Coeur Enchainé

65.

Océan Pacifique
Point de vu ???

Ils sont la, tout proches. Je les sens !

-Laissez moi. Je rumine en reculant.

Je vois les ombres descendre les escaliers.

-Laissez nous, où c'est le diable qui vous emporteras !

-C'est ça. Répond, lassé, l'homme en combinaison rouge.

J'essaie de faire venir mes bras contre ma poitrine mais ils sont retenus par les chaînes.

Sortir. Il faut sortir. Prévenir. Prévenir tout le monde.

-Aujourd'hui, c'est le grand jour ! On va enfin savoir si tu sers vraiment à quelque chose.

Ils me détachent pour me mettre des menottes sur les poignets. Traînant, avec mes pieds enchaînés à un boulet, ils me tirent par le bras.

Nous arrivons devant une porte en métal, quand elle s'ouvre une grande pièce s'étend devant nous. Un homme brun, de dos, se trouve devant une fenêtre vitré les mains derrière les dos.

-Voici le numéro 2716, monsieur.

Sans dire un mot, il désigne le fauteuil rouge sur la gauche. Les deux hommes en combis me laisse la et se mettent tout deux autour de moi.

Ils sont beaucoup moins bavard et détendu que tout à l'heure. Ce doit être un homme important. Je pense en me tournant vers l'homme au milieu de la pièce.

Sa tête tourne légèrement en ma direction. Un frisson me parcours quand c'est iris bleu croise les miennes. La première pensé qui me viens en tête est...

Un monstre.

Il dégage une tel aura que ça en devient opressant. Le silence devient tout à coup beaucoup plus lourd. Heureusement, la porte s'ouvre et j'en profite pour m'échapper de se contact visuel, que je n'aurai pas pu garder une seconde de plus. Une fille, encerclé d'homme vêtu de noir, se débat mais finit par être poussé sur le tapis carmin, sûrement en velours, au milieu de l'espace. Elle aussi est attaché au mains et aux pieds mais semble encore plus en mauvaise états que moi.

L'oppresseur en costume se tourne, l'air condescendant, comme si ce n'étais qu'une chose obsolète. Le soleil ocre commence à se coucher et les rayons se réfléchissent sur les diamants du lustres accroché au plafond. Quelqu'un d'autre, accompagné d'un homme, entre avec sous le bras une jeune femme blonde inconsciente, dont les veines ressortent en noir. Il la lâche sans laisser aucune trace de tendresse. Le visage endormi de la demoiselle grimace.

-Je vois que tu as bien fini ton travail, Jean. Remarque l'oppresseur.

Le prénommé souri, et passe sa langue fendu sur ses lèvres.

Quel est donc cette créature ?

Des écailles parsème le coups de Jean et ses iris ressemblent à celle d'un chat. Un rayon frappe son oeil mais il ne bouge pas d'un pousse. Je regarde le mec à côté, il m'observe aussi. Ses yeux marrons, recouvert par quelques mèches blondes, sont empli de malice.

Ai-je une chance de m'en sortir ? J'en doute fort.

-Vous allez tous crever. Annonce la plus jeune, en se relevant avec mal.

-Ferme là ! S'écrie un garde en noir en levant une batte pour la frapper.

-Laissez la. Intervient celui qui semble être le boss.