Chapitre 8

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Lorsque le train arriva enfin à Poudlard, ils étaient tous près à reprendre le cours de leur vie au château.

Ils furent conduits jusqu'à l'entrée dans des calèches qui, si elles semblaient avancer toutes seules pour les élèves, Catherine, elle, ne pouvait pas manquer les étranges créatures harnachées aux véhicules. La jeune fille contourna avec précaution les animaux mais ne tenta pas d'aborder le sujet avec ses amis qui ne les voyaient pas. Tous les amis pénétrèrent dans le château avec le même émerveillement que lors des années précédents. Ils gagnèrent la Grande Salle et prirent place à la table de leur maison. Tous les élèves discutaient joyeusement en attendant que les professeurs pénètrent dans la pièce. Chourave apparut en premier, suivie de tous ses autres collèges. Le directeur entra dans la pièce en dernier et prit place sur son siège au centre de la grande table. Dès qu'il fut assis, les autres professeurs s'assirent à leur tour et le silence se fit peu à peu dans la salle. Les portes de la Grande salle s'ouvrirent et laissèrent entrer la professeure McGonagall suivie des nouveaux élèves de première année émerveillés. Catherine ne put s'empêcher de sourire en voyant la joie qu'essayait de masquer sa grand-mère alors qu'elle conduisait les nouveaux élèves jusqu'au Choixpeau. Un à un, elle énonça les noms des élèves qui furent tour à tour répartis dans les Maisons. Lorsque le directeur eut fait un court discours, des dizaines de plats apparurent sur les différentes tables pour la plus grande joie de toutes les convives. Le repas dura toute la soirée et tous les amis eurent plaisir à se retrouver. Catherine ne put s'empêcher de songer à ce qui l'attendait cette année. Elle sentait que quelque chose se préparait mais n'avait pas envie d'y songer pour l'instant. Elle vouait juste vivre l'instant présent. Elle se concentra sur ce qu'il se passait devant elle et ne put s'empêcher de rire devant la tête que faisait Hermione en voyant Ron manger. C'était tellement habituel. Certaines choses ne changeaient jamais. Et ça faisait du bien.

Lorsque le dîner fut terminé, les élèves repus écoutèrent le discours du directeur et chantèrent avec joie et entrain, au plus grand désespoir des professeurs, l'hymne de Poudlard. Après que les dernières notes se furent éteintes, les applaudissements éclatèrent et emplirent toute la Grande Salle. Une fois que le silence fut revenu, le professeur Dumbledore souhaita bonne nuit à tous ses élèves avant de les laisser gagner leurs dortoirs. Hermione et Catherine partirent à la suite d'Harry, Ron et les autres Weasley, occupées à discuter des livres qu'elles avaient lus cet été et des cours qu'elles avaient déjà potassés. Ce soir là, les élèves s'endormirent la tête pleine de songes et d'espérance pour l'année qui venait.

Le lendemain matin, le réveil fut difficile tant pour les élèves que pour les professeurs. Assis dans le siège central, le directeur de Poudlard laissa son regard passer d'élèves en élèves, un sourire aux lèvres. Ses yeux bleus pétillaient derrière ses lunettes en demi-lune. Il se réjouissait toujours de voir ses élèves. Autant de jeunes esprits le réjouissait toujours. Pourtant à la table de Gryffondors, ce n'était pas la joie. Alors que Catherine se réjouissait que ses deux premières heures se déroulent dans les cachots, Harry et Ron crièrent au complot. Apparemment, cela faisait trois ans que leur première matinée de cours de l'année débutait avec potion. Sur le chemin pour gagner le sous-sol, Catherine écouta avec attention Harry et Ron discuter de Quidditch. Près d'elle, Hermione se récitait tous ses cours pour être sûre n'avoir rien oublié. Ils patientèrent seulement quelques minutes devant la salle mais ce fut assez pour que Malefoy apostrophe les quatre Gryffondor.

- Alors la dégénérée, s'exclama-t-il en fixant Catherine, tu as trouvé des gens qui ont eu pitié de toi.

Catherine riva un regard glacial sur celui qu'elle considérait comme un idiot et elle remua doucement la main. Entre ses doigts, de l'énergie se mit à circuler en formant comme un petit courant électrique. D'une pichenette, elle envoya l'énergie qu'elle avait rassemblée parcourir les cheveux du blondinet décoloré. Ceux-ci se dressèrent instantanément sur sa tête. Le jeune homme hurla de rage et se précipita sur l'adolescente. Alors qu'Harry, Ron et Hermione allaient s'interposer, Malefoy fut soulevé de terre. Le professeur Rogue venait de l'attraper par le col de ses vêtements et le tenait à bout de bras.

- Si ce qu'il reste de votre cerveau n'a pas été réduit à néant par le temps que vous avez passé à rien faire, déclara-t-il d'une voix glaciale, entrez pour que je vois ce que je peux faire de vos cas désespérés.

Sans commenter la situation dans laquelle se trouvait Malefoy, il le poussa brusquement dans la salle de classe sans enlever de point à aucune des maisons. Néanmoins, Hermione ne put s'empêcher de noter la tension qui émanait de leur professeur de potion alors qu'il poussait encore Malefoy pour que celui-ci dégage le passage. Le cours fut très intéressant mais les quatre amis ne purent que constater que la haine que leur professeur portait à Harry n'avait pas diminuée pendant les vacances. Cependant, même si les autres ne l'avait pas remarqué, Catherine avait noté un léger effort de la part de son parrain. Elle ne savait pas s'il le faisait pour elle mais elle aimait le croire. Lorsque le cours fut terminé, Catherine traina pour ranger ses affaires et alors que Severus s'approchait d'elle, sa filleule le regarda malicieusement avant de lui demander :

- Alors avec Hope ?

Le professeur Rogue devint instantanément rouge pivoine et la jeune fille éclata de rire et elle se sentit profondément heureuse pour son parrain.

- Allez ouste jeune fille ! s'exclama le potionniste en la poussant en dehors de la salle. En cours !

Le sourire aux lèvres, Catherine se dit avec joie qu'il faudrait surement un couvert de plus à Noël. Après ce cours, elle devait aller en sortilège. Alors qu'elle montait l'escalier, elle entendit qu'on l'appelait :

- Mademoiselle Lupin-McGonagall ! Vous avez oublié votre baguette ! Tête de linotte.

C'était le professeur Rogue qui lui tendait sa baguette en se moquant ouvertement d'elle. La Gryffondor récupéra sa baguette, lui tira la langue avant de gagner la salle du professeur Flitwick.

Les premières semaines se passèrent bien mais les Gryffondors étaient sur leurs gardes. Ils savaient tous que Malefoy avait été humilié et qu'il ne s'arrêterait pas là. Hermione et Catherine passaient leur temps à la bibliothèque. La louve avait pris l'habitude de coincer sa baguette dans ses cheveux pour éviter de l'oublier où elle se trouvait. Les cours de DCFM étaient assurés par un certain Maugrey Fol Oeil, Catherine ne pourrait pas oublier le premier cours : le professeur leur avait montré les trois sortilèges impardonnables et Catherine avait senti sa magie la démanger. Elle avait dû employer tous sa volonté pour les contrôler et éviter de déclencher un cataclysme dans la salle de classe. Toute cette puissance qu'elle avait senti l'avait effrayée. Elle l'avait controlée à grand peine, si elle avait ne serait-ce que bougé un doigt, elle ne savait pas ce qu'il se serait passé. Elle était restée parfaitement immobile. Sourde à tout ce qui l'entourait, elle s'était concentrée de toutes ses forces. Lorsque la fin du cours avait retenti, elle avait rangé toutes se affaires aussi vite qu'elle avait pu et avait décampé aussi vite qu'elle le pouvait. Elle s'était à peine réfugiée dans la Salle Va-et-Vient que sa magie explosa.

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Voilà l'année débute réellement, j'espère que ce nouveau chapitre vous aura plu :) Merci de continuer à me lire malgré mes retards (il n'y a pas assez d'heures dans une journée...) !!

A bientôt pour un nouveau chapitre,

Luciole

Celle que l'on n'attendait plus - Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant