Une histoire en commande une autre

Première semaine d'amour

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Voilà une semaine qui s'est écoulée, depuis que Lucas et moi, nous nous sommes rencontrés et sommes ensemble. C'est toujours curieux quand je dis ça dans la même phrase, mais c'est la vérité. En général, les débuts de relations sont un véritable bonheur et fait de feux d'artifice. On a décidé de mélanger ces choses-là, à la complicité et à l'amusement. On a fait des sorties lui et moi, des choses que je voulais visiter et qu'il a bien voulu faire avec moi. Il m'a emmené dans des endroits magiques, m'a fait découvrir un peu plus la culture britannique et j'ai pu en découvrir plus sur lui, sur ce qu'il aime, sur ce qu'il déteste, comme les gens qui massacrent l'accent britannique, comme moi un peu. 

On a pu visiter Big Ben et j'ai même pu rentrer dans une cabine téléphonique. J'ai même appelé ma famille d'ici. J'ai trouvé ça drôle et Lucas m'avait même prise en photo ce jour-là. On était ensuite allé manger dans un fast-food, parce que ça me manquait un peu. Malgré le fait que j'ai des enfants, j'évitais de trop commander de la malbouffe. J'essayais de faire des plats équilibrés et délicieux à la fois et c'était souvent réussi pour eux, donc je continuais tout en innovant mes plats. J'ai commandé un triple burger avec supplément fromage. Le pire, c'est que je le mangeais mal, parce qu'il était énorme, mais ça faisait plus rire Lucas que ça ne le faisait fuir et ça me faisait plaisir qu'il ne me regarde pas d'une façon dégoûtée, mais amusée. Et puis, je me permettais de me moquer de lui à mon tour. 

  - Alors, tu fais moins le malin, à ce que je vois Colt.

  - Ok, la prochaine fois, j'éviterai de me moquer de toi. À croire que tu n'avais jamais mangé de burger de ta vie.

  - Si, beaucoup même, mais pas énormes à ce point-là. J'en aurai assez pour quatre repas au moins. Et puis, tu peux parler, comment oses-tu manger un burger sans mayonnaise. C'est la base.

  - Je déteste la mayonnaise. 

  - Sacrilège, comment oses-tu ne pas aimer ça ?

  - C'est meilleur le ketchup.

On rigole et on discute du programme de la semaine d'après et d'autres choses. 

Un autre jour dans la semaine, je me retrouve dans la ville seule à la découverte des lieux. Même si Lucas m'a déjà fait visiter Londres, j'ai eu envie d'aller dans d'autres endroits de la région et ainsi découvrir par moi-même. Je trouve ça agréable de marcher à ses côtés. Mais j'ai décidé de prendre un vélo pour arpenter ces horizons. J'ai toujours aimé faire du vélo. Quand j'en ai parlé à Lucas, il m'a ramené de chez lui un ancien vélo qui était en très bon état et qu'il m'a passé. J'étais touché par ce geste. C'est pas grand chose pour certaines personnes, mais pour moi, c'est beaucoup. Ceci prouve qu'il tient à toi et qu'il tient à ce que je profite de mon voyage ici. C'est ce que je fais en tout cas. J'ai trouvé une piste cyclable sympa où il n'y pas beaucoup de cyclistes, mais où la vue est imprenable. Je profite pour m'arrêter et prendre des photos. J'en envoie quelques unes à ma famille pour les rassurer sur le fait que je me sens déjà mieux et un peu plus apaisée. Et puis, mon travail se passe bien. C'est aussi parce que Lucas est là pour m'aiguiller et me donner des conseils. Les enfants m'adorent déjà et j'ai été agréablement surprise, dès le premier jour d'avoir aimé partager cette journée avec eux. C'était le lundi premier juillet.

DÉBUT DU FLASH-BACK : 

Je m'étais réveillée de bonheur, parce que j'étais un peu trop stressée à l'idée de commencer, même si Lucas m'avait rassuré à ce sujet. En tout, vingt enfants seraient là cet été. Apparemment, c'est beaucoup moins que les autres années, ce qui est une bonne chose en soi, pour les autres enfants qui puissent partir, mais je m'étais promis de faire passer le plus bel été à tous ces enfants. Nous avions carte blanche et un budget à respecter tous les deux. En tout dix filles et dix garçons. Au lieu que je prenne uniquement les filles et Lucas uniquement les garçons pour faire parfois des jeux séparément, nous mélangerons tous les enfants, ce qui permettrait aux enfants de mieux se connaître. Mais nous avions prévu de faire des activités tous ensemble bien entendu. Je sors de ma chambre et vais prendre mon petit-déjeuner en bas. Les enfants arrivent dans un peu moins d'une heure, ce qui laisse le temps de déjeuner tranquillement et de voir Lucas aussi. En parlant du loup, il arrive à son tour.