Maïa : Valoka

Chapitre 17 :

La nuit tombait à peine sur le village des Nakaïs. Tout semblait paisible ! Et pourtant une immense dispute venait d'avoir lieu. Ian rentrait chez lui en trainant les talons.

Il savait pertinemment qu'il avait été stupide, et les mauvaises paroles de Jonathan étaient parfaitement justifiées. Maïa était en danger, et c'était sa faute.. Il l'avait laisser s'enfuir sans rien faire ! Il s'en voulait tellement..

Pendant quelques minutes, il avait hésité à aller lui même la chercher au château. Mais Jonathan l'en avait dissuader, soulignant son importance pour le village et ses connaissances au château. Il se ferait reconnaître, et enfermé en quelques secondes. Il avait été flatté de la façon dont tout le monde tentait de le dissuadé de mettre sa vie en danger. On le considérait, on l'appréciait. C'était tout nouveau pour lui !

Il avait donc été convenu qu'ils attendrait le soir. Maïa avait promis à Ian d'être de retour avant ce soir, ils allaient lui faire confiance. Ian était tellement inquiet, qu'il n'avait ni mangé, ni dormi depuis plusieurs jours. Sa fatigue commençait réellement à se voir, il ne pourrait plus tenir très longtemps. Il décida donc de rejoindre le chalet pour tenter de se reposer.

Au même moment, un pégase immense se posa à l'entrée du village. Will et Maïa descendirent.

Maïa serrait fermement ses bras sur sa poitrine, protégeant le petit être contre elle.

« Attends Maïa, s'exclama Will un immense sourire sur les lèvres.

- Oui ? Demanda la jeune fille intriguée.

- Quand tu m'as dit que tu voulais quitter le château, s'expliqua le jeune homme. Je me suis dit que c'était le moment où jamais !

Maïa fronça les sourcils, sans comprendre.

« Du coup j'ai réussi à dérober ça ! Termina Will.

Il sortit de sa poche un gros caillou violet à la lueur magique. Maïa écarquilla les yeux, et ouvrit la bouche d'étonnement.

« C'est bien ce que je crois ?! Demanda t-elle.

- c'est bien ce que tu crois ! Répondit Will la voix pleine de fierté.

- Garde la cacher, répliqua Maïa. On en reparle après !

La jeune homme la remit dans sa poche.

Ils entrèrent dans le village. Maïa s'attendait au sermon habituel, mais quand son frère la vit il la serra dans ses bras. Bien sûr, elle avait passé plusieurs dizaine de minutes à leur expliquer qu'elle était bien elle, et dû raconter son incroyable rencontre avec Wendy. Tout le monde s'était inquiéter au début. Les métamorphe était censé avoir tous disparus ! De nombreux soupçons pesèrent alors sur Wendy, que les villageois pensaient être un imposteur.

Mais alors que Maïa leur comptait son récit, les magiciens du village furent tous formel. Cet magie de transformation était bien celle d'un métamorphe !

« Et ba dis-donc, dit elle après que son frère l'ai enfin lâché. Je devrais m'enfuir plus souvent !

- A croire que je me suis habitué à tes petites escapades ! Répliqua Jonathan. Et à vrai dire, tu as une petite chose dans les bras que je veux éviter de réveiller !

Il sourit en caressant le visage de Maria. Maïa suivit son frère à l'endroit où Matt était enfermé. Ils avaient préféré l'enfermer pour éviter qu'il ne s'enfuit.

Maïa pénétra dans le chalet, ou deux gardes surveillaient de près le jeune homme. Matt lui tournait le dos.

« Bonjour Matt, chuchota elle.

- C'est ton tour de garde ?! Demanda le jeune homme acerbe. Je croyais que tu ne viendrais jamais me voir !

Il ne s'était pas retourné. Maïa sourit tendrement. Étonnements, c'est ce moment que choisit Maria pour commencer à se réveiller.

« Quelqu'un veut te voir je crois ! Souffla Maïa.

- Si c'est encore Ian, dit lui de partir !

La fillette, déranger par les bruit autour d'elle, se mise à gazouiller. Matt se retourna en vitesse, et le sourire de Maïa s'élargit. Matt fronça les sourcils, sans reconnaître Maïa. A ce moment, la jeune fille comprit que effectivement son apparence n'était pas encore revenu.

« C'est bien moi, dit elle. Je crois que tu lui a manqué !

La jeune fille tendit le nourrisson. Matt s'approcha tout doucement, et la prise dans ses bras. Les larmes coulèrent sur ses joues.

« Merci, sanglota t-il. Merci pour tout !