TOME III

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-- je...

-- oui tu n'a pas penser aux conséquences... Et tu n'a voulu écouter la voix de la raison. Répondit t-il rude.

Julia se mordait la lèvre frustré que son frère soit aussi dur avec elle. Elle avait pourtant espérer qu'il l'a soutienne.

-- dans cette histoire, je t'avais pourtant dit et redit qu'il ne s'agissait pas de toi seul. N'oublie pas que chaque fois que tu essayera de faire du tord à monsieur Conrad, c'est la petite qui en souffrira.

-- je n'y arrive pas... Je n'arrive pas à lui pardonner.

-- et je te demande pas de le faire... Sharon à besoin de son père et toi mieux que quiconque connaît l'état de santé de ta fille. Tu es tellement égoïste que tu ne pense qu'a petite vengeance personnelle.

-- Oliver... Cet homme m'a trop faire souffrir..je ne peux pas lui pardonner.

-- très bien. Alors fais comme bon te semble et s'il te plaît ne vient pas chialer dans mes bottes lorsque les choses ne tournent pas en ton avantage. Je suis flic et non psychologue. Répondit t-il avant de raccrocher l'appel.

Julia en fut choquer au point de laisser sa bouche grandement ouverte après même qu'il ait raccrocher. Jamais Samuel ne s'était permis de lui parler ainsi même quand elle faisait des bêtises au lycée.
Elle se passait nerveusement une main dans les cheveux puis se levait du canapé pour essayer de prendre l'air. Elle tournait en rond en attrapant les hanches complètement perdue. Elle était consciente que la haine la détruisait intérieurement.

Oliver lui avait tout prit et maintenant, il voulait aussi lui prendre l'affection de sa fille et celle de son frère. Jamais, il pouvait encore crever car jamais les choses ne se passeront ainsi.

*******

Samuel était rester songeur devant la cheminer. Il regardait les flammes crépiter le bois et vit en elles toute la haine que portait Monica à Oliver. Il se demandait bien si un jour, ce sentiment qui lui empoisonnait l'existence allait prendre fin.

C'était clair que Monica avait changé. Ce n'était plus la même depuis 5ans déjà, la douleur avait fait d'elle une personne dénudés d'émotions. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle se moquait pas mal de ce que ressentait sa fille. Elle était même prête à sacrifier le bonheur de son enfant rien que pour arriver à ses fins, ceux de détruire pour de bon Oliver Conrad.

Samuel ne pouvait nier cette évidence, Julia avait besoin d'aide psychologique . Il restait assis dans le canapé jusqu'à ce que son épouse le sorte de ses songes.

-- mon amour... Il se fait tard.

-- humm.

-- c'est Monica qui t'inquiète?

Il soupira puis se levait pour fuir la conversation. Il ne voulait pas en parler car cette histoire le touchait énormément. Il pouvait dans chaque événements voir des traces de son douloureux passé.

--  Je lui ai donner l'adresse du père de Sharon et elle y aller pour récupérer la petite de force.

-- mais enfin pourquoi es ce que tu as fait ça ? Tu n'aurai pas du emmener Sharon là-bas chéri.

-- je sais, mais je ne supportait pas de voir ma petite princesses souffrir de la sorte. maintenant... Julia vient de m'annoncer que Sharon refusait de manger.

-- quoi? Et pourquoi ?

-- c'est clair qu'elle lui en veut. Et d'une part je suis tout aussi coupable.

-- bon alors parle avec la petite, elle fait tout ce que tu lui demande.

Samuel lâcha un soupir avant de détourner le regard navré.

-- non... Je ne vais pas le faire. Annonça t-il difficilement.

-- mais pourquoi ? Tu Connais bien l'état de santé de Sharon.

-- peut être que la seule façon de façon de lui faire comprendre que cette guerre n'a aucun sens, c'est de lui montrer qu'elle peut tout aussi perdre sa fille et à tout moment.

Son épouse restait inédite Car Samuel parlait avec tant de sérénité comme s'il n'avait pas conscience que Sharon risquait d'y passer.

-- Sami... Mais enfin mon amour

-- Sabrina, nous n'allons plus nous mêler de cette histoire. Laissons Monica le gérer.

-- mais ... Je ne comprends pas

-- vient, on va dormir.

Toujours recroqueviller sur elle dans le canapé , Julia pensait aux propos cru de son frère. Jamais elle n'avait jamais été autant seule, d'une part, elle voulait donner la chance à Sharon de connaître son père cependant, les événements du passé l'empêchait d'avancer. Elle restait coincé dans ses souffrance et refusait de voir le bonheur que pouvait lui faire voir la vie.
Elle se levait subitement puis décidait de laisser la nuit décider pour elle.

Elle partait directement dans la chambre de Sharon vérifier que tout allait bien avant de regagner la sienne.



Ce matin, il faisait mine d'être en pleine forme. Oliver se levait puis traînait les pas jusqu'à sa salle de bain. Les cheveux complètement en pagaille et les yeux endolori, il sortait de son lit pour faire de nouveau face à une journée qui s'annonçait catastrophique. En passant devant la glace géante, il constatait qu'il avait perdu tellement de poids qu'il ressemblait à un clochard. Ses yeux étaient tout enflé et sa peau déshydraté à force de penser.
Il détournait le regard complètement dégoûté de sa propre image pour se prendre une douche.

Après avoir terminé, il retournait dans la chambre sans même nouer une serviette à SS taille et puis de qui pouvait t-il se cacher? Il était seule dans cette chambre. À peine avait t-il traverser le seuil de la porte qu'il vit coucher au pied du lit bob le compagnon de Sharon.

Il sursauta surpris et honteux que le chien le découvre de sa nudité. Aussitôt, il ouvrit son armoire prendre un short qu'il enfilait à la hâte.

-- toi alors... Tu étais là toute la nuit?

-- et puis pourquoi es ce que je te parle ? Tu ne pourras même pas me répondre.

Il s'avançait d'un pas lourd vers le lit avant de s'asseoir épuisé. Le chien se levait le rejoignit sur le lit.

-- puff Sharon est partit. Annonça t-il la gorge noué.

-- je ne l'a reverrai plus jamais. Tu sais, parfois je n'ai qu'une envie,le suicide par ce que je souffre tellement depuis ses cinq dernières années, ma vie n'est que cauchemar, j'aime une femme qui me haïe, et j'ai un enfant que j'avais renier dans le passé.  Je suis tellement fatigué de...

Alors qu'il parlait, Oliver sentait son cerveau s'alourdir, il avait là des pensées suicidaire et lorsqu'il détournait la tête, il vit à son chevet, sa boite de pilule antidépresseurs. Il se levait comme téléguidé et s'agenouillait face à la table.

Les mains tremblantes, il se saisit de la boite de pilule à moitié remplit. Il l'ouvrait tout doucement et renversait une Bonne quantité des médicaments dans sa paume.

Il regardait les médicaments dans sa paume en se demandant ce qu'il faisait maintenant. Étais ce la bonne solution ?

Si tu fais ça, tu n'auras plus aucune chance de revoir ta fille et Julia ne te pardonnera jamais de l'avoir rendu orpheline. Ne fais pas ça garde la foi Dieu ne t'oubliera pas. Patiente encore, juste un peu.

Mon vieux qu'es ce que tu attends ? Vas y avale les. Ta fille elle est morte c'est fini, tu ne l'a reverra plus,  Julia te haie bien trop pour t'accorder un chance et toi? Tu vas rester là à attendre un miracle qui ne se produira jamais ? La mort est l'unique moyen de te faire pardonner. Vas y avale les.

Vas y

Vas y

Tu y es presque.

Il levait la main en repensant à tout les bon moments qu'il avait pu passer avec Julia et cette soirée merveilleuse partager avec sa fille. C'est sur ses dernières pensées qu'il engloutissait tout les médicaments dans la bouche.

DERNIÈRE DANSE ( Tome I & II )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant