Partie 40

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Comment j'ai pu me faire avoir aussi facilement ?

Il a profité de la situation ....j'ai vraiment manqué de vigilance sur ce coup. J'étais prise par l'émotion et il en profiter pour me dominer.

La raison voudrais que je ne laisse pas paraître mes émotions car il est avant tout un suspect. Ma conduite donne raison à Senghor , " L'émotion est négre , la raison est Hélène"

Résultat, je suis dans le coffre da sa voiture les mains et les pieds  liées  la bouche bâillonnée.

Je priais intérieurement pour que les deux agents de sécurité retrouvent notre piste.

Même dans le coffre je pouvais savoir qu'il sortait de la ville.

L'homme que j'ai eu en phase de moi il y'a quelques minutes n'a rien à avoir avec celui que j'ai connu. Il est devenu quelqu'un d'autre et son geste ne fait que confirmer les soupçons sur lui.

Je sens la voiture s'immobliser au bout d'une cinquantaine de minutes au cours desquelles il avait tourné deux fois à gauche et trois fois à droite. Si mon sens de l'orientation ne me trompes pas je sais exactement où on se trouve.

Malheureusement je n'ai aucun moyen de prévenir les autres. Il avait prit et mon téléphone et ma radio de service.

Je sens ses pas se rapprocher du coffre signe qu'il va bientôt l'ouvrir, je me prépare alors en conséquent...

- Tu es tellement imprévisible que ça en devient prévisible dit il en se mettant sur le côté.

Il me tire par les pieds que j'avais l'intention de lui lancer là où vous savez.

Pour survivre tous les moyens sont bons !

- Hun...hun....hun...essayais je de parler.

- Ne te fatigue pas à parler , j'ai pas besoin que tu parles juste que tu m'ecoute.

- Hun...

Il venait de me porter en sac à patate, toujours en forme à se que je vois.
Arrivé dans une grande salle vide il me pose sur une chaise.

- Ma Neyla, toujours aussi tenace...... et belle.

Et toi putain avais je envie de dire .

Beaugoss un jour beaugoss toujours !

Un beaugoss diabolique souffle ma conscience.

- Je vais te détacher mais avant.....attends que je fasse ça d'abord.

Sans prévenir il me prit dans ses bras et me sert fort très fort pendant un moment.

Ce que j'ai ressenti pendant notre étreinte?

Ce que j'ai toujours ressenti dans ses bras musclés et doux.

- Ce plaisir que je ressens en ce moment fait partie des choses qui m'ont fait revenir. En espérant beaucoup plus...

Je retenais mon souffle de peur qu'il entende les battements affolés de mon cœur.

- Je suis fière de ce que tu es devenue, mon produit voilà ce que tu es. Nous avons certes reçu la même formation mais je t'ai en même temps façonner et de quelle manière.

Je le connaissais assez pour savoir que derrière tout son discours se cache une vérité amère qu'il se garde de me dire..

- Notre amour est pour moi comme ce drapeau qu'un soldat ne lâche jamais même au prix de sa vie il y tient . J'y ai tenu ma Neyla...le lâcher tomber serait synonyme de défaite et tu sais que je ne perds jamais.

IrréversibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant