Chapitre 11

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 - Miss Granger ! cracha Rogue d'une voix cassante. Depuis quand lancer un sort à ses camarades est autorisé ? Et vous, Miss Lupin-McGonagall depuis quand se promener avec un tas de débris dans les cheveux est ne serait-ce que toléré ?

Sur ces paroles, le potionniste fit, sans ménagement, entrer ses élèves dans la salle de classe. En passant, d'un discret coup de baguette, il lança un « Finite incantatem » pour que les boulettes de papier cessent de se dupliquer dans les cheveux de sa filleule. Il leva d'ailleurs les yeux au ciel en constatant que sa baguette magique lui servait toujours à retenir ses cheveux. L'heure se déroula plutôt bien étant donné que les Gryffondors n'avaient pas perdu plus de quarante points lorsqu'il fut l'heure pour les étudiants d'aller se préparer pour l'arrivée de leurs invités. Hermione calculait déjà combien de jours il leur faudrait approximativement pour récupérer les points qu'ils avaient perdus. Les Gryffondors gagnèrent leurs dortoirs pour déposer leurs affaires avant de rejoindre les autres maisons devant le château. Toute l'école était rassemblée dans l'entrée et guettait le moindre mouvement qui signalerait l'arrivée de leurs invités.

Ce fut tout d'abord subtile : Catherine sentit l'air se distordre comme pour soutenir un poids très lourd. Presque dans le même temps, l'eau du lac un peu plus loin émis une vibration différente de celle de d'habitude. La jeune fille sentait que ce qui venait de l'air arriverait plutôt que ce qui émergerait des flots. Elle fut donc la première à sonder le ciel et à remarquer la calèche et les chevaux géants qui semblaient se préparer à atterrir. Lorsqu'ils furent à une distance raisonnable, les élèves rivèrent leurs yeux sur les arrivants. Pour Catherine, le chant de l'eau se fit de plus en plus fort. Elle s'apprêtait à se boucher les oreilles pour atténuer le bruit qui transperçait ses tympans lorsque soudain, un mât émergea des flots. Quelques secondes plus tard, le bateau entier apparut : sur le pont étaient alignés des adolescents vêtus de lourdes capes. Le carrosse géant atterrit dans un grand fatras en soulevant de la poussière. Aussitôt, les deux personnes qui dirigeaient le carrosse bondirent de leurs sièges et se précipitèrent vers la porte du carrosse. Ils déplièrent une sorte de petit escalier qu'ils recouvrirent d'un épais tapis avant d'ouvrir la porte du carrosse en s'inclinant. La femme qui en sortit était géante, au sens propre. Hermione leur souffla que la dirigeante de l'école française avait du sang de géant dans les veines, tout comme Hagrid. Le gardiens des clefs et des lieux de Poudlard s'approchait d'ailleurs des chevaux avec respect.

Les élèves de Beauxbâtons sortirent de la calèche à leur tour. Vêtus de légers vêtements bleus qui semblaient être leur uniforme, ils semblaient frigorifiés et émerveillés. Cependant, certains élèves fronçaient le nez d'un air dégoûté. Ils avaient l'air horrifiés et regardaient autours d'eux comme s'ils se trouvaient en territoire hostile.

Il y eut un bruit sourd et les élèves de Durmstrang accostèrent. C'est à pas lourds qu'ils s'avancèrent sur la terre ferme, leurs lourdes capes suivant le rythme de leurs pas. Les visages étaient beaucoup plus austères que ceux des jeunes femmes de l'académie française.

Catherine se désintéressa quelques instants de cette arrivée très enrichissante pour se concentrer sur la boule de poils qui se faufilait encore et encore entre ses jambes, attendant d'être remarquée. Gaïa s'était désormais assise face à sa maîtresse et la regardait d'un air dépité. Ses yeux semblaient lui demander ce que la jeune fille attendait pour la prendre dans ses bras. Catherine leva les yeux au ciel tout en songeant que l'animalerie du Chemin de Traverse devrait préciser que ses chats étaient prompts à juger et commander. Lorsque la Gryffondor eut hissé son chat dans ses bras, Gaïa lui lécha la joue de sa langue râpeuse, comme pour lui dire : « Gentille fille ». Une fois que la joue de l'adolescente fut humide, le chat reporta son attention sur l'arrivée des écoles. Dumbledore s'était approché des autres directeurs des académies de magie et s'entretenait avec eux, un joyeux sourire aux lèvres alors que ses yeux bleus pétillaient derrière ses lunettes en demi-lune. L'adolescente n'en revenait pas du nombre d'élèves qui pouvaient entrer dans cette calèche alors qu'elle les voyait progressivement sortir. En voyant l'air ébahi de son amie, Harry lui expliqua que l'intérieur du véhicule devait avoir été magiquement agrandi et il lui expliqua que le même système avait été employé pour la tente des Weasley pendant la coupe du monde de Quidditch. Il semblait que le bateau de Durmstrang ait, lui aussi, été quelque peu amélioré magiquement. En effet, depuis la rive les élèves le voyaient progressivement sortir de l'eau. La plupart des nés-moldus le comparèrent à un sous-marin tandis que les sorciers les regardaient effarés. Cette différence fit sourire Catherine, Hermione et Harry qui ne purent s'empêcher de songer au fossé qui séparait les sorciers des moldus.

Lorsque tous les élèves des écoles étrangères furent descendus de leur bateau ou de leur carrosse, les directeurs passèrent devant et, suivis des professeurs et des élèves, prirent le chemin de la Grande Salle.

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Coucou !! Et voilà la suite :) J'espère que ça vous aura plus, je me remets dans le bain pour poster la suite !

Bonne soirée / journée,

A bientôt,

Luciole


Celle que l'on n'attendait plus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant