Chapitre 12

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 Lorsque tous les élèves des écoles étrangères furent descendus de leur bateau ou de leur carrosse, les directeurs passèrent devant et, suivis des professeurs et des élèves, prirent le chemin de la Grande Salle.

Les élèves de Poudlard s'installèrent à leurs tables habituelles tandis que les étudiants de Durmstrang étaient installés à la table de Serpentard et ceux de Beauxbâtons à celle de Serdaigle. A la table des professeurs, deux chaises et deux couverts supplémentaires avaient été installés. Tout le monde prit place et le silence se fit lorsque Dumbledore se leva pour déclarer que le banquet pouvait commencer. Aussitôt, une multitude de plat apparurent sur les tables et les élèves commencèrent à discuter entre eux. Les élèves étrangers parlaient principalement avec leurs amis alors que les étudiants de Poudlard n'osaient pas trop les aborder. Mais, c'était sans compter Malefoy qui, avant même le dessert, entreprenait déjà de draguer des françaises.

Lorsque le repas fut terminé, Dumbledore réclama à nouveau le silence et expliqua les raisons pour lesquelles les trois écoles de magie étaient rassemblées au château. Il expliqua aux élèves en quoi consistait le Tournois des Trois des Sorciers. Au grand désespoir des jumeaux Weasley et de beaucoup des élèves, ceux de moins de dix-sept ans ne pourraient pas concourir pour obtenir la Coupe de Feu. A ces mots, le directeur de Poudlard dévoila la Coupe dans laquelle ceux qui désiraient participer au tournois déposeraient leurs noms. Catherine était soulagée de savoir ses amis en sécurité grâce à cette limite instaurée par Dumbledore. Les candidats au tournois avaient vingt-quatre heures pour déposer leurs noms. Les champions seraient désignés le lendemain soir lors du dîner. Lorsque le directeur eut terminé son discours, les élèves furent libres de vaquer à leurs occupations. Les quatre Gryffondors quittèrent la Grande Salle au milieu des autres élèves. Cependant, Catherine dut revenir dans la Grande Salle parce qu'un de ses livres avait glissé de son sac. Elle se glissa discrètement dans la salle. Elle était encore plus impressionnante vide. La jeune fille récupéra son bouquin et partit aussi vite qu'elle était entrée. Alors qu'elle retournait vers sa salle commune, Cathy tomba sur une élève de Beauxbâtons qui devait avoir son âge.

- Bonsoir je m'appelle Catherine, se présenta-t-elle. Tu t'es perdue ?

- Hey je m'appelle Aliénor. Je ne me suis pas vraiment perdue. Pour tout dire, j'évitais quelques élèves de mon école.

En entendant ces mots, un sourire naquit sur les lèvres de la jeune Lupin-McGonagall, qui déclara :

- Viens avec moi, si tu veux tu peux rester dans ma salle commune jusqu'à ce que tu ailles te coucher. Ils ne te chercheront pas là-bas.

Sur ces paroles, les deux jeunes filles prirent le chemin de la salle commune des Gryffondors tout en discutant. Catherine posait plein de questions à sa nouvelle amie sur son pays, son école, les cours, sa famille. Elle apprit donc que l'élève de Beauxbâtons vivait en Bretagne avec ses parents et ses frères et soeurs, et qu'elle était la seule sorcière de sa famille. Doucement, Aliénor s'ouvrait à elle. La française se demandait bien pourquoi elle; qui d'ordinaire avait beaucoup de mal à parler d'elle, y arrivait bien avec cette jeune fille qu'elle venait à peine de rencontrer. Les deux jeunes filles discutèrent même après avoir passé le portrait de la salle commune des Gryffons. Catherine s'empressa de présenter sa nouvelle amie à Hermione qui étudiait toujours, installée près du feu. Les trois jeune filles sympathisèrent et durent se séparer alors que l'heure du couvre-feu approchait. Catherine et Hermione insistèrent pour raccompagner Aliénor au carrosse de Beauxbâtons. Après avoir déposé leur nouvelle amie en lui faisant promettre de les rejoindre pour le petit-déjeuner le lendemain matin, les deux Gryffondors se dépêchèrent de regagner leur dortoir tout en évitant Rusard.

Le lendemain matin, Catherine passa par la cour pour voir si les élèves de Beauxbâtons étaient toujours dans leur carrosse. A sa grande surprise, elle les trouva alignés devant le véhicule alors que leur directrice faisait des allés de venus devant eux, analysant leur posture et leur tenue afin qu'elles soient irréprochables. Lorsque après un discours, les élèves furent enfin autorisés à rejoindre la Grande Salle, la française s'empressa de rejoindre sa nouvelle amie. Dès que les deux jeunes filles se furent assez éloignée de la directrice de l'école française, Aliénor s'arrêta quelques secondes :

- Attends moi deux minutes s'il te plaît, murmura-t-elle en sortant sa baguette pour la pointer vers ses chaussures.

Aussitôt ses souliers furent remplacés par d'autres sans talons qui avaient l'air beaucoup plus confortables.

- Les chaussures règlementaires sont une horreur pour marcher et votre château est gigantesque, expliqua Aliénor alors que Catherine éclatait de rire en approuvant les dires de son amie.

Les filles discutaient toujours lorsqu'elles pénètrent dans la Grande Salle sous l'oeil intrigué des autres élèves qui furent encore plus surpris lorsque la jeune française prit place à la table des Gryffons aux côtés de Catherine.

 L'anglaise présenta son amie à Harry et Ron qui encore bien trop endormis pour formuler une réponse cohérente, se contentèrent d'un vague hochement de tête alors qu'Hermione engageait à nouveau la conversation. Catherine n'oublia à pas d'adresser un petit geste de la main à sa grand-mère qui lui sourit en retour. Elle remarqua aussi que le professeur Dumbledore regardait leur petit groupe d'un air satisfait, ses yeux bleus pétillants de malice derrière ses lunettes en demi-lune. Lorsque le début des cours arriva, le petit groupe prit la direction de la salle de métamorphose pour leur premier cours de la journée. A la joie des deux élèves de Poudlard, leur amie avait ce cours en commun avec eux si bien qu'elles firent tout le chemin en discutant métamorphose. Durant le trajet, Catherine se fit la réflexion que les élèves de Durmstrang semblaient rester entre eux et ne pas vouloir trop se mélanger aux autres. Certains élèves de l'académie française en faisait de même, en regardant de haut les autres élèves. Catherine ne comprenait pas trop leur attitude puisque l'objectif de cette année était, comme l'avait dit le directeur de Poudlard, avant tout de créer des liens entre les écoles à travers les amitiés qui allaient se développer.

Alors que la jeune fille tentait de déterminer si le trouble qui l'habitait depuis la veille était dû à l'attitude des élèves ou à autre chose, sa grand-mère ouvrit la porte de sa salle de classe et les invita à entrer. La journée se passa dans une atmosphère plutôt bonne enfant et les élèves eurent la joie de voir leurs cours écourtés afin de permettre aux candidats de déposer leurs noms de la Coupe de feu. Cependant, durant toute la journée, Catherine ne put empêcher un mauvais pressentiment de s'immiscer dans son esprit et plus la journée avançait, plus elle le sentait grandir en elle.

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Coucou !

J'espère que vous allez bien ! Voici un nouveau chapitre, j'espère qu'il vous a plu !

Merci de continuer à me lire, je suis un peu en retard à cause d'un autre projet que je mène en parallèle mais l'histoire de Catherine ne s'arrête pas.

A bientôt,

Luciole

Celle que l'on n'attendait plus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant