CHP 17*

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Il montait prendre une douche rapide. Et filait au bureau.

Pendant la journée, l'image de Julia lui venait parfois à l'esprit. Tourmenter entre le désir qu'il ressentait pour Julia et l'amour qu'il avait pour sa femme. Il n'était pas très sûre de sa décision. Avait t-il fait le bon choix?

Il bafouait ses pensées de son esprit en reprenant le travail là où il l'avait laisser.

Sans un instant, Oliver examinait tout les dossiers à la loupe, l'an dernier l'un de ses comptables avait détourner une grosse somme alors pour plus de sécurité, il les analysait lui même avant de les confier aux comptables. Plus le temps passait et plus son inspiration diculpait au point de ne pas voir le soleil se coucher.

Alors que sa secrétaire venait lui souhaiter une Bonne soirée, Oliver ne lâchait aucune miettes des détails.

-- besoin de quelque chose avant que...

-- non vous pouvez rentrer. Je peux me débrouiller. Coupa t-il la tête dans les dossiers.

-- au-revoir monsieur.

-- bonne soirée. Amanda.

Elle refermait la porte du bureau et s'en allait.

∆∆

Bientôt 22h et Oliver ne rentrait toujours pas, elle avait tenter de le joindre mais lui n'avait pas décrocher , il n'avait même pas prit le temps de répondre aux messages. Elle regardait LS rue depuis le balcon dans l'espoir de voir sa voiture se garer sous l'immeuble mais non, se ne fut pas le cas. Puis elle se décidait de dormir, peut être qu'il était simplement retourner chez lui.

Pourquoi s'était t-elle imaginer qu'il reviendrait d'ailleurs ? Julia se sentait bête d'avoir penser une chose pareille. Elle refermait la porte du balcon avant de regagner sa chambre.

À présent, le silence total, le froid et la solitude avait de nouveau prit possession de sa chambre. Caressant sa blessure presque guérir, Elle se mit à penser a toutes ses personnes qui jadis avait fait partie de sa vie, ses personnes à qui elle s'était attacher facilement mais qui hélas, étaient parti. Ses pensées remontait vers madame Griselda, cette vieille bonne femme qui l'embetait un peu trop au point de faire de l'appartement de Julia son petit coin de repaire.

Ses yeux s'humidifiait à mesure qu'elle pensait à ses choses folles qu'elle avait ou faire pour cette vieille. Et les larmes se mirent à couler, elle pleurait tout son chagrin par ce que désormais elle sera seule les matins à prendre son petit déjeuner. Déjà habituer à la solitude , Julia ne supportait pas le fait d'avoir été réconforter seulement le temps d'une nuit.

Puis des coups se fit entendre depuis le salon. Elle restait silencieuse quelques seconde histoire de mieux comprendre d'où venait se bruit. C'était bien à sa porte qu'on frappait, elle se levait en enfilant ses sandales de chambre avant de se précipiter au salon.

-- qui es ? Questionna t-elle d'une voix hésitante.

-- Oliver.

Son coeur s'évanouissait l'instant d'une seconde avant de se relever pour se jeter contre sa poitrine. Elle s'arrangeait nerveusement les cheveux.

-- qu'es ce que tu veux?

-- ouvre moi la porte Julia.

-- non.

-- Julia, ouvre moi la porte j'ai dit.

SZ voix devint plus dur , cette fois ci, elle ouvrait la mine serrer. Sans même prendre la peine, ne serait-ce que pour lui dire bonsoir, elle tournait les talons pour regagner sa chambre.
Il se débarrassait de sa tablette puis la rejoint.

Il refermait la porte , ayant entendu les pas se rapprocher, elle tournait la tête vers la gauche.

-- désolé j'avais beaucoup de boulot.

-- tu n'as aucun compte à me rendre nous ne sommes pas marier. Répond t-elle sèchement.

-- tu peux bien arrêter avec tes gamineries ?

-- bonne nuit Oliver.

Il avait bien compris que dorénavant, il devait s'emmener avant 21h, sans trop insister, il partait prendre une douche puis partait en cuisine grignoter quelque chose.

Il ouvrait le réfrigérateur et sortit deux oeufs qu'il frit au plat avant de passer à table. En dégustant son repas. Oliver se remit à penser à Adriana, elle ne quittait pas ses pensées, peut importe ce qu'il faisait, elle revenait encore et encore dans sa tête. Il Tournait la tête en direction de la chambre de Julia et voilà la confusion, ce ne savait même pas pourquoi il était ici.

Sa ne faisait que quelques jours qu'il connaissait cette femme et pourtant il ressentait ce petit besoin d'être avec elle. loin d'être de l'amour, le sentiment qu'il avait pour Julia, n'était ni de l'amour, ni de l'amitié. Sans trop chercher à comprendre , il se levait de table en débarrassant. Enfin de compte il vallait mieux ne pas trop se poser de question au risque de se perdre.

Il retournait dans la chambre après avoir fait sa vaisselle. Il l'a trouvait endormie et remarquait aussi en s'approchant un peu de son oreiller qu'elle avait pleurer. Il lui caressait tendrement la joue avant de coucher derrière elle en l'a serrant fort pour qu'elle comprenne qu'il était encore là.

Elle ouvrait les yeux en plein milieu de la nuit. Cherchant la lampe de la main, Julia constatait que Oliver n'était pas rentrer chez lui. Elle lui avait pourtant faire comprendre qu'il n'avait plus rien à faire ici. Elle ôtait délicatement sa main autour de sa taille pour ne pas le réveiller.
Elle sortait hors du lit et se rendait en cuisine pour prendre un verre d'eau.

Elle se posait dans le canapé histoire de réfléchir aux événements de ses derniers jours. Elle avait grand besoin de passer en boucle certains scénario pour faire le tri, l'apparition de Oliver, le décès de madame Griselda, sa nouvelle liaison avec ce parfait inconnu et ce petit truc qui naissait au fond d'elle. Plongée dans ses pensées, elle ne sentit pas les bruits de pas approché vers elle. Mais lorsque Oliver posa la main sur son épaule, elle tressailli de peur.

-- qu'es ce que tu fais là ?

-- je... J'ai ... J'avais besoin de réfléchir.

Il s'installait près d'elle pour lui prendre la tête entre les mains, aussitôt, son rythme cardiaque s'accélérait lorsque son regard vert plongeait dans le sien.

Il connaissait déjà le sujet de sa réflexion, cependant il ne voulais pas enfoncer le clous dans la plaie. Il lui prit la main pour la conduire jusqu'à sa chambre.

Assis sur le lit près d'elle , il attendait qu'elle s'en dorme.

-- dis moi. Oliver.

-- vas y

-- tu ne me cache rien?

DERNIÈRE DANSE ( Tome I & II )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant