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Stanley donna un violent coup de poing dans la porte d'entrée. Il ne sentit aucune douleur mais sursauta lorsque quelqu'un frappa de l'autre côté de la porte d'entrée.

En ouvrant la porte il espérait tomber sur le coiffeur et pas sur un autre frère, Dave était bien suffisant pour lui.

- Salut beauté ! Tu dois être le nouveau, moi c'est Charlie mais les intimes m'appellent « Charl ».
- Vous êtes donc le coiffeur monsieur, c'est bien ça ?
- Oui, et toi chérie c'est quoi ton nom ?
- Stanley. Madame Miller vous attend dans sa chambre.

Le dénommé Charlie traversa le salon et monta voir Katerina qui était toujours avec son frère. Stanley n'avait jamais vu un homme aussi maniéré et efféminé avant ce jour-là.

Alors que tout le monde était avec Katerina, Stanley était seul au milieu du salon et ne savait pas quoi faire. Il décida d'aller faire un tour dans l'appartement mais il avait l'impression de faire une chose déplacée. Il regarda les quelques photos qui étaient affichées dans le couloir, ne sachant pas quoi faire d'autre.

Un raclement de gorge le sortit de ses pensées, c'était Dave.

- Tu ne sais pas t'habiller correctement ? Demanda sèchement Dave.
- C'est quoi ton problème ? Si tu crois que je vais porter un costard alors là tu rêves.
- Je ne sais pas pourquoi elle t'a engagé. Elle est vraiment stupide.
- Le plus stupide c'est celui qui m'a mis sur son chemin, et on sait tous les deux de qui je parle.
- Tu viens de m'insulter là ?
- Stupide est une insulte pour toi ? On joue pas dans la même cour alors.
- Ça tombe bien j'ai pas envie d'être dans le même camps qu'un con pareil.
- De quel droit tu ne parles comme ça ? Va te faire foutre connard.

Dave ne tarda pas à enfoncer son poing dans le visage de Stanley. Il s'ouvrit la lèvre inférieure mais ne compta pas rester les bras croisés. Il attrapa le bras droit de Dave et lui fit une clé de bras en moins de deux secondes.

Lorsque Stanley le lâcha, Dave partit le plus rapidement possible. Quelques minutes plus tard, alors que Stanley nettoyait le sol taché de gouttes de sang, Charlie partit à son tour. Évidemment Katerina rejoignit Stanley.

- Mais qu'est-ce que vous... Votre lèvre !
- Je ne vais pas vous cacher la vérité, votre frère et moi ça va être compliqué.
- Il essaye toujours de repousser ceux qui s'approchent de moi.
- Il n'arrivera pas à me repousser. Je ne suis pas un faible et je ne me laisserai pas faire.
- Suivez-moi je vais vous aider à stopper le saignement.
- Merci, ça va aller.
- Suivez-moi c'est un ordre.
- Règle numéro 3, suivre tous les ordres que vous me donnez...

Katerina sourit lorsqu'elle constata que Stanley avait retenu quelques règles du contrat.

Stanley s'assied sur le bord du lit de sa nouvelle chambre et attendit que Katerina revienne.
Lorsqu'elle revint, un gant à la main, elle s'agenouilla devant Stanley et posa sa ma gauche sur la cuisse droite de Stanley. À l'aide du gant qu'elle tenait dans sa main droite, elle essuya la lèvre de Stanley. Ce dernier n'osait plus bouger ou plutôt il ne pouvait plus.
Leurs regards se croisèrent une demi-seconde, ce qui fit perdre les pédales à Katerina qui fit tomber le gant sur la jambe de Stanley.

- Oh... Excusez-moi. Je... tenez, je vois pas quoi faire d'autre.
- Merci Katerina.

Stanley l'aida à se relever mais elle ne le remercia pas et quitta la chambre. Il se retrouva donc seul, encore une fois, avec plusieurs questions en tête. La principale était : qu'est-ce qu'il vient de se passer ?

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Le repas du midi était assez silencieux entre Stanley et Katerina. Aucun d'eux n'osait parler et seuls les bruits des couverts contre les assiettes étaient présents.

- Votre lèvre, ça va mieux ? Demanda Katerina.
- Ce n'était qu'une simple égratignure, j'ai connu bien pire.
- Est-ce que vous vous êtes déjà pris une balle ?
- Oui mais ce n'était pas méchant, j'ai juste une cicatrice aujourd'hui. C'était douloureux mais sans plus.
- Qu'est-ce qui est plus douloureux que de se prendre un balle ?
- S'en prendre deux simultanément.
- Vous devez être un coriace alors. Promettez-moi que je ne me prendrai jamais de balles tant que vous serez là pour me protéger.
- Je ne peux rien vous promettre car tout d'abord je ne fais jamais de promesses et ensuite je ne peux pas être certain que cela n'arrivera pas même si je vais tout faire pour.
- Merci.
- Mangez, ça va être froid. Ordonna Stanley.
- Vous n'êtes pas censé me donner d'ordre Stanley.
- « Censé ».

Katerina sourit et mangea sans répondre à ce que Stanley venait de dire. Cela fit également sourire Stanley.

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L'après-midi était passé très lentement pour Stanley car il a dû attendre les bras croisés devant la porte d'entrée. Il n'avait pas envie de faire ça indéfiniment c'était inutile à ses yeux.

- Stanley ?
- Oui ?
- J'aimerais discuter de votre première journée.
- D'accord.
- Qu'en avez-vous pensé ?
- Je ne sais pas quoi répondre. À la fois mouvementée mais d'un autre côté... ennuyeuse.
- Laissez-moi deviner, une matinée mouvementée et un après-midi ennuyeux c'est ça ?
- Exactement.
- Je suis désolée. Ce sera l'inverse demain ne vous inquiétez pas. Et demain vous pouvez-vous lever plus tard. Vous avez votre chambre, alors faites ce que vous voulez.
- Ce que je veux ?
- Oui, enfin d'un point de vue...
- Oui ?
- Euh.. Enfin.. non rien.
- Je me lèverai de bonne heure, je suis matinal.
- Très bien, alors je vous souhaite une bonne première nuit dans votre lit.

Please, protect me (TOME 1) [TERMINE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant