Celle que l'on n'attendait plus - Tome 2

Chapitre 7

Elle y arriverait. Ce soir, elle s'en faisait la promesse. Quoi qu'il en coûte, elle deviendrait cette personne.

Le reste de la semaine passa vite. Très vite. Trop vite. Catherine était partagée. D'un côté, elle voulait retrouver Poudlard, ses couloirs, ses fantômes, ses tableaux et revoir ses amis. Mais d'un autre côté, elle serait bien encore restée avec son père, dans le canapé du salon à lire confortablement. Elle avait presque fini l'empaqueter ses affaires et devait retrouver Hermione, Harry et la famille Weasley sur la voie 9 3/4 à 10h50 le lendemain matin. La jeune sorcière était un peu stressée : c'était la première fois qu'elle prenait le Poudlard Express pour se rendre à l'école. Elle était contente de pouvoir y aller comme tous les autres élèves. Elle se réjouissait par avance de voir la famille Weasley, Harry et Hermione. En effet, la jeune fille s'était liée avec Ginny Weasley pendant les vacances et avec Hermione, elles formaient un trio imparable. Catherine s'était aussi surprise à apprécier de plus en plus les jumeaux Weasley. Et bien qu'ayant été la victime de leur farces, elle était fière de pouvoir affirmé qu'elle ne s'était pas laissée faire. Les jumeaux savaient désormais à quoi s'en tenir : s'en prendre à Catherine, Hermione ou Ginny c'était risquer des représailles presque équivalentes à la farce réalisée.

La sorcière était entrain de glisser quelques cadres photos dans sa valise lorsque la voix de son père s'éleva du rez-de-chaussée :

- Catherine ! C'est l'heure ! Il faut y aller ou nous allons être en retard !

- J'arrive.

La jeune fille était assise sur sa malle pour essayer de la fermer lorsqu'elle entendit son père s'exclamer :

- Accio malle.

La malle de la Gryffondor s'éleva dans les airs sous les cris de Catherine qui était toujours assise dessus. Au rez-de-chaussée, Remus était hilare et son rire s'accentua lorsqu'il croisa le regard furibond de sa fille. La valise fermée flottait dans l'escalier et, assise dessus, Catherine fusillait son père du regard. A cet instant, son regard ressemblait tellement à celui de Minerva que Remus ne put s'empêcher de faire la comparaison. D'un coup de baguette, il déposa sa fille et la malle de celle-ci sur le sol du salon. Ils finirent se préparer avant que Remus ne sorte la voiture pour se rendre à la gare. King's Cross était noire de monde et le coeur de Catherine battait à tout rompre. Elle appréhendait la reprise et tout ce monde dans la gare n'arrangeait rien. Remus passa un bras autour des épaules de sa fille et posa sa main libre sur la barre du charriot sur lequel ils avaient posé la valise.

- Allez, murmura Remus. On y va.

Ils se rendirent jusque devant le mur qui menait à la voie 9 3/4. Remus arrêta sa fille juste devant le mur et la fit se tourner vers lui.

- Ça va aller ? lui demanda-t-il.

- Faut bien, répondit doucement l'adolescente avec un léger sourire. Et puis, tu as signé mon autorisation donc on pourra toujours de voir à Pré-au-Lard si besoin.

- Et tu as Minerva aussi, ajouta le loup-garou.

A ces mots, la jeune fille baissa les yeux et se mordilla l'intérieur de la joue, gênée. Il était 10h45, aussi Remus souleva délicatement le menton de sa fille pour qu'elle le regarde.

- Qu'il a-t-il ?

- Ça va aller toi ? Tu vas être tout seul, bredouilla la Gryffondor.

Un franc sourire apparut sur le visage du loup. Il passa doucement sa main sur la joue de sa fille avant d'y déposer un baiser.

- Tout va bien se passer, répondit-il. Nous discuterons par lettres, si tu as envie nous nous verrons à Pré-au-Lard mais ce n'est en aucun cas impératif, tu peux préférer y aller avec tes amis, je peux comprendre j'étais pareil à ton âge. Dans tous les cas, nous nous reverrons à Noël. Ne t'en fait pas pour moi. Je vais très bien me débrouiller tout seul, je suis grand, tu sais.

En entendant les paroles de son père, la Gryffondor ne put empêcher un léger sourire de naître sur ses lèvres. Catherine était un peu pâle lorsque Remus et elle traversèrent le mur entre les voies 9 et 10 pour rejoindre les Weasley. Elle serra longuement son père dans ses bras avant de monter dans le train pour gagner le compartiment qu'occupaient Hermione, Harry et Ron. Les portes du train se fermèrent alors qu'elle poussait la porte du compartiment. Elle se précipita à la fenêtre avec ses trois amis pour dire au revoir à leurs familles.

Le trajet en train fut assez animé. Les quatre Gryffondors discutaient de leurs vacances, Hermione, Ginny et Catherine débattaient sur un roman sorcier qui se déroulait dans le monde moldu. Lorsque Hermione et Catherine commencèrent à parler des livres de cours qu'elles avaient lus, des cris de protestation s'élevèrent et finirent en éclats de rire alors que les deux sorcières se faisaient attaquer par leurs amis qui tentaient vainement de les chatouiller. Le passage du chariot de friandises calma quelque peu leurs rires mais ne fit pas disparaître les sourires de leurs visages. Chacun acheta quelques friandises puis, ils partagèrent le tout. Ron s'empressa aussitôt de raconter à Catherine comment, lors de leur première année, Harry avait acheté des dizaines de friandises et les avait partagées avec lui. Le trajet se passa dans la bonne humeur. Lorsque le train arriva enfin à Poudlard, ils étaient tous près à reprendre le cours de leur vie au château.

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Coucou !!

Voilà un nouveau chapitre et le début d'une nouvelle année riche en aventures pour Catherine ! Merci beaucoup de continuer à lire ses aventures et j'espère de tout coeur qu'elles vous plaisent toujours !

A bientôt pour un nouveau chapitre,

Luciole