils étaient tous en danger. Elle s'étonnait toujours d'avoir pu intervenir à une telle distance. Elle ne parvenait pas à déterminer les limites de ses étranges pouvoirs.

Sous les yeux étonnés de ses amis, elle ne put s'empêcher de leur demander des précisions sur la marque qui semblait paniquer tout le monde. En voyant leurs airs effarés, elle leur rappela gentiment qu'elle ne faisait partie du monde sorcier que depuis un an et qu'elle avait par conséquent quelques lacunes à combler. Rouges de gêne, les Wealsey, Harry et Hermione entreprirent de lui expliquer ce que représentait cette marque et ce qu'elle signifiait. Les adolescents en savaient beaucoup pour des personnes tenues à l'écart par leurs parents. Ils furent coupés dans leur discussion par des bruits de pas devant la porte de la chambre des jumeaux dans laquelle ils s'étaient enfermés pour pouvoir discuter en toute discrétion. Tous se figèrent mais un large sourire étira les lèvres de Fred et Georges. Ceux-ci se levèrent pour aller ouvrir la porte. Cependant, lorsqu'ils tirèrent le battant, quelqu'un était collé au battant. En voyant ça, les jumeaux éclatèrent de rire et se frappèrent les mains en se félicitant mutuellement.

- Papa ! s'exclama Catherine incrédule.

Elle ne put se retenir de rire bien longtemps en voyant Remus collé à la porte de la chambre des Weasley par l'oreille.

- Alors comme ça on écoute aux portes ? s'amusa-t-elle.

- Mais par du tout, répondit le loup-garou, je venais vous chercher pour le déjeuner. C'est Molly qui m'envoie.

Beaucoup plus préoccupés par l'annonce du repas que par leur ancien professeur de DCFM collé à la porte, les jumeaux dévalèrent l'escalier poursuivis par les exclamations d'indignation de leur victime. En entendant tout ce raffut, Molly condamna l'accès à la cuisine juste avant l'arrivée des jumeaux farceurs et elle les renvoya décoller leur invité de la porte sous peine de se voir condamnés à dégnomer tout le jardin touts seuls. Toutes les convives éclatèrent de rire en le voyant arriver avec un coté de son visage tout rouge.

A table, les adultes essayaient de faire diversion pour que les enfants ne pensent plus à ce qu'il s'était passé. Harry essaya bien de démarrer une conversation mais il reçut un grand coup de pied d'Hermione qui l'avait frappé sous la table. Penaud, il replongea le nez dans son assiette alors que Georges lui emmêlait joyeusement les cheveux. Après le repas, les adolescents s'installèrent dans le jardin, à bonne distance de la maison. Là, Ginny, ses frères et Harry se lancèrent dans une partie de Quidditch pendant qu'Hermione et Catherine comptaient les points depuis la terre ferme. La louve aimait beaucoup le Quidditch mais elle avait peur que ses pouvoirs s'emballent à nouveau. Elle ne se sentait plus très sûre d'eux depuis qu'elle s'était retrouvée elle ne savait comment au camping du mondial de Quidditch. Les deux amies discutaient de leurs lectures de l'été et des diverses choses qu'elles avaient faites lorsque soudain, Catherine se sentit brutalement agrippée par le bras et tirée vers le haut. Dans un hurlement, elle se retrouva à plusieurs mètres du sol. Elle savait bien que c'était une blague, elle avait entendu Georges éclater de rire et lui glisser quelques mots, mais c'était trop tard.

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Bonjour ou Bonsoir,

Voilà le prochain chapitre, j'espère qu'il vous a plu et merci beaucoup d'avoir attendu !!

A bientôt,

Luciole

Celle que l'on n'attendait plus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant