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J'avais de l'espoir, enfin ma thèse était confirmée. Hambaly est en vie. Le matin je me reveillais plus heureuse que jamais. Je regardais encore mon collier ne pouvant y croire. J'étais tellement contente qu'aujourd'hui j'avais décidé de changer ma couleur de cheveux. Oui à présent je voulais tester le blond. C'est alors que je suis allé au salon de beauté avec Amber. C'est ma camarade de l'Université, disons que j'étais une vraie asociale car en deux ans c'était la seule amie que je m'étais faite. Elle aussi c'est parce-qu'elle était curieuse et avait forcé à me connaître.

Amber: Depuis que je te connais je ne t'ai jamais vu aussi épanouie Qu'est-ce qu'il y'a ?

Moi: Rien je suis juste heureuse.

Amber: Alors tu veux faire quoi?

Moi: Me teindre les cheveux en blonds.

Amber: Alors la quelque chose cloche

Moi: Mais non😊

C'est alors que je me suis faits teindre les cheveux en blond. *voir multimédia*

Quand je suis rentré chez moi mes parents étaient bouche-bée.

Moi: Bonsoir papa maman 😁😁. *en leur faisant un bisous*

Je retournais à ma chambre. J'ai pris mon tel et je me suis connecté sur instagram. Il faut que je vérifie s'il y'a ne serait ce qu'une piste. Je vérifiais même sur le site de son école espérant trouver une piste. Je sais pas un nigérien qui réussit à intégrer MIT c'est pas facile. Mais rien, comme s'il était effacé de la surface du monde. Hambaly est vivant, il est aux États-Unis et il sait que je suis aussi au États-Unis. Alors c'est qu'il me surveille. Je pris mon stylo et lui écrit un mot je laissais à ma fenêtre sous le pot de fleure. S'il me surveille il prendra la feuille. Dans la lettre je le suppliais de me laisser le voir ne serait ce qu'une dernière fois fois.

*Dans la peau de Mohamed*
Azahra: Qu'est-ce qui se passe?

Moi: Merde.

Azahra: Quoi?

Moi: Elle a une piste, un truc qui lui dit qu'il est vivant.

Azahra : Mais s'il est vivant c'est bien.

Moi: Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose.

Azahra :....

*Dans la peau d'Arfaah*
Quand je suis retourné il n'y avait plus la feuille. Alors depuis j'avais espoir qu'il me contacte. Qu'il me fasse signe, mais rien. Des mois avaient passés et je n'avais aucun signe. Pourtant chaque nuit je me sentais observée. Ma mère était rentré au pays et depuis mon père me surveillait encore plus. Puis deux autres années passèrent. Aucun signe de Hambaly. Il avait complètement disparu. Aujourd'hui j'avais 22 et lui 21. Si comme je le pense il devait faire une formation d'ingénieur alors il devait finir cette année. Alors que moi je devais terminer ma maitrise. Alors que j'avais perdu tout espoir un jour à l'Université on nous informa qu'on avait un voyage à effectuer dans l'État du Massachusetts. On y allait sur le champ et revenions avant la tombée de la nuit. Sans même prendre la peine d'informer mon père car j'avais peur qu'il refuse j'y suis allé. Et alors que les autres étaient à l'hôtel, je sortis discrètement et pris un taxi qui me conduit au MIT.
Massachusetts International Technology me voilà devant la prestigieuse école d'ingénieurs. Ici sont formés les meilleurs ingénieurs du monde. Et je vous avoue que se dire qu'un nigérien y est une grande fierté.

Je pénètre dans l'école et me met à vagabonder. Où vais je le chercher? Où le trouvais. Il faut que je réfléchisse que voulais faire Hambaly. Mais oui Aéronautique... Je courais au département de Navigation aérienne et alors que je voyais quelqu'un qui lui ressemblait j'avançais. Oui je sais on s'est pas vu depuis 4ans mais je sais que c'est lui. Certaines choses ne s'expliquent pas. Il avait pris des muscles, beaucoup il avait grandit et était plus élancé, me demandez pas mais je sais que c'est lui, c'est Hambaly. Je remarquais qu'il avait aussi la boule à zéro. J'aimerai tellement qu'il se retourne que je le vois, que je vois à quoi il ressemble après tant d'années. Certainement qu'il avait embelli. Alors que j'étais à quelque mettre de lui, j'ai entendu mon nom. Mon père.

Papa: ARFAAH.

Automatiquement il se retournait et je voyais un homme avec une belle barbe qui avait poussé. Il avait embelli mon Hambaly, la dernière fois que je l'ai vu il ne ressemblait pas à ça. Et si je ne reconnaissais pas ses yeux et son regard, si mon cœur ne me disait pas c'est lui, c'est ton Hambaly je ne l'aurai certainement pas reconnu. Mais avant que je finisse de rêver. Papa était à mon niveau, et pour la première fois je voyais la colère de mon père. Le temps que je tourne ma tête il avait disparu. Il s'était encore volatilisé comme il savait si bien le faire.

Papa: On rentre.

On est rentré à la maison sans rien attendre. Durant tout le trajet il ne m'avait pas parlé, mais je sentais qu'il était contrarié. Une fois à la maison je ne savais comment lui parler. Alors j'ai fait simple.

Moi: Je suis désolée.

Papa : Il n'y a pas de je suis désolé. Dans une semaine ça sera la remise des diplômes juste après ça on rentrera au Niger et pas de bêtise.

Il est aussitôt rentré dans sa chambre. Je me suis mise dans ma chambre. Je me suis mise à la fenêtre et je me demandais où il se tenait pour m'espioner

Moi: Tu as embelli. Quand je t'ai vu mon coeur a fait boom boom.... Tu me manques Hambaly cette séparation me fait plus de mal que je ne veux le montrer. Laisse moi te parler, te voir ne serait ce qu'une fois je t'en pris

Je retournais à mon lit et m'allongeait. Le lendemain même de la remise des diplôme on prenait l'avion mon père et moi. Il était plus que fatigué de ce pays. Dans l'aéroport je trainais des pieds espérant encore que le revoir. L'espoir fait vivre. Alors que j'avançais avec ma valise je me suis retourné et je l'ai vu se tenant au loin. Avec une capuche. Je vous l'ai dit je sais que c'est lui sans même avoir vu son visage.

Je laissais tout tomber et courait vers lui. Il n'a pas bronché. Je lui ai sauté dessus et il me prit dans ses bras. Il m'a serré fort.

Moi: Je savais que tu viendrai.

Hambaly : Je t'aime ma Arfaah.

Moi: Moi aussi je t'aime. Je t'aime plus que tu peux penser.

Je lui touchais le visage et sa barbe qui avait poussé est ce qu'il y'a de plus doux. Je lui fis un bisous sur le coin des lèvres, avant de me replonger dans ses bras. Mais comme la vie n'est pas rose, papa m'a encore tiré.

Moi: Laissez moi être avec lui.

Alors que je me retournais. Il avait encore disparu. Sacré Hambaly.

Le Lion Et La PerleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant