Chapitre 8: le trio de coeur

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L'après-midi était maintenant bien attaquée lorsque Drago réapparu devant le 7 avenue du Charme. La pluie n'avait pas touché cette zone du pays.

Le jeune homme hésita quelques minutes. Que devrait-il dire pour les convaincre de l'aider ? A la fin de la guerre, Hermione avait refusé de les revoir. Plus précisément, elle ne les avait pas vus depuis l'enterrement de Ronald Weasley.

Son cœur se serra une nouvelle fois. Ce sentiment grandissait au même rythme que le temps qui s'écoulait. Il suspectait tant de chose depuis si longtemps. Pour lui tout s'expliquait en un nom : Weasley.

Il soupira. Il n'était pas là pour son cœur. En fait si, il était là pour Hermione; pour la faire sortir de cercle vicieux d'autodestruction.

Alors il prit son courage à deux mains et sonna à la grande porte. Il entendit un éclat de rire et Ginevra Weasley lui ouvrit la porte dans un grand sourire qui disparu bien vite.

« Malefoy ?! S'exclama la jeune femme.
- Quoi ! Entendit-il Harry s'étonner avant qu'il n'apparaisse dans l'entrebâillement de la porte.
- Bonjour... Je. C'est difficile de résumer dehors. Je peux entrer ? C'est à propos d'Hermione.
- Euh, bien sûr, répondit la jeune Weasley après un regard à son petit ami.
- Merci. »

Il entra dans la maison. Ils traversèrent le petit hall et montèrent les trois petites marches qui permettaient l'accès au salon. Il ne fit pas attention à la décoration plutôt chaleureuse mais classique et s'installa directement sur le fauteuil.

« Tu veux quelque chose ? Demanda la maitresse de maison surtout par politesse.
- Je ne préfère pas. J'ai laissé Hermione à la maison. Je préfère ne pas trop m'attarder. J'ai peur de ce qu'elle peut faire en mon absence.
-Tu as peur de quoi ? Qu'elle fasse sa valise ? Le chercha Harry.
-Harry !
- Non laisse. Il m'en veut de l'éloigner de son amie.
-Ne fait pas de la psychologie avec moi s'il te plait Malefoy, s'échauffa-t-il. Ca fait six mois que je n'ai pas vu ma meilleure amie ! Je l'ai perdu le même jour que l'enterrement de mon meilleur ami. Alors oui, je pense pouvoir t'en vouloir.
-Je te répète qu'elle n'a pas pu venir à l'inauguration du Mémorial. Mais la vrai raison, je vais vous la dire maintenant. C'est pour ça que je suis ici. J'ai... J'ai vraiment besoin de votre aide.
-Hermione a des problèmes ? S'inquiéta Ginny.
-Elle ... Depuis la mort de Ronald, elle s'est mise à boire. Elle a refusé de trouver du travail ce qui n'est pas un problème en soit mais elle reste dans la maison toute la journée. Elle n'a jamais aimé la solitude. Elle cogite trop et fait des choses inconscientes. Hier soir j'ai du allé la repêcher dans le Trou de Londres. Elle était complètement ivre et était entrain de se battre. Le fait que ça soit le même schéma tous les soirs est encore pire. Quand je me suis levé tout à l'heure, je l'ai trouvé endormi entouré de cadavres de bouteilles. Elle ne boit jamais à la maison. Elle a toujours honte de ce qui se passe le soir alors elle sauve les apparences en souriant comme elle le peut. Malgré tout, elle ne peut pas s'empêcher de sombrer avant que je rentre. Je ne sais pas pourquoi, elle s'autodétruit. Elle prend grand soin de souffrir comme si elle devait se punir de quelque chose. Vous la verriez quand elle se rend compte de ce qu'elle a fait... On dirait qu'on l'a ensorcelé... D'ailleurs elle n'utilise plus la magie. »

Un long silence accueillit cette triste déclaration. Le couple avait rapidement échangé des regards. Tout d'abord d'incrédulité, puis la pitié et la tristesse avait envahit leurs yeux.

« Qu'attends-tu de nous Drago ? L'interrogea la jeune femme.
-Je pense qu'il faudrait que quelqu'un reste avec elle. J'ai appris que tu ne travaillais pas encore et je me suis demandé si tu accepterais... De plus, le fait de vous voir va peut être lui donné une bonne raison de nous expliquer ce qui lui arrive. Elle ne m'écoute pas. Je crois que je suis trop impliqué dans les sources de son mal être.
-Et si il se révèle qu'il faut que tu la quittes pour qu'elle aille mieux tu serais capable de le faire ? Ton amour pour elle est assez fort pour ça ? Le questionna Harry, une certaine méchanceté dans le regard. »

Quand l'amour sauve de la haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant