Chapitre 4 :

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Tout était paisible au village des Nakaïs. Aucun sons ne se faisaient entendre, et tout le monde semblaient dormir paisiblement. Sauf les soldats chargés de garder le village bien sûr.

Maïa avait rejoint son chalet tard. Une réunion de dernière minutes, sur la réception qui se tiendrait dans 2 semaine, avait retardé l'heure de son coucher. Son chalet était silencieux lorsqu'elle y pénétra.

Lorsqu'elle était rentrée de ses quelques semaines de tortures, elle avait découvert qu'Anya s'était trouvé une vrai famille. Voyant que la petite fille vivait seule, une maman humaine avait décidé de la récupérer pour s'occuper d'elle jusqu'au retour de Maïa. Anya vivait donc heureuse avec une maman et 2 frères et sœurs.

Quand Maïa était rentrée, elle avait bien vue le déchirement dans les yeux d'Anya ou même de la femme. Elle avait donc décidé de laisser la petite fille vivre ou elle le souhaitait. Bien sûr, elle la revoyait régulièrement. Anya n'habitait qu'à quelques chalets de Maïa.

Du coup, Maïa ne fut pas surprise de trouver son chalet vide et silencieux en rentrant se coucher. Très fatigué, elle ne mit que quelques minutes à se doucher et à se préparer avant d'aller dormir.

Soudain, alors qu'elle commençait tout juste à s'endormir, elle entendit la porte d'entrée grincé, signe que quelqu'un entrait. Elle ferma les yeux, et continua de faire semblant de dormir. Pendant quelques secondes, il n'y eut aucun bruit. Maïa devina que l'intrus écoutait si elle dormait bien avant de faire le moindre geste. Puis, elle entendit des bruits de pas qui traversaient son chalet.

L'intrus entra dans la chambre, puis encore une fois plus aucun bruit. Quelques seconde s'écoulèrent, et les bruits de pas reprirent, se rapprochant de son lit. Arrivé devant ce dernier, le silence dura plus longtemps. De longues minutes sans qu'il n'y est le moindre bruit. Maïa commença même à se demander si elle n'avait pas rêvée. Puis soudain, elle sentit une mains caresser ses cheveux.

Sans hésiter une seule seconde, elle se jeta sur l'intrus, bloquant son bras, et le maîtrisant au sol.

« Aïe, c'est moi ! S'écria l'homme au sol.

« Aaron ?! S'écria Maïa à son tour. Qu'est ce que tu fait la ??

« Je.. je voulais te voir, hésita ce dernier. Je voulais.. te parler !

« En pleine nuit ? Répondit Maïa.

Le jeune homme ne sachant que répondre, sourit. Maïa regarda autour d'elle, et fronça les sourcils.

« Tu viens souvent la nuit comme ça ?! Demanda t-elle froidement.

« Euh.. hésita le jeune homme. Non non c'est la première fois ! J'me suis dit que..

Il ne termina pas sa phrase, et s'approcha d'elle. Il attrapa sa main, et remonta les long de son bras. Maïa le repoussa avec agressivité.

« On pourrait s'amuser un peu, termina t-il.

Il approcha là main de son visage.

« Tu me laisse tranquille ! S'écria Maïa.

Les mains d'Aaron se firent plus agressives. Il attrapa les poignets de la jeune fille, et plongea son visage dans son cou. Maïa se débattait en lui criant de la lâcher, mais le jeune homme continua.

« S'il te plaît, répliqua Aaron. Je suis sûr que tu aime bien !

Il embrassa son cou, caressant son visage. Maïa commença activement à s'énerver, et le repoussa de plus en plus fort.

« Lâche-moi ! Hurla t-elle. »

Elle le repoussa plus fort, et le gifla avec force.

« Tu sors de chez moi ! Lui ordonna t-elle.

Aaron surpris, porta une main à sa joue. Il ne compris pas tout de suite, et resta debout devant la jeune fille.

« Tu sors ! Répéta Maïa.

Il finit par quitter le chalet. Devant la porte, il poussa un profond soupir. Elle finirait par craquer, ça il en était sur. Elle avait toujours été amoureuse de lui !

Il ne pouvait pas se permettre de passé à côté du titre de petit ami de déesse. Tout le monde l'appréciait dans le village, mais ça ne lui suffisait pas.

Maïa, quant à elle, n'en revenait pas. Quel culot il avait ! C'était incroyable ! Ce garçon était prêt à tout. Elle rejoignit son lit, mais impossible de trouver le sommeil. Elle se retourna plusieurs fois, sans résultat.

Son esprit vola vers Ian. Que faisait-il ? Pensait-il à elle comme elle pensait à lui ? Il lui manquait terriblement ! Ce qui était particulièrement étrange, car il ne se connaissait que très peu. Maïa se remémora cet instant où il lui avait dit qu'il l'aimait, et un frisson la parcourut. Envahie pas de douce sensation, la jeune fille finit par trouver le sommeil.

Maïa : Valoka Où les histoires vivent. Découvrez maintenant