Chapitre 13

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Cependant, durant toute la journée, Catherine ne put empêcher un mauvais pressentiment de s'immiscer dans son esprit et plus la journée avançait, plus elle le sentait grandir en elle.

Décidant de l'ignorer, elle entreprit de demande à Aliénor de lui apprendre à parler français. Elle avait déjà emprunté des livres à la bibliothèques qu'elle comptait étudier avec soin mais rien ne valait l'aide d'une native. La française fut touchée par l'attention de son amie et lui promit de faire des son mieux pour l'aider.

Après les cours, Hermione, Catherine et Aliénor s'installèrent dans la Grande Salle pour voir les candidats déposer leurs noms dans la Coupe. Etonnement, aucun intrépide tenta de déjouer la limite d'âge. Au moment même où Aliénor allait s'en étonner auprès de ses nouvelles amie, deux garçons roux, des jumeaux, pénètrent dans la pièce sous les acclamations des autres élèves.

- Qui est-ce ? demanda-t-elle.

- Fred et George Wealsey, répondit Cathy. Ce sont les frères de Ron et de Ginny qu'on te présentera ce soir. Ils font sans cesse des farces. Le bruit court qu'ils ont créé une potion de vieillissement pour mettre leur nom dans la Coupe.

Hermione leva les yeux au ciel en soufflant :

- C'est n'importe quoi ! Dumbledore ne se laisserait jamais berner par une telle ruse.

- Tu crois ça Mione ? s'exclama George.

- Pourtant nous allons montrer au monde notre talent, poursuivit Fred en souriant à son jumeau.

Les Weasley farceurs firent un clin d'oeil à la Miss-Je-Sais-Tout de Poudlard avant d'entrelacer leurs bras et d'avaler la fiole qui contenait la potion qu'ils avaient fabriqué. Ni une, ni deux, ils s'avancèrent vers la Coupe et y déposèrent leurs papiers. La Coupe vibra et ils furent projetés en arrière. Leurs corps furent prit de tremblements et soudain, une barbe presque aussi longue que celle de Dumbledore leur poussa. Leurs cheveux devinrent blancs. Les jumeaux se regardèrent surpris avant de se jeter l'un sur l'autre en hurlant. Ron et Harry parvinrent à les séparer et ils les accompagnèrent à l'infirmerie suivis des filles et des rires des autres élèves présents dans la Grande Salle.

Pendant tout le temps du trajet, les jumeaux farceurs furent l'objet des railleries de la fille du Trio d'Or. Hermione ne se gênait pas pour leur faire remarquer qu'elle avait raison et que le professeur Dumbledore était bien un grand sorcier. Lorsqu'ils arrivèrent enfin à l'infirmerie, madame Pomfresh renvoya les accompagnateurs au plus grand soulagement des jumeaux. Cependant, ceux-ci savaient qu'ils n'avaient pas fini d'entendre parler de cet évènement.

Les jumeaux restèrent à l'infirmerie pendant près d'une semaine. Pendant ce temps, la coupe avait révélé qui seraient les champions qui représenteraient leur école. Au plus grand étonnement de tous, la Coupe n'avait pas désigné trois champions mais quatre. Poudlard avait donc deux champions malgré les vives protestations des directeurs des deux écoles étrangères. Harry lui-même avait demandé s'il était possible de le désinscrire, en vain. Le ministre de la magie avait assuré qu'il était inéluctablement lié à la Coupe et qu'il devait participer au Tournois au même titre que les autres champions.

Maintenant que la Coupe avait donné les noms des quatre champions, elle avait retrouvé son emplacement d'origine et elle ne le quitterait pas avant la dernière épreuve. Personne n'était autorisé à ouvrit le local dans lequel elle se trouvait, si bien que personne ne vit le cinquième papier qu'elle recracha. Un papier couleur charbon flotta jusqu'au sol et s'y déposa sans un bruit à l'insu de tous.

Cela faisait désormais quelques semaines que les écoles étrangères étaient installées à Poudlard et une certaine routine s'était installée. Catherine et Aliénor s'étaient beaucoup rapprochées et passaient la majeure partie de leur temps avec le Trio d'Or. La jeune louve-garou avait affronté une nouvelle pleine-lune sans mettre en danger les élèves de l'école. Elle passait aussi au moins une soirée par semaine avec sa grand-mère et correspondait beaucoup avec son père. Elle sentait toujours le mauvais pressentiment roder, comme s'il attendait son heure pour lui dire qu'il avait raison.

Les Gryffondors et la française se préparaient d'ailleurs à cet instant à affronter un contrôle de potions avec Rogue. Aliénor revoyait en express son vocabulaire avec l'aide Hermione et de Catherine pour être sûre qu'elle s'en sortirait avec la pratique. Comme prévu, ces deux heures furent un carnage. Les Gryffondors perdirent près de soixante points pour diverses raisons pour la plupart absurdes. Au milieu de l'heure, Neville était tellement stressé qu'il trembla légèrement au moment d'ajouter un ingrédient faisant exploser son chaudron. Il fut expulsé de la salle dans ménagement et dût se rendre à l'infirmerie tout seul alors que ses vêtements fumaient, couverts d'un mélange noirâtre. Les Gryffons se retinrent d'aller aider leur ami de peur de subir les foudres du professeur des potions. Lorsque les deux heures s'achevèrent enfin, les élèves décampèrent comme s'ils avaient Voldemort aux trousses. Ce qui, au vue de l'humeur du maître des potions, n'en était pas très loin. Au déjeuner, tous les élèves qui avaient quitté la classe, sentirent la bonne humeur les gagner : ils avaient passé leur contrôle et c'était vendredi. Ils profitèrent du reste de la journée et Catherine se laissa même tenter lorsque Harry et Ron décidèrent de profiter de leur heure de libre avant le dîner pour aller faire du Quidditch. Voyant que leur amie y allait, Hermione et Aliénor la suivirent. Les trois jeunes filles s'installèrent dans les gradins pour discuter. Un peu avant le dîner, Catherine regagna les dortoirs pour déposer ses affaires. Elle avait déposé Aliénor au carrosse de Beauxbâtons et avait proposé à Hermione de ramener ses affaires. En traversant la salle commune, elle vit les jumeaux Weasley converser à voix basse avec leur meilleur ami, Lee. Ils semblaient préparer une nouvelle blague et la jeune fille pressa le pas pour éviter d'en être la malheureuse victime. Lorsqu'elle pénétra dans le dortoir, elle était déjà en retard. Elle déposa les affaires d'Hermione sur son lit et s'approcha du sien. Etrangement, les rideaux étaient rabattus et elle se souvenait très bien les avoir laissés ouverts le matin même.

Catherine laissa glisser son sac au sol avant de s'approcher doucement du lit. Elle ouvrit brutalement le rideau mais elle s'attendait à tout sauf à ce qu'elle trouva.

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Voilà la suite, j'espère qu'elle vous a plus !

Celle que l'on n'attendait plus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant