Coeur Enchainé

57..

Océan Pacifique
Point de vu de Kelly Zarasso

Je ne comprend pas, que veulent-ils dire par "elle n'est pas comme nous ?"

-Personne n'est pareil. Je répond.

-Tss, quel naïveté. Répond juste le blond.

-C'est sûr que si on ne m'explique pas je ne peux pas comprendre, et donc reste naïve.

-Tu le découvriras bien par toi même.

-Mais merde à la fin ! Arrêtez de me dire ça si au final c'est pour vous foutre de ma gueule quand je ne comprends pas. Râlais-je en me relevant. C 'est saoulant à la fin de toujours entendre la même chose sans explication.

-Tu veux des explications ? Intervient Jean. Alors suis moi.

-C'est à dire ? Je demande surprise par sa proposition

Il pose ses mains sur une pierre et la fait rouler le long du mur.

Je m'approche et me penche dans le tunnel qui se trouvais juste derrière. Posant la main sur la paroi rocheuse, je la retire instantanément en sentant la substance visqueuse et humide qui la recouvre.

Ark, dégoûttant.

-Où cela mêne ? Je demande alors qu'Adam et Valentin s'approche à leur tours.

-Directement dans l'entre du loup, pour ne pas dire la gueule. Répond Jean tout en rengeant son épée.

-Quand partons nous si j'accepte ?

-Maintenant.

-Quoi ?! Tout de suite ? Je te rappelle que je suis recouverte de merde, alors on va me repérer à dix kilomètres à la ronde !

-Je dirai plutôt cent. Intervient le blond.

-Je t'ai pas demandé ton avis, qui plus est, est inutile. Je répond quelque peu agacé.

-J'ai pas besoin de ton accord pour parler.

-Ho ferme la ! Tu me brises le clito.

Il me regarde comme si je venais de Mars avant de me dire.

-Pas très distingué.

Je lui fait un doigt,, ce qui le fait rire avant de demander à Jean ou je doit aller pour m'enlever toute...cette merde.

***

Nous arrivons miraculeusement devant une petite rivière après avoir éviter de se faire bouffer par des mutans, robots je ne sais quoi plus d'une dizaine de fois.

Je commence par m'enlever cette substance horrible sur les partits visibles de mon corps.

Jambes, bras, visage ect...

Puis viens le tour de mon tee-shirt...

Je me tourne vers les garçons qui son dos à moi. Je regarde autour de moi et me cache derrière un arbre près de l'eau.

Bon, cacher est un grand mot mais bon c'est mieux que rien.

Après avoir enlevé mon tee-shirt, je me retrouve alors juste en culotte et avec une bande rec ouvrant ma poitrine.

-*sifflement* Un véritable avion de chasse.

Instinctivement je cache mon corps avec le haut mais étant dans l'eau je glisse et tombe à la renverse.

Pff, pourquoi faut-il toujours que des trucs comme ça m'arrive ?

Restant allongé, je regarde le ciel pendant que l'eau ruisselle autour de moi et que me pensées défile dans ma tête, comme un vieux film qu'on rembobine encore et encore.

Je suis si épuisé par tout ça.

Je ferme mes yeux, et cette instant me semble être une éternité,alors qu'il ne dure en réalité seulement quelques seconde.

Flash back

Je titube dans les rues de Seattle, épuisé, affamé, bourré mais comblé. Ou vide. Le corps ne ressemblant plus cas un légumes desséché et pourri.

Au loin, ou de près, je ne sais plus, je vois une grande enseigne lumineuse. Je lève mon bras pour protéger mes yeux et essayer de lire ce qui est inscrit. Bien sur, la bouteille d'alcool que je tenais en mains se déverse sur moi.

Oupsi.

Je rigole de ma propre connerie en continuant d'avancer. Je prend une gorgé de se liquide qui me brûle de l'intérieur.

C'est si bon, j'ai l'impression d'être sur un nuage.

La chemise beaucoup trop grande de mon géniteur tombe sur mon bras, laissant une épaule dénudé. L'air passe a travers les trous de mon vieux jean trop large pour ma fine taille que j'ai du serrer grâce a un morceau de ficelle.

Libre.

Je rigole encore une fois légèrement.

-Je suis libre.

La pluie commence à tomber et je lève la main pour observer les gouttes d'eau tomber contre ma peaume.

Mon sourire s'élargie.

-Je suis...Je regarde le ciel et m'écrie en levant les deux bras parallèle à mon corps. Je suis liiiiiiiiiiiiiiiiiibre !

Tout à coup je me retrouve bousculé et je tombe sur les fesses. Je rigole en remarquant que ma boisson m'a encore aspergé.

La fille me jauge de haut en bas avant de regarder derrière moi.

-Viens. Dit-elle en prenant ma main pour me relever et commencer à courir.

-On va où ? Je demande sans trop comprendre.

Elle se tourne vers moi, avec un légé sourire.

-D'abord on va essayer de se débarrasser de ces lourdeaux de policiers, ensuite, on ira où tu veux.

Je la regarde, la bouche entrouverte, et les yeux fixés sur les siens. Puis elle se retourne et la cadence s'accentue. Pour ne rien cacher j'ai du mal à suivre mais sa main m'aide a avancer.

Elle est si douce... Est-ce bizarre de penser ça ?

Je rigole et elle me jette un rapide regard. Je termine mon euphorie et me reconcentre sur son touché.

C'est... Rassurant. Une drôle de sensation englobe mon cœur. Comme si on l'avait recouvert d'une douce et épaisse couverture.

"Tu es un monstres, tu n'as pas de cœur, tu n'en as pas le droit"

Si papa, j'en ai le droit. Je suis peut être un monstre, mais maintenant je ferais ce que je veux.

Et j'ai envie d'être heureuse,que ce soit seul ou avec cette inconnu aux cheveux brun et aux yeux bleu si rassurant.

Ouais. Je veux vivre une putain de vie en étant heureuse et en ayant le sourire tout les jours à partir d'aujourd'hui.

***

♥️♥️♥️

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