Rêve ou réalité ?

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Le week-end s'annonce des plus... pluvieux. C'est le mot. On est passé d'un temps très ensoleillé la semaine à un temps pluvieux et gris. Moi, qui avais pensé à sortir ce week-end, mes plans tombent à l'eau, littéralement. J'ai de quoi m'occuper à l'intérieur, mais je risque de vite m'ennuyer. En espérant que demain, le beau temps revienne pour au moins profiter de mon dimanche. Le point positif, c'est qu'il est déjà dix heures, donc la journée pourra passer plus vite. Je décide de descendre pour aller manger et je m'aperçois que je suis seule. Où peut être Lucas ? Je décide de lui envoyer un message : 

SALUT COLT, JE SUIS REVEILLÉE ET DANS LA CUISINE, TU ES ICI ? 

Je décide de commencer à manger en attendant sa réponse. Je vais éviter aussi de faire l'impatiente s'il ne me répond pas. C'était une mauvaise habitude que j'avais avec Nicolas. J'avoue qu'il m'arrivait de lui envoyer trois ou quatre messages, quand il ne me répondait pas. J'avais peur qu'il soit avec quelqu'un d'autre et je ne parle pas seulement de sexe, mais de moments de complicité, fusionnel et j'en passe. Je comprends que ça l'ait soûlé à force. Moi-même, je n'aimais pas faire ça. C'est pour ça que je ne veux pas refaire les mêmes erreurs avec Lucas, donc j'attends tranquillement sa réponse. Après, il a sa voiture, donc j'imagine que s'il est sorti, il l'a prise. Pour faire quoi : je ne sais pas. Peut-être qu'il ne voudra pas me le dire. Au bout d'une vingtaine de minutes, je reçois un message de sa part : 

SALUT MA DOUCE, JE SUIS PARTI ACHETER DEUX TROIS PETITES CHOSES, JE REVIENS DANS PAS LONGTEMPS. 

Je souris à la vue de son message. Je me demande ce qu'il a pu acheter. Si c'est pour moi, pour lui, pour nous ? Je me pose dix mille questions encore, comme à mon habitude. Je suis trop pressée de savoir ce que c'est. J'ai hâte qu'il revienne. Je décide pour l'instant de me renseigner sur les cours d'anglais le week-end, pour voir les disponibilités et les prix. 



Lucas est rentré. J'ai entendu la porte d'entrée et les deux trois petites choses qu'il devait acheter se sont transformées en vingt trente petites choses à première vue.

  - C'est quoi tout ça Lucas ? 

  - J'ai eu les yeux plus gros que le ventre, comme on dit. Viens, je vais te montrer. Déjà, le temps risque de ne pas changer d'ici dimanche soir, donc on va rester enfermés ici. Certaines routes sont fermées à cause de la pluie en plus. 

  - Donc, pour éviter que tu t'ennuies avec moi, tu as acheté des petites choses.

  - Rectification ma douce, pour éviter que l'on s'ennuie. Je ne m'ennuie jamais avec toi, mais j'ai voulu partager avec toi des activités qu'on pourrait faire ensemble. On ne va pas rester seuls de son côté tout le week-end, ni se retrouver ensemble tout le week-end.

  - Tu as raison sur tout. Alors, montre-moi avec quoi on va s'occuper.

Il sort du premier grand sac des toiles. J'avais mentionné le fait que je faisais de la peinture avant, mais c'était il y a très longtemps. Lui aussi adore peindre. Dès qu'il a un moment, il s'y remet. Je me souviens quand on en avait parlé. 

  - Tu veux qu'on devienne les prochains Picasso et De Vinci ?

  - Pourquoi pas, alors ça te dit Océane ?

  - Oui, beaucoup, mais ça fait très longtemps que je n'ai pas fait de peinture. Donc, mon niveau a sûrement baissé.

  - C'est comme le vélo, ça revient. 

  - Du coup, je te propose quelque chose pour rendre cette activité plus attrayante qu'elle ne l'est déjà.

  - Je t'écoute.

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