Please, protect me (TOME 1) [TERMINE]

14 ✖️

Stanley alla dans sa chambre afin de se reposer. Il s'allongea délicatement dans son lit afin de ne pas trop avoir mal. Il pensait être tranquille mais ce ne fut pas le cas puisque Katerina arriva rapidement et vint prendre place sur le bord du lit.

- Je me doute que tu veuilles te reposer, mais j'ai besoin de comprendre.
- Je n'ai pas eu le temps de finir mon explication toute à l'heure. J'ai eu un déclic lorsque tu t'es endormie hier. Ton frère est coupable.
- Coupable de quoi ?
- Je suis presque sûr que c'est lui qui t'a enlevé. Et je crois que ça ne lui a pas plus quand je lui ai annoncé que je connaissais la vérité.
- Comment tu peux affirmer ça ? Demanda tristement Katerina.
- Hier, je ne savais plus comment faire pour te retrouver. J'ai appelé Nick et ensuite Dave. Ton frère m'a demandé tout ce que j'avais alors je lui ai envoyé la photo que j'avais reçue de toi ainsi que la rançon qui était demandée avec. Ensuite il m'a viré et il m'a dit qu'il allait te retrouver. Mais je n'allais certainement pas lui obéir alors je suis allé devant chez lui et je l'ai suivi avec ma voiture. Et comme par hasard, le suivre m'a emmené vers toi.
- Mais alors pourquoi... enfin je... Mais quoi ?
- Tu t'es enfuie pas vrai ?
- Oui...
- Donc il est arrivé trop tard, tu n'étais déjà plus là. Il est arrivé en moto mais il est reparti en voiture avec une femme, aussi blonde que toi.
- Je dois aller le voir et mettre les choses au clair.
- Kate, ne fais pas ça. Sauf si tu veux qu'il te refasse du mal. Mais quelque chose m'échappe... Tu n'as pas reconnu sa voix ou son physique quand il était avec toi dans le garage ?
- Il portait une cagoule, habillé tout en noir et n'a pas prononcé un seul mot.
- Parce qu'il savait que tu le reconnaîtrais... Je vais le tuer.
- Stan !
- Quoi ?! C'est tout ce qu'il mérite !
- Repose-toi.

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Tandis que Stanley dormait à poing fermé, Katerina partit de l'appartement et se rendit chez son frère... Elle ne savait pas si c'était une bonne idée mais elle voulait connaître la vérité.

Elle entra directement dans l'appartement de Dave, sans frapper ni sonner. Elle arriva rapidement à sa hauteur et s'acharna sur lui, de coups et de claques.

- Oh ! Calme toi bordel ! Cria Dave.
- Je suis au courant de tout ! Je sais que tu m'as enlevé ! T'es un putain de connard, je me demande comment j'ai pu être aussi conne !
- Comment tu peux croire une chose pareille ! C'est l'autre con qui t'as dit ça ?!
- Laisse Stan tranquille ! Je suis venue te dire que la prochaine fois que tu t'approches de moi, tu le regretteras ! Je sais pas ce que tu cherches mais en tout cas j'espère que t'iras en enfer !

Dave empoigna les cheveux de Katerina et frappa violemment sa tête contre le mur, elle tomba aussitôt par terre, assommée. Cependant Dave ne s'attendait pas à voir débarquer Stanley, armé.

- Je vais te crever enculé !
- Ah ouais ? Vas-y, viens je t'attends.

Les hommes de Dave débarquèrent, au nombre de quatre, et attrapèrent Stanley. Il était coincé, mais comme toujours il avait toujours une ou deux technique en tête. Évidemment les hommes de Dave l'avait fouillé et lui avait retiré toutes ses armes, même le couteau qui était caché dans sa chaussette.

Dans la doublure de sa manche, il cachait une aiguille qui lui avait sauvé la vie plusieurs fois. Cependant il n'avait pas les mains liées alors il pouvait se précipiter rapidement pour attraper l'arme d'un des hommes.

Alors que Katerina était toujours au sol, Dave s'approcha de Stanley avec un pistolet silencieux.

- Stan Stan Stan... Je crois qu'on arrive au bout de notre épopée toi et moi...
- Pourquoi vous faites ça ?
- Les histoires de famille, c'est personnel. Mais ça, une famille, t'en as pas. Ton père est mort quand t'avais une dizaine d'années et ta mère... Ah oui c'est vrai elle est en hôpital psychiatrique...
- Ferme ta geule !
- Chuttt, ça arrive d'être seul sans famille et... sans ami probablement.
- Vous allez me tuer... alors, autant tout m'avouer.
- Ouais j'ai enlevé ma sœur et j'ai demandé en contrepartie tout l'argent qu'elle me devait. Mais j'avais oublié que t'étais une vraie fouine.
- Pourquoi N ?
- Comme si j'allais te le dire.

Stanley essayait de gagner du temps. Il avait cinq armes pointées sur lui et ne savait pas comment se sortir de cette situation. Il décida alors d'agir sans réfléchir.

Il fit une roulade sur la droite et planta son aiguille dans les pieds des hommes, prit la première arme qu'il trouva et tua les quartes hommes. Lorsqu'il s'apprêta à tirer sur Dave, il fut pris au piège, il n'avait plus de munition dans son arme.

- Oupss... Annonça Dave
- Tes hommes sont en carton, tout comme leur patron.
- Moi en carton ? Laisse-moi rire. Regarde autour de toi, il n'y a plus que toi et moi, je suis armé et tu ne l'es pas. C'est qui le carton ?
- Vas-y, tues-moi alors.
- T'es capable de tuer mes quatre hommes mais pas moi ? Non, c'est quoi la douille ?
- Y'a pas de douille.

Il y avait une douille. Stanley savait très bien ce qu'il allait se passer dans les quelques prochaines minutes, voire les prochaines secondes. Il fixa l'arme de Dave puis le fixa ensuite dans les yeux.

- Ok.

Dave appuya sur la gâchette et un coup de feu retentit dans l'appartement.