DERNIÈRE DANSE ( Tome I & II )

XVII

Comme un mirage, le beau milliardaire clignait plusieurs fois des yeux pour s'assurer qu'il n'hallucinait pas. Bouche grandement béante et yeux exorbitant, il considérait la femme en face de lui sans le moindre petit courage.
Ayant perdu tout son équilibre, il vaciller avant de se ressaisi rapidement, cependant son malaise n'était pas passé inaperçu.

-- Ju...Julia? Balbutia t-il en s'essuyant lentement les mains sur le tablier.

-- où est ma fille ? S'enquit la jeune femme sur la défensive.

Dans son regard, Oliver pouvait voir une flamme incommensurable de haine à tel point qu'il se  recula apeuré. Jamais il n'avait vu autant de rancœur en une personne. Il savait que rien n'arrêterai cette femme.
Ne sachant quoi donner comme réponse, Oliver se raclait nerveusement la gorge puis déglutit péniblement sa salive. Ses lèvres fut soudainement toute sèche et sa peau d'une couleur cadavérique. Comme s'il venait de voir en vrai son plus grand cauchemar.

Il ouvrit la bouche puis la refermait sans avoir pu articuler la moindre petite phrase.

-- où est ma fille ? Où est-elle ? Répète cette fois avec l'envie de lui asséner un coup.

-- Sharon... Elle... Elle dort. Répond t-il avec un ton neutre qui trahissait sa nervosité.

Sans avoir été inviter à rentrer, Julia le bousculait sauvagement avant de s'élancer dans la maison. Ne sachant quel chemin emprunter dans cet immense salon, elle scrutait le haut des escaliers en cherchant une petite piste qui l'emmènerait à sa fille.

-- Sharon dort. Fit t-il en se tournant.

Oliver refermait la porte puis accouru pour essayer de la calme même si c'était chose casi-impossible.

-- Julia... S'il te...supplia t-il en voulant l'approcher.

Elle se tournait vivement et lui adsesa une gifle assez violente pour faire vaciller un géant.

-- ne m'approche plus jamais imbécile.

-- tu vas réveiller...

-- je veux ma fille... Je veux la voir maintenant.

-- je sais... Tu peux patienter là qu'elle...

-- qui? Qui es ce qui t'a donner ce droit? Tu n'es personne, personne dans sa vie. Cria t-elle de plus belle en lui coupant à chaque fois la parole.

Norma après avoir entendu tout les cris se précipitait au salon. Elle ne fit en aucun cas surprise de voir la mère de Sharon et surtout dans ses états. C'était prévu qu'elle débarque faire un véritable scandale.

-- madame...

-- ne vous approchez pas de moi. Vous êtes tout deux pareil. Maintenant rendez moi ma fille.

-- Norma va chercher la petite s'il te plaît. Ordonna Oliver le visage renfermé.

Même s'il était anéanti par le fait de l'abandonner de nouveau , il était quand même heureux d'avoir ou passer ses quelques petites petites heures en sa compagnie, son parfum de lait lui manquera cependant il aura au moins su à quoi ressemblait sa fille

-- écoute moi bien... Sharon est ma fille. Ma fille!! Fit t-elle en se frappant la poitrine comme pour lui dire qu'elle était la seule à la concevoir.

-- je ne mérite aucune clémence de ta part... Julia, je... Je t'ai fait beaucoup de mal et tout ça, je le mérite.

-- et pire encore . Tu n'es qu'une sale ordure... Tu m'a baiser et ensuite tu t'es barré ton mannequin. Par ce que je n'était pas assez bien pour toi! Vous nous avez abandonné mon enfant et moi.

-- jamais je n'aurez oser te demander d'avorter. J'étais... Sous pression. J'avais beaucoup trop de pression. Toi même savait à quel point...

--oh je vois en pris fermez la. Les morts ne parlent pas. Vous n'existez depuis l'instant où vous m'avez tourner le dos après m'avoir prit toute mon humanité. Vous êtes la cause de ce que je suis aujourd'hui.

Ses paroles étaient rempli de haine à tel point qu'il pouvait les sentir lui déchirer la peau. Cette femme douce qu'il avait connu avait certainement brûlé dans un incendie et celle qui avait renaît de ses cendres était méconnaissable. Il avait tant de mal de la voir se noyer de se flot de rancœur. Julia méritait une meilleure vie et sa il le savait.

-- vas y... Dis moi tout, bas moi, maudit moi, je le mérite, je suis tellement désolé. Désolé de t'avoir tant faire...

-- non détrompez vous... Vous m'avez été d'une très grande utilité. Par ce que sans vous  je serai encore entrain de me faire duper par un autre. Mais aujourd'hui, je sais à présent que tout les hommes sont des ordures.

Il baissait la tête navre qu'elle ait du subir tout ça. Jamais il ne s'était mis à sa place mais il pouvait sentir à présent toute la douleur qu'elle portait.

Lorsque Norma descendit avec la petite, Julia s'empressa vers la viril dame, Sharon semblait encore endormie alors, elle arrachait sa fille dans ses bras et l'obligeait à s'arrêter.

-- ma chérie il faut qu'on rentre. Annonça t-elle tendrement.

Sharon bailla puis se frottait les yeux avant de reconnaître sa mère. Surprise mais heureuse de la voir, elle lui un gros câlin avec un grand sourire.

-- aller viens ma chérie.

Sharon regardait en arrière et vit son père arrêté vers les escaliers. Elle eut soudainement comme une impression de le quitter à nouveau lorsque sa mère l'obligeait à la suivre vers la sortie.

-- papa...

-- non ma chérie. Ton papa doit repartir alors il faut qu'on rentre à la maison. Lui expliqua sa mère.

Cependant Sharon ayant attendue tant d'année pour revoir son père n'était pas encore prête à faire face à une nouvelle séparation. Elle voulu lâcher le bras de sa mère maïs celle ci l'a serrait d'avantages en l'obligeant à avancer. La petite se mit à pleurer et Julia perdit le contrôle des choses.
Sa colère explosait face aux caprices de son enfant.

-- non! On rentre chez nous.

-- non... Je veux venir avec papa.

Julia ouvrit la porte et sortit de force avec la petite qui luttait pour s'échapper de la prise de sa mère. Les joues en feux, La jeune femme , priait son Dieu pour qu'il lui donne la force de son contenir. 

-- papa. Cria la petite le coeur déchiré.

Bien que anéanti, Julia se devait de continuer son chemin, jamais elle n'arrivera à accorder à Oliver la place de père dans la vie de sa vie. Que le bon Dieu lui pardonne de son comportement égoïste mais elle n'arrivait pas à faire autrement. Et se fut avec désarroi qu'elle traversa le jardin jusqu'à dans la cour.

-- maman pourquoi es ce que papa s'en va? S'enquit la petite en ralentissant.

-- par ce qu'il à beaucoup de travail.

Et ce fut à cet instant que Sharon fondait littéralement en larme. Bien que gamine, elle pouvait bien voir que sa mère l'a séparait de son père. Alors à cet instant, elle se mit à crier en appelant son père à l'aide.

-- sa suffit!!... Tu l'a ferme et tu me suis! Ordonna sévèrement sa mère.

-- non... Je ne veux pas.

-- Sharon...

-- non je veux mon papa. Insista sa fille.

Elle eut soudainement envie de tout claqué, ne pouvant contenir cette larve qui l'a rongeait depuis un bon moment, Julia baissait les yeux vers sa fille la main levé. Sa main s'abattait sur elle lorsqu'une autre main plus puissante l'a retenait.
Sa peau venait de détecter cette chaleur qu'elle reniait depuis tant d'année. Des millions de frissons l'a traversa et son cerveau lui cria qu'il était là. Oliver...