XXXXVI.

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Fort, Worth
Point de vue Josh Siller

Édouard se précipite vers la sortit mais avant que la blonde ne face de même, je l'interpelle en me levant.

-Aïcha !

Elle s'arrête quelques secondes, resserre sa prise sur le tissu froissé, avant de disparaître de l'autre côté sans même se retourner.

Que fait-elle là ? Depuis quand fait elle partir des Phoenix ?

Alors qu'un tas de questions et de souvenirs me passe par l'esprit, un cri strident me fait sortir de ma torpeur.

Les gardes étant surpris, Bryan en profite pour donner un coup de boule à un d'eux tandis que Roy opte pour le genoux avant de se retourner et de faire valser un autre Phénix en lui donnant un coup de pied dans le ventre. Nous avons vite fait de les mettre tous à terre malgré nos menottes.

Nous sortons de cette abri alors qu'un autre hurlement retenti.

Nous sommes vite encerclé par des personnes équipé d'armes blanche et d'autre par des tuyau, des fourches, des couteaux ou tout autre objet pouvant faire le moindre mal.

Je repère vite une assez grande tante en bâche et me précipite vers celle-ci en mettant à terre la moindre personne se mettant sur mon chemin.

-Ne t'approche pas sale monstre ! S'écris un gosse, tout tremblant, tenant un couteaux de son seul bras.

-Dégage le manchot. Dis-je assez durement, le faisant trembler encore un peu plus.

La peur traverse ses yeux mais il se reprend et foncé sur moi. Je l'esquive d'un legé mouvement, et il tombe au sol.

Je ne m'attarde pas sur lui et avance vers la tante

-Josh ! S'écrie Roy.

D'un rapide mouvement je me tourne et évite de justesse la lame du gamin. Une petite entaille viens se faire aux niveaux de mes côte gauche.

-Sale mioche.

Il foncé à nouveaux sur moi et je lui donne un légé coup de pied qui le met quand même à terre. Je m' avance vers lui et donne un coup de pied aux couteau qui tombe au travers d'une grille d'égout.

Des larmes coulent sur ses joues alors que je lui tourne le dos pour finalement entrer dans la tante.

Devant moi, une vingtaine de matelas et de couverture sont posé en ligne sur le sol, la plus part utilisé par une personne blessé ou malade.

Je m'avance en détaillent chaque parcelle de cette endroit.

L'ambiance est lourde, pesante. Les cris de la fille ne cessent pas et j'arrive enfin à son niveaux.

Au moins six personne sont agglutinés autour d'elle, mais j'arrive à apercevoir son visage déformé par la douleur. Du sang a même coulé de sa lèvre, sûrement du à la pression de ses dents sur cette dernière.

Elle doit avoir dans les 14, 15 ans. Ses cheveux châtain sont collés à son visage à cause de la sueur. Ses mains écorchés et abîmé s'accroche avec force et désespoir sur le matelas.

-Que lui ai-t-il arrivé ? Demandais-je.

Toute les têtes se tournent vers moi.

Sauf une. Aïcha.

Cette dernière maintient une compresse sur la jambe gauche de la fille pâle.

Édouard se tourne vers moi puis vers la sortit. Ses yeux croisent à nouveaux les miens.

Coeur EnchainéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant