Nouvelle famille

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Après le décès de ma mère, je revu mon oncle Ninio et son épouse Marisa. Cette dernière dans son hypocrisie fit semblant d'être vraiment touchée et me promit monts et merveilles. Qu'elle sera une deuxième mère pour moi et pleines d'autres conneries, ce qui me fit poser la question de savoir où se trouvait elle depuis des années et pourquoi avait il fallu que ma mère s'en ailles pour qu'elle apparaisse. De toute façon je n'avais pas le choix. Je n'avais que 12 ans et je ne pouvais prendre aucune décision sur ma vie. Mon frère trouva refuge chez Julia, la sœur aînée de notre défunte mère et moi mon tuteur légal devint Ninio Perez.
Bien que cela paraisse étrange, j'avais beaucoup d'affection pour mon oncle, malgré tout ce que je savais de lui et même tout ce qui me fit vivre au fil du temps.
Deux mois après avoir été accueillis par ma nouvelle famille, ma santé pris un coup car je me sentais très faible. Marisa me donna quelques cachets pour calmer mes céphalées, malheureusement rien n'y fait.
Le plus étrange fut la scène que j'ai vécu cette soirée.
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Avril 2001
Après être rentrée des cours ce jour je me sentais épuisée, malgré cela je pris mon goûter.
En soirée, je commençais à ressentir des douleurs aigus sur le côté gauche de ma tête, je le dis à Marisa, qui toute inquiète m'apporta rapidement des cachets.
Une fois retourner dans ma chambre, je m'assoupis légèrement. Quelques minutes plus tard, j'entendis une voix tonnante en même temps proche de moi et lointaine, on avait l'impression que cette voix tout le monde pouvait l'entendre mais je savais que moi seule l'entendait.
- Rosa, Rosa, c'est ta maman, viens mon petit coeur pour qu'on s'en ailles. Je crus au début que je rêvais et j'ouvris les yeux me disant que ça devait être un rêve. Grande fut ma surprise d'entendre une seconde fois la même voix tellement similaire à celle de ma défunte mère.
- Rosa, c'est ta maman chérie, tu ne rêves pas ouvre la porte et sorts. Allons nous en d'ici mon petit coeur. Mon instinct me dit sur le champ de ne pas ouvrir cette porte et surtout de ne pas avoir peur. c'est dans une confiance terrible que je lui répondis que:
- Tu es morte retournes au royaume des morts et ne reviens plus me chercher mon Dieu te commande de t'éloigner de moi.
À cet instant, je n'entendais plus rien, plus aucune voix. Mon premier réflexe fut de rallumer la veilleuse et de chercher ma bible. Je fis une courte prière et j'essayais de m'endormir, malgré les violents maux de tête que j'avais.

Les jours qui suivirent furent pire pour moi, car je perdis l'appétit et ma bronchite fit son grand retour. Si pendant ma tendre enfance je toussais simplement, cette fois j'avais du mal à respirer, mes crachats étaient tout rouges, teintés de sang. Et j'avais tellement maigrit. On me fit interné une fois de plus et le médecin dit à mon tuteur que je souffrais d'une bronchite aigu qui était entrain de basculer à l'asthme.
Ninio fit tout son possible pour que je me rétablisses. Il renvoya un de ses voyages d'affaires pour s'occuper personnellement de moi. C'est lui qui me portait dans ma chambre et me ramenait.
Toute cette sollicitude me rendait perplexe, vu tout ce qui m'avait été conté par ma défunte mère et mon frère à son sujet. Mon affection pour lui grandissais au fil du temps au point où je le considérais comme le père que j'avais perdu trop tôt.
Je ne saurai vous dire que c'était une erreur, car malgré tout ce qu'il a pu faire et les découvertes macabres le concernant, je le considère toujours comme mon père. En parlant de découvertes macabres.
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Un été 2002

Venant de rentrer du pensionnat dans lequel Ninio m'avait inscrit avec ses enfants au fin fond de Rio, mon tuteur me dit qu'on devait se rendre à l'hôpital afin de se rassurer que mon intimité était intacte. Je vous dirai déjà qu'une grande complicité nous liait, alors je trouvais normal de lui parler de ma toute nouvelle puberté, si je craquais pour un mec ou pas ou encore si j'avais eu à flirter avec un garçon.
Ce que je ne savais pas c'est que derrière cette complicité se cachait une perversité de haut niveau et à la limite incestueuse.
Un soir alors que la veille il me dit qu'on irait le lendemain à l'hôpital pour se rassurer que j'étais intacte, je reçu sa visite dans ma chambre. Il tenait une banane entre ses mains.
- Rosa tu te souviens je t'ai dit que nous devons nous rendre à l'hôpital, ( je lui fit oui par la tête) eh bien, j'ai changé d'avis je vais le vérifier par moi même, tu sais les genycologues nous bouffent de l'argent inutilement. Je vais procéder avec cette banane. Tu vas enlever ta culotte.
J'avais envie de protester mais je n'arrivais pas à comprendre comment je me retrouvais couchée sur le lit avec un bout de banane essayant de trouver du passage entre mes jambes.
- très bien je vous que tu dis la vérité, c'est bien ma fille au moins toi tu me rends encore fière de toi.( Ensuite je le vis faire déposer la banane et sortir sa nudité de sa culotte en me disant)
- n'aie pas peur Rosa vient j'aimerai que tu le touches( je fis un non avec ma tête, et je refusais de m'approcher de lui, la peur me saisit et je n'avais qu'une seule envie m'enfuir et de crier, je pense qu'il le perçut d'ailleurs car il retroussa sa culotte et se retourna pour s'en aller, cependant il me dit)
- je t'interdis d'en parler à qui que ce soit, ça doit rester un secrets entre toi et moi sinon je te laisse imaginer la suite.
Cet événement me laissa un goût amer et j'eus très peur, je ne pouvais en parler à personne.
Ma délivrance, cependant vint à travers sa fille qui était ma cadette, qui lors d'une discussion me confia que son père là violait tous les soirs au vu et au su de sa maman. Je me sentais horrifiée, car je venais de comprendre que si avec moi il n'avait pas pu arriver jusqu'au bout de sa besogne, il ne reculait devant rien, et malgré ce visage de papa très parfait et aimant se cachait un véritable monstre et d'une façon ou d'une autre j'allais dénoncer ses agissements.

Le mois suivant je décidais d'aller vivre chez mon oncle Gerardo le frère à ma défunte mère. Ninio, était réticent mais ayant comme alibi que son épouse Marisa me détestait, je provoquais une dispute entre elle et moi qui obligea ce dernier a m'envoyer rapidement chez Gerardo à juruti.

la fille aux pouvoirs mystérieux Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant