Maïa : Valoka

Chapitre 9 :

Le royaume était paisible en cette fin d'après midi nuageuse. Les choses s'étaient gâtés depuis quelques temps. Le roi devenait fou ! C'est comme ça, que des milliers d'innocents avaient été mis en mort sans raison particulière.

On racontait que l'un de ses généraux les plus proches, l'avait trahis. Matt savait très bien ce qu'il en était. Ian avait dû partir maintenant ! Et c'était mieux ainsi, il n'était pas fait pour cette vie de misérable.

Matt faisait quand même en sorte d'éviter la garde royal. Il était l'un des prochains sur la liste ! Après tout, il avait couvert Ian lorsque ce dernier avait fait évader tout ces prisonniers.

C'est pour cette raison, que depuis quelques jours, sa femme et lui-même étaient en pleine préparation de leur départ. Ils avaient eu un bébé récemment, c'est pour cette raison qu'il ne voulait pas prendre le moindre risque. Sa petite princesse était la seule chose qui comptait à ces yeux. Il voulait la protéger coûte que coûte !

Il passa les porte de leur petite maison, si on pouvait l'appeler ainsi, un sourire au lèvres. Leur bagages étaient prêt. Ils partirait le lendemain rejoindre le village des Nakaïs !

« Arya, s'écria t-il. Je suis rentrée !

Sa femme apparut, portant dans ses bras le bébé en question.

« Bonjour ma princesse, chuchota t-il en caressant la tête du nouveau-né.

Il releva la tête vers Arya.

« Elle n'a pas trop pleuré aujourd'hui ? Demanda t-il.

« Non, elle a bien dormi... À part quand la garde royal a fait un raffut d'enfer pour venir chercher les voisins !

Matt fronça les sourcils en regardant le sol, là mains toujours posé sur sa fille.

« Il faut qu'on parte vite Matt ! Assena Arya. Je ne veux pas élever ma fille sans père !

« Ça n'arrivera pas ! Répondit le jeune homme. Nous partons demain à la première heure !

La soirée se passa tranquillement. Le couple se racontait leur journée, comme il le faisait tout les soirs. Quand soudain, une fois encore des explosions, et des tir magique se firent entendre. La garde royal sévissait encore dans le quartier.

Les bruit étaient tellement fort que le bébé se mit à pleurer.

« Emmène la dans la chambre Arya, ordonna Matt. Je vais aller voir ce qu'il se passe !

- Où alors, répondit la jeune femme. On pourrait partir tout de suite mon coeur, discrètement !

- On ne passera jamais sous le nez des gardes, mais je te promet que demain à la même heure, nous serons chez les Nakaïs en sécurité, tout les trois ! D'accord ?

Arya acquiesça sans grande conviction, avant de monter à l'étage. Matt sortit.

La garde tentait d'emmener des enfants, dans le but de former de nouveaux soldats. Matt s'approcha.

« Qu'est ce qu'il se passe ici ? Demanda t-il discrètement à un autre homme qui regardait la scène comme lui.

« Le roi a vu que les nouvelles recrues n'étaient pas assez nombreuses, expliqua l'homme. Alors il a décider que toute les familles du royaume, devrait fournir une recrues ! Ce sera le premier née de chaque famille, lorsqu'il aura atteint les 15 ans ! La garde est venue récupérer les recrues de notre quartier !

Les enfants pleuraient à chaude larmes, tandis que les parents hurlaient et se débattaient pour récupérer leur fils.

« Je vous en supplie, hurla une femme. Il est bien trop jeune, il vas mourir !

« Qu'il en soit ainsi ! Répondit dit un soldat. S'il meurt, c'est qu'il aura été faible ! Aucun soldat n'est faible !

Matt n'en pouvait plus. Sa femme aurait désapprouvée mais il s'interposa.

« Et vous, s'écria t-il au soldat. Qu'est ce qui vous retiens dans la garde royal ?

Le soldat se tourna vers lui.

« Le dévotion et la loyauté que je dois à mon roi ! Répondit-il la tête haute.

« On sait tout les deux que c'est faux ! Répondit Matt. Le roi a toujours un moyen de pression sur ses soldats ! J'ai bien failli en être alors je sais ce qu'il en ait. Dans trois jours, vous reviendrez chercher leur parents pour pouvoir faire pression sur ses pauvres gosses !

Tout les soldats baissèrent la tête, en lâchant un à un les enfants qui coururent vers leur parents.

« Il y a d'autre solutions, reprit-il en s'adressant au villageois cette fois. Battez-vous ! Battons-nous pour protéger nos enfants ! Et fuyons cette dictature !

Sans crier gare, les villageois, un à un attrapèrent tout ce qui pouvait s'apparenter à une arme, et se jetèrent sur les soldats. Ces derniers ne demandèrent pas leur restes. Ils étaient loin d'être le nombre nécessaire pour gérer une attaque de milliers de villageois. 

Une fois la garde partit, Matt se rassembla au milieux d'eux.

« Il y a un village, expliqua t-il. Dans la forêt ! Les Nakaïs protège les humains, et Maïa est sur le point de revenir ! Le village est à l'extreme nord, vous ne pouvez pas le louper !

Il fit demi-tour, et rentra chez lui. Il attrapa les sacs qu'ils avaient préparés, et monta à l'étage.

« Prépare le bébé Arya, s'écria t-il. On s'en va ! On a fait fuir la garde, mais il ne vont pas tarder à revenir et avec les effectifs nécessaire cette fois !

Une fois prêt, ils sortirent, mais trop tard. La garde était déjà revenus, avec le double de soldats cette fois. Les villageois se mirent à courir vers la forêt, et bizarrement la garde ne tirait pas. Il les laissaient s'enfuir.

Les soldats s'approchèrent de Matt et sa femme, et les firent se mettre à genoux. Arya se mise à pleurer, tandis que Matt cherchait une solution. Sa femme serrait leur petite fille dans ses bras en répétant :

« S'il vous plaît, laissez la vie sauve à mon bébé ! »

Au bout de quelques minutes, un homme que Matt connaissait bien s'approcha d'eux.

« Je pensais trouver mon fils chez vous ! Assena le père de Ian calmement. J'aurais apprécier le tuer de mes mains ! Mais tant pis !

Il arracha le bébé des mains d'Arya.

« Elle fera une bonne esclave ! S'écria t-il.

Il pris un couteau à sa ceinture, et attrapa les cheveux d'Arya avant de lui trancher la gorge.

« Noon !! Hurla Matt.

Le père de Ian se mit à rire. Matt voulut se jeter sur lui, mais deux soldat attrapèrent ses bras.

« Maintenant, continua le monstre. Regarde cette petite chose !

Il approcha la lame de sa fille.

« Je veux que Ian souffre, ordonna t-il. Et que tu tue la déesse ! »