CHP 18

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Cette question sonnait haut et fort dans ses oreilles.

-- pourquoi cette question tu crois que je te cache quelque chose ?

-- tu n'as pas de petite amie ? Une femme , une fiancée?

-- euh...

Il ne savait quoi répondre, ni même comment réagir. Cette question était très mal venue, elle le fixait longuement en espérant avoir une réponse mais son silence était logique, il n'était pas seule , du moins, elle n'était pas seule.

-- je vois, je comprends.

-- Julia.

-- rentrez chez vous monsieur CONRAD.

elle venait une fois de plus de le geler, son rejet lui fit un petit pincement au coeur.

-- ce n'est pas ce que tu crois Julia.

-- ah oui? Vous êtes rentrez chez moi...

-- arrête de me vouvoyer.

-- sortez de chez moi.

Il levait du lit pour enfiler son pantalon. Cependant il restait toujours près du lit sans s'y asseoir.

-- tu penses vraiment que si j'avais une autre femme, je serai venue ce soir en abandonnant ma soit disant femme dans son lit? Je suis peut être le mal incarné, mais j'ai encore une dignité. Si j'ai voulu qu'on construise notre relation en douceur c'est par ce que j'ai encore des principes.  Je te laisse réfléchir pendant ce temps là, je rentre chez moi.

Il tournait les talons et s'en allait. Elle avait voulu le retenir mais jamais elle ne s'abaisserait a supplier un homme. Elle enfonçait sa tête sous sa couverture en gémissant.

∆∆∆

La nuit n'avait pas été rose, le soleil se levait peu à peu mais Julia restait au lit jusqu'à ce que l'envie d'uriner vienne la sortir de force du lit.

Elle s'enfermait dans la salle de bain une bonne vingtaine de minute et lorsqu'elle revenait , elle fut agréablement surprise de voir Oliver assis au bord du lit. Comme il lui faisait dos, Julia s'approchait tout doucement de lui.

-- bonjour.

-- bonjour Julia. Répond t-il d'un ton neutre

Elle remarquait aussi qu'il avait les vêtements de la veille. L'explication la plus logique etait qu'il n'était jamais parti. Son coeur sautullait dans sa poitrine, joyeuse qu'il soit rester, elle faisait le premier pas vers lui.

-- je suis désolé de t'avoir blesser. C'est que , je ne sais pas. Je crois que je commence à m'attacher à ta présence et...

-- prends une douche, on part chez moi. Déclare t-il d'un ton froid.

-- Oliver ?

-- je j'attends au salon.

Sans un mot, il Sortait de la pièce en laissant la jeune femme bouche béante, elle n'avait même pas terminée ses excuses. Qu'es ce qui lui prenait à ce dernier?
Elle filait dans la salle de bain et revenait un quart d'heure plus tard.

Elle sortait un Jean slim qui moulait ses fesses t-shirt fendu sur les côté, une veste en Jean et une écharpe. elle s'habillait rapidement avant de lisser ses long cheveux qui lui tombait à présent sur les hanches, elle mettait des bottes et rejoignait Oliver.

Elle retrouvait Oliver au salon affalé dans le canapé. Il levait le regard vers elle, l'admirait quelques secondes avant de se relever. Leurs corps s'étaient effleurer au passage mais il feignait de ne pas avoir envie de la toucher. Il prit ses clés ,ses affaires et sortait de l'appartement. Elle en fit de même avant de le suivre.

Pendant le trajet, Julia ne cessait de se poser des questions. Pourquoi l'emmenait t-il chez lui a cette heure du matin ? Et pourquoi ne lui avait t-il pas adressé la parole ? Elle commençait à se faire des idées.
Elle jetait des regards de temps à autre vers lui histoire de voir l'expression de son visage. Puis après une heure de trajet, la voiture garait devant une somptueuse villa. Il descendait de la voiture pour lui ouvrir la portière.

Elle détaillait les lieux , surprise de voir une aussi grande maison, tout semblait calme, bien trop calme d'ailleurs lorsque Oliver lui ouvrit la porte d'entrée.

L'intérieur était à coupé le souffle, tout était beau et propre on croirait même qu'on astiquait les vitres chaque seconde. Il y avait quelques tableau accroché au mur peint en gris ainsi que quelques pots de fleurs posé dans les recoins du salon. Il passait une main dans son dos l'invitant à rentrer. Elle restait bouche béante en observant le luxe dans lequel il vivait.

Une dame d'une quarantaine d'années sortait d'une autre pièce qui devait certainement etre la cuisine.

-- oh monsieur.

-- bonjour Norma.

-- Je me faisais du soucis pour vous, Erick dit ne pas vous avoir vu depuis trois jours.

-- j'étais avec Julia. Ah j'oubliais, Julia je te présente Norma , Norma voici Julia... Ma petite chérie. Ajoutait-il à la fin de la phrase.

Par cette présentation, Oliver donnait clairement des consignes à Norma, des consignes qui lui interdisait formellement de trop ouvrir la bouche, le nom de Adriana devait rester anonyme tant que Julia restait dans cette maison.

-- enchantée de vous connaître mademoiselle. Fit t-elle avec un large sourire.

-- Norma tu pourrai me faire un petit déjeuner...

-- je vais le faire. Protesta Julia.

-- non, ont à des choses à se dire toi et moi. Norma va s'en occupé.

Il lui pris la main pour la trimballé jusqu'à sa chambre. Lorsqu'il ouvrit la porte , elle failli tomber à la renverse, sa chambre à elle était grande mais celle là l'était encore plus, elle faisait carrément cinq fois la sienne pour ne pas trop exagéré, elle était vaste et bien trop ranger.

Elle y pénétrait en hésitant un peu.

-- fais comme chez toi je vais prendre une douche.

Une fois seule, sa curiosité l'emmenait à ouvrir toute les portes présente dans la pièce. Elle comptait un dressing room assez grand pour faire sa cuisine, un bureau , et une autre qui donnait sur un large balcon.
Elle fut même tenter de s'allonger sur le petit lit installé au coin du mur . De là, elle pouvait admirer le jardin.

Elle se demandait bien à quoi lui servait tout cet espace , ce grand lit pouvait accueillir 4 personnes, ce vaste salon et toutes les autres pièces qu'elle n'avait pu visiter. À quoi bon avoir tout ça si au final on n'a personne ? Après tout elle n'avait vu qu'une dame qui devait être sa domestique, pas de famille, pas d'enfant même pas de chiens. Sa vie devait être bien triste. Plongé dans ses pensées elle ne le vit pas arrêter au seuil de la porte.

-- elle te plaît ?

DERNIÈRE DANSE ( Tome I & II )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant