Celle que l'on n'attendait plus - Tome 2

Chapitre 6

Late... Late... Late...

Avec un peu de retard sur mon planning voici un nouveau chapitre !! Chapitre calme avant le retour à Poudlard !! J'espère qu'il va vous plaire...

Bonne lecture et bonne journée ou nuit,

A bientôt,

Luciole

Nox

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Il la souleva délicatement et la déposa dans son lit avant de gagner le sien. Il n'en revenait toujours pas. Qu'avait-il fait pour mériter la chance qu'il avait d'avoir une telle fille ?

Le lendemain matin, Catherine fut la première à se réveiller, aussitôt elle entreprit de préparer le petit-déjeuner pour son père avant de lui apporter au lit. Pour une fois qu'elle pouvait faire ça pour lui, cela lui faisait plaisir. En plus, ce soir c'était la pleine-lune et elle voulait que son père passe une bonne journée. Ce fut ce qu'ils firent. Ils passèrent la journée à lire et traîner dans le canapé devant des séries. La jeune Gryffondor avait fait très attention à ce que son père prenne bien sa potion tue-loup. Elle en avait pris une, juste par précaution, même si elle savait qu'elle n'en avait pas besoin. Elle ne voulait pas risquer la vie des moldus qui vivaient dans les environs.

Lorsque le soir arriva, Remus et Catherine descendirent à la cave que le loup-garou avait spécialement fait aménager pour les pleines lunes. Cependant, les risques étaient moindre qu'auparavant parce que le sorcier avait fait apposer de nouveaux sortilèges que des aurors avaient créés et qui étaient efficaces sur les loup-garous les soirs de pleine lune.

Au petit matin, Catherine se rhabilla dans une pièce attenante que son père avait pris soin de faire apparaître la veille, puis elle rejoignit celui-ci et l'aida à monter les escaliers jusqu'à sa chambre. Elle l'aida à se coucher sur son lit avant de le laisser ce reposer. Lorsqu'elle redescendit, elle songea avec tristesse à l'état dans lequel se trouvait son père. A chaque nouvelle pleine lune, elle avait peur de la fatigue que le sorcier éprouvait. Elle venait de se laisser tomber dans le canapé, soucieuse lorsque quelqu'un toqua. Elle ouvrit la porte et tomba né à né avec sa grand-mère. Minerva, le sourire aux lèvres, tenait un sachet de viennoiseries et un Thermos.

- Je suis venue pour l'après pleine lune, déclara l'animagus en pénétrant dans la maison.

Elle se dirigea vers la cuisine et déposa tout ce qu'elle avait apporté sur le plan de travail. Elle sortit des plateaux et des tasses avant de disposer le tout sur la table. Elle ouvrit son Thermos et deux grandes tasses de chocolat chaud. L'odeur envahit les narines de Catherine et elle ne put s'empêcher d'inspirer à pleins poumons. Elle avait besoin de réconfort après cette nuit. Les deux jeunes femmes discutèrent longuement. C'était la dernière pleine lune avant la rentrée et Catherine n'était pas encore allée acheter ses affaires pour les rentrée scolaire. A vrai dire, elle voulait y aller avec Hermione et songeait à lui envoyer un hibou pour lui demander quand elle y allait. Elle voulait aller visiter Fleury et Bott avec son amie puisqu'elles aimaient toutes les deux lire. La sorcière entreprit de rédiger une missive pour son amie en l'informant que Minerva proposait de les conduire au Chemin de Traverse le lendemain. La professeure s'était dit que cela permettrait à Remus de se reposer et à Catherine de ne plus s'inquiéter pendant quelques heures.

Le lendemain matin, Minerva passa chercher sa petite-fille. Celle-ci avait préparé des bouillons d'avance pour son père et les avait placés dans la chambre de son père en demandant à sa grand-mère de les ensorceler pour qu'ils restent chauds. Après cela, les deux sorcières transplanèrent chez Hermione. La jeune Gryffondor les accueillit avec le sourire. Les trois Poudlariennes prirent une tasse de thé avec les parents d'Hermione avant de gagner le chemin de Traverse. La journée passa à toute vitesse, les trois Gryffondors achetèrent les fournitures et de nombreux livres. Catherine en profita pour acquérir des ouvrages sur le genre de magique qu'elle semblait capable de faire. Hermione et Minerva en firent discrètement de même. Elles déjeunèrent au Chaudron Baveur et continuèrent leur achats. Cet après-midi fut une bouffée d'air frais pour Catherine et un vrai plaisir pour les deux femmes qui l'accompagnaient. Lorsque la Gryffondor rentra chez elle, après être passée chez Hermione, elle alla voir son père. Remus avait réussi à descendre et s'était installé au salon. Sa canne était posée près du canapé. S'il semblait toujours souffrir, un immense sourire illumina son visage et ses yeux lorsque sa fille s'assit près de lui. Minerva s'installa près d'eux et conjura des tasses de thé et des biscuits. Catherine entreprit alors de montrer tous ses livres et ses affaires de cours à son père. Elle en avait aussi profité pour acheter quelques jouets magiques pour Gaïa son chat. Celle-ci venait d'ailleurs de sauter sur ses genoux et commençait à fourrer son nez dans les paquets de sa maîtresse. Sous les rires des trois sorciers, Gaïa commença à jouer avec un oiseau en laine ensorcelé. Le chat n'avait de cesse de sauter pour essayer d'attraper l'oiseau qui était ensorcelé pour voler pendant plusieurs minutes avant de se laisser tomber au sol et s'envoler à nouveau lorsque le chat se précipitait sur lui. Lorsque Catherine eut montré toutes ses affaires à son père, elles les monta dans sa chambre et sortit sa malle : elle devait retourner à Poudlard la semaine prochaine et elle ne voulait rien oublier. Hermione les avait même emmenées dans le Londres moldu que Catherine n'avait eu que très peu l'occasion de voir. Ensemble elles avaient fait plusieurs boutiques de vêtements et librairies afin de se parer pour le rentrée. Minerva avait même offert à sa petite-fille un très joli pull en laine bleu marine qui avait toute suite plus à la jeune Gryffondor. En effet, elle n'avait pas oublié que bien que Poudlard fut un magnifique château, il pouvait se relever frigorifique dès que l'air commençait à se rafraîchir. La sorcière connaissait des sortilèges pour se réchauffer un peu mais rien ne valait la douceur d'un pull bien chaud dans le froid de l'hiver. Elle songeait encore au froid qu'il allait faire au château lorsqu'elle se rendit compte que son souffle formait un nuage blanc devant elle. Sortant de ses pensées, elle réalisa que du givre s'était répandu dans sa chambre. Plus que quelques secondes avant qu'il ne se mette à neiger. L'adolescente souffla de mécontentement. Elle était contrariée de ne pas parvenir à se contrôler. Il fallait à tout prix qu'elle progresse. Elle ne voulait pas devenir un monstre aux yeux des autres élèves de Poudlard ou au yeux du monde sorcier. Elle voulait que ses pouvoirs soient utiles, aux autres, comme à elle. Elle voulait que son père et sa grand-mère soient fiers d'elle. Elle voulait pouvoir être fière d'elle. Elle voulait aider les autres et pouvoir se coucher le soir en se disant qu'elle avait apporté un peu d'aide à quelqu'un aujourd'hui. Elle y arriverait. Ce soir, elle s'en faisait la promesse. Quoi qu'il en coûte, elle deviendrait cette personne.