huit*

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Elle en restait muette comme si elle avait attendu quelque chose qui venait un peu trop tard. Julia puisait sur elle toute sa réserve de force pour refouler les larmes qui emplissaient ses yeux. Elle ne voulait pas paraitre faible comme dans le passé, il ne fallait pas qu'elle faiblisse maintenant. Les mâchoires serré, la jeune professeur se reculait navré.

-- je... T'ai... Je te laisse voir Sharon quand tu veux Oliver...cependant je ne peux pas me permettre de...

-- juste une toute petite chance. Supplia t-il en refermant la porte les yeux larmoyant.

-- non...ne t'approche pas. Non! Ne me touche pas. S'écrit t-elle paniqué.

-- Julia... Qu'elle autre preuve dois-je te...

-- tu n'as absolument rien à prouver Oliver. Je ne t'en veux pas de m'avoir utilisé puis jeter comme une vulgaire chaussette , je ne t'en veux pas d'avoir choisir de n'aimer que ton épouse, de m'avoir demander d'avorter de notre enfant... Je n'était que ta maîtresse après tout, tu ne m'avais rien promit, pas d'amour, pas de bonheur, pas de foyer. alors par pitié arrête. hurlait t-elle avec toute la rage qui l'asphyxiait

À ce rappel, Oliver baissait la tête honteux, le coeur déchiré et anéanti par ce passé qui le hantait depuis 5 ans. Il s'en voulait tellement de lui avoir dite une chose pareille ce jour là, s'il avait sut quel était réellement enceinte et qu'il ne s'agissait pas d'un simple chantage de femme désespéree,jamais il lui aurait pas demander de se débarrasser de cet enfant. il n'avait pas voulu lui faire ce mal car même si à cette époque il ne l'aimait pas, il lui vouait un grand respect et surtout de la reconnaissance.

-- je ne t'en veux plus... J'ai fini par comprendre que je me pourrissait l'existence en haïssant un homme qui ne méritait même pas que...

Elle essuyait ses larmes avec courage avant de reprendre.

-- je suis peut être hostile avec toi, mais je ferai des efforts.

Il ne répondit pas car ses mots étaient plus tranchant que toutes les sabres réuni.

-- Sharon et toi êtes tout ce que j'ai Julia... Vous êtes tout ce qui me reste.

-- Sharon est ta fille peut importe ce qui s'est passé entre nous... Je ne t'interdirait plus de venir la voir , tu pourras passé quand tu veux cependant, ne pense que toi et moi sa sera comme avant. On prend de l'âge et on n'a plus la même façon de voir les choses. Je n'ai certes pas envie de te sentir, je te deteste toujours autant mais je ferai des efforts pour ma fille.

Elle ouvrait de nouveau la porte avant de lui demander de s'en aller le coeur transpercer.

-- j'espère qu'un jour tu arriveras à me pardonner. Murmura t-il avec les dernières forces qu'il lui restait.

-- j'espère surtout qu'un jour, tu arriveras toi même à te pardonner Oliver.

-- je suis désolé Julia...

Elle refermait la porte alors qu'il était rester en face d'elle. Adossé contre la porte elle relâchait enfin son souffle et la douleur qu'elle peinait à retenir depuis le début de la soirée. c'était trop fort, on disait que la douleur rendait plus fort mais malgré toutes ses années de cauchemar et de souffrance perpétuel, Julia n'avait pu devenir plus forte, emmène était toujours cette jeune fille inoffensive et vulnérable.

Oliver était rester debout derrière la porte en espérant qu'elle lui ouvre , il l'avait entendu gémir de douleur de l'autre côté de la barrière en bois, il avait sentit son chagrin comme si elle faisait parti de lui. Il pouvait à présent ressentir cette douleur qu'elle avait au fond, il l'a partageait lui aussi, Tout son être était dévasté car tout ce qu'il voulait c'était de lui faire oublier toutes les traces de son douloureux passé. Il touchait la porte devenue froide et puis le cœur déchirer, il se résignait à rentrer chez lui.

Seule dans son lit, seule dans cette nuit d'hiver, seule à pleurer le chagrin de ce amour empoisonné quel portait tout au fond depuis leur première rencontre. elle detournait le regard mais ne vit rien que du vide, seule comme jamais elle ne l'avait été, Julia fixait son plafond sans même avoir la force de pleurer. Elle était lasse, épuisé, malheureuse, maudite. La haine la consumait tout doucement.

Elle se levait du lit avec cette envie de tout rogner jusqu'à se rompre les mains. Désormais En face du mur, Julia voyait défiler tout les événements de sa vie, ses plus grandes douleurs et déception et puis d'un sec, elle frappait le mur, la douleur dans sa main fut tellement vive qu'elle en lâchait un cri. Elle lança un deuxième coup et cette fois, elle semblait en tirer plaisir a se faire elle même mal, elle continuait de frapper jusqu'à ce qu'elle n'ait plus la force de continuer. Les mains toutes en sang, la jeune professeur s'écroulait par terre.

Coucher à même le sol, Oliver pensait et répensait à comment ils en était arriver là, il avait pourtant une belle carrière, une maison de rêve, une réputation sans tâche. pourquoi tout avait t-il basculé subitement ? Quel miracle devait t-il se produire pour enfin être heureux. Étais ce ça, ce qu'on récoltait pour avoir faire souffrir une femme? une femme qui nous avait aimer de manière désintéressée . Il en avait connu tant, pourquoi donc Julia? Pourquoi être la cause de toutes ses tortures? Combien de temps devraient t-il souffrir pour un jour espérer avoir une vie heureuse avec sa famille?

Il scrutait sa chambre la tête étourdi, et quand ses mauvais esprits lui chuchotait des choses démoniaque. Il se trainait jusqu'à son lit et puis s'inclinait pour faire sortir sa bouteille de Jack qu'il avait dissimulé à l'insu de sa mère.

Le visage en Sueur, Oliver contemplait la bouteille avec un sourire mesquin. Que faisait t-ils ?

Il faut que je me soulage...
Je dois boire.
Rien qu'une petite goutte...
Rien qu'une toute petite.

Il ouvrait la bouteille d'une main tremblante puis s'adossait contre le lit, la main déjà lever, Oliver approchait la bouteille de ses lèvres et puis doucement, il bu une gorgé. L'alcool chaude ruisselait dans sa gorge, elle le soulageait mais...

L'image de sa fille lui venait en tête comme un flash. C'est a ce moment là qu'il se rendit compte de son erreur. Il jetait loin de lui la bouteille d'alcool en mumurant.

Pardon ma chérie... Pardon, je veux être en vie pour maman et toi.



La lumière du jour l'obligeait à se lever. Le corps douloureux après sa nuit passer au tapis, elle se levait malgré elle pour lui faire un petit déjeune copieux à sa fille.

Lorsqu'elle servait son jus de fruit, Sharon aperçu les mains endolories que sa mère essayait de dissimuler.

-- maman...?

-- oui ma chérie.

-- pourquoi es ce que tu as les mains blessé ?

elle hoqyeta surprise qu'elle ait aperçu ses bleu malgré l'agilité avec laquelle elle ouvrait. elle eut un rire nerveux avant de répondre.

-- rien ma chérie. Mange, aller avale ton repas et on ne parle pas la bouche pleine.

-- maman ?

-- oui Sharon.

-- pourquoi tu as les yeux...

-- mange... Mange. Coupa t-elle en balbutiant

-- maman... Papa... Il va revenir n'est-ce pas ?

-- euh...

-- pourquoi es ce que tu déteste mon papa?

-- chérie... Ce sont des histoires de grands.

-- pourquoi... Tu ne l'aime plus papa?

-- Sharon arrête. Répond t-elle irrité.

-- tu t'es battu avec lui?

-- ferme là !!! Ferme là... Hurla t-elle en frappant la table.

DERNIÈRE DANSE ( Tome I & II )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant