VII

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Samuel faisait monter les cartons au neuvième étage à l'aide de l'équipe de déménagement.

Julia quant à elle, rangeait les effets de Sharon dans la pièce d'à-côté. La petite gazouillait de partout en voyant sa nouvelle chambre peint en rose avec des dessins fleuri sur l'étendue du mur.

-- Sharon reste tranquille tu veux?

-- ma chambre!!! Ma chambre.

-- c'est pas vrai.

-- dis maman...

-- hum

-- tonton Sam reste avec nous?

Aussitôt que Julia lui répondit non, Sharon se mit à faire la tête déçue.

-- tonton Sam à lui aussi...

-- Non je veux mon tonton! Cria t-elle

-- Sharon ne fait pas l'enfant.

-- pourquoi ? Pourquoi es ce que je ne peux pas avoir de papa ? S'enquit t-elle à la fois frustré et en colère.

Julia lâcha l'ours en peluche car les propos de sa fille venaient de lui déchirer le coeur. Elle restait figé pendant un long puis elle ouvrait la bouche prête à se défendre puis se décidait enfin de compte de l'a refermée. Julia savait que rien de ce qu'elle pourrait dire ne pourras l'a combler. Voilà maintenant quatre qu'elle lui chantait les mêmes phrases du père qui reviendra avec plein de cadeau. La petite grandissait et elle ne pouvait plus avaler ses ragots.

Sharon chutait l'ours à ses pieds avant de se recroquevillé à l'angle du mur. Elle pleurait en silence tout son chagrin.

La jeune mère observait la douleur de sa fille sans pouvoir l'aider. D'ailleurs que pouvait t-elle faire?


Assis dans le noirceur total, Oliver sirotait un verre de Whisky en sz remémorant la scène du centre commercial. Il cherchait dans ses souvenirs les moindres petits détails pouvant répondre à ses préoccupations. Ses tourments devenaient de plus en plus insupportable , Oliver qui pourtant avait supporter la solitude durant 4ans, ne pouvait plus attendre un journée de plus. Il lui fallait impérativement Julia. Son médicament, le seul qui pouvait lui redonner sa joie de vivre.

Il se servait de nouveau un verre lorsque son téléphone se mit à vibrer. Un signal lumineux lui confirmait qu'il venait de recevoir une notification. Paraissesement, Oliver tendit le bras pour prendre son téléphone. Il le déverouillait sans trop attention quand soudain ses yeux s'illuminait.

Un mail de monsieur LOCK. Il cliquait aussitôt sur le message avec extase.
Oliver reçu une flèche en plein coeur lorsqu'il vit sur un cliché de Julia. Ce n'était d'ailleurs pas le seul, il y en avait une dizaine. Une prise à l'entrée d'une université, il remarquait que cet endroit se répétait sur plusieurs d'autres des photos.

Il inspectait à la loupe tout les autres détails. Puis tomber sur une photo plus choquante. Julia portant une fillette. Il reconnu aussitôt la gamine du centre commercial. Ma fille. Avait t-il marmonner. Il ne savait même pas comment cette dernière se prénommait. Il glissait effleurait du bout des doigts le visages des deux femmes sur son écran.

Il fermait les yeux heureux d'avoir eut ses photo. Soudain, son téléphone se mit à vibrer entre ses mains. Un appel entrant de l'un des détective. Il décrochait sans se poser de question.

-- allô.

-- désolé de vous appelez à cette heure...

-- ne vous gènes pas. Dites moi je vous écoute.

-- eh bien, je suppose que monsieur LOCK vous à envoyé les clicher?

-- oui bien-sûr... Qu'es ce qu'il.

-- nous avons travailler ensemble et analyser les détails les plus minuscule, et devinez ce que nous avons trouver.

Oliver n'était pas d'humeur à jouer au devin. Cependant, il se prêtait à ses devinette.

-- son lieu de travail ?

-- oui et mieux encore.

-- quoi...?

-- la garderie de sa fille et même son adresse...

Oliver bondi du canapé en heurtant la bouteille de Whisky qui se renversait. Cependant, il n'y prêtait pas attention.

-- dites moi...

-- à Belltown

-- euh... Vous vous... En sûre ?

-- elle à récemment aménager dans ce quartier avec sa fille.

-- oh mais... C'est magnifique!!! S'exclame t-il.

Olivet ne pouvait plus rester sur place, il devait bouger, danser pour se maîtriser. D'un pas aveugle, il s'élançait dans le salon en butant contre quelques meuble.

-- nous avons juger mieux de vous l'annoncer maintenant.

-- j'en vous remercie. ah vous ne savez pas ce que je ressens. Merci, infiniment merci.

-- heureux de vous avoir satisfait. Vous recevrez toutes les autres informations par mails.

-- merci. Vous recevrez tout deux un virement à la première heure.

********

Tôt le matin, Oliver téléphonait à son comptable pour le virement comme prévu. Sa nuit avait été tellement difficile qu'il n'avait pu fermer les yeux.

Oliver vérifiant encore son téléphone pour s'assurer qu'il n'avait pas rêver, Julia était bel et bien là, en plus à une demie heure de route. Elle était tellement proche qu'il voulu courir l'a retrouver. Il avait noter l'adresse sur le mur pour ne surtout pas la perdre. Il souriait et riait à la fois, sa joie était telle qu'il ne pouvait se contrôler.

Norma entrait dans le salon avec des paquets à la main. D'un pas rapide, Oliver l'aidait à les porter jusqu'à la cuisine. Il observait la vieille dame ranger les produits dans les placards avec un sourire aussi large qu'une piste de skateboard.

La vieille femme lui faisait des signes de la main qu'il ne voyait même car, il était très loin dans ses songes.

-- monsieur ça va ?

-- euh... Ah Norma tu n'imagine pas ce que je vais t'annoncer.

La vieille dame déposait la bouteille de lait qu'elle tenait puis prit place sur le siège.

-- je vous écoute monsieur.

-- j'ai enfin retrouver Julia. Annonça t-il en se frottant énergiquement le visage.

Norma cru d'abord à une blague puis vit l'impression de son visage qui n'avait rien de farceuse. Elle émit un cri de joie. Un cri tellement strident qu'Olivier se bouchait les oreilles.

-- oh... Vous l'avez vu? Avez vous pu lui parler ? Où es ce qu'elle est?

-- à... Mais non j'ai pas pu par ce que je ne crois pas avoir assez de force pour l'affronter. Je me contenterai juste de l'observer a distance. Fit t-il frustré.

-- mais non, ne dites pas ça, Je sais...

-- c'est trop dur Norma, tu pourras pas comprendre...

-- si je comprends bien... Vous avez la trouille d'affronter votre passé ?

-- je ne suis pas le seul dans cette histoire, Julia...

-- très bien... Alors j'irai à votre place.

Il tressailli face à son regard farouche. Elle n'avait pas l'air de rire la vieille. Oliver se levait navré. Sans répondres aux nombreuses questions de sa vieille domestique. Il quittait la pièce pour s'enfermer dans sa chambre.

Norma fixait l'horloge au mur en réfléchissant à ses prochains actes. Elle relâchait la bouteille puis s'arrachait le tablier avant de quitter la pièce à son tour. Elle n'avait pas besoin de plus, il lui avait déjà confier son lieu de résidence par maladresse, il ne lui fallait plus qu'à fouiller dans toutes les rues.

Elle prix un taxi pour Belltown...

DERNIÈRE DANSE ( Tome I & II )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant