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Aussi magique que soit leurs regards échangés, fatima se dépêcha d'y mettre fin car le sien n'en restait pas moins ...intimidant oui c'est le mot parfait.

Mais quel ne fût pas sa surprise la minute d'après, elle regrettait déjà d'avoir laissé les beaux yeux du roi pour celui de son soit disant cousin. Il donnait froid dans le dos . Le regard qu'il portait sur elle était mal saint, elle n'osait même pas s'imaginer le cours de ses pensées. Elle détourna les yeux pour se rendre compte qu'elle est la seule témoin de ce regard incongrue. Il n'avait pas le droit de la regarder comme ça surtout qu'elle est la future femme de son cousin, son roi de surcroît. Elle fît tout pour oublier son regard insistant sur elle, et se concentra sur la conversation qui avait repris entre les hommes. Ils parlaient de la date du mariage. Son cœur rata un battement quand le roi exposa son envie de le faire le plutôt que possible, il penchait même pour une semaine.

Il l'avait fixé en disant cela, avec une détermination qui lui est inconnue. Heureusement ou malheureusement ses oncles ainsi que son père à elle réussissent à le raisonner. Malheureusement car il a été simplement repoussé de trois semaines. Mais elle ne va se plaindre , elle avait un tout petit moi de liberté devant elle avant que sa vie ne vire au cauchemar.

Les yeux fixés sur ses doigts depuis un moment déjà au risque de croiser le regard des deux hommes devant elle, fatima était absente du reste de la conversation et priait pour qu'on continue de l'oublier jusqu'à la fin. Mais ça c'était mal connaître son future époux.

Roi: Mon oncle serait-ce possible que je parle à votre fille un moment ?

Elle releva aussitôt la tête vers lui, mais il fixait son père. Fatima vira donc le regard dans ceux de ses parents , elle  secoue la tête de gauche à droite discrètement pour ne pas qu'ils acceptent sa requête, la peur nouant son ventre.

Moussa : euh...je ne crois pas que ce soit une bonne idée, fatima n'a pas l'habitude de la présence des hommes

Cette dernière n'eut pas le temps de souffler ouf que sa joie s'évapora

Moulaye : mais qu'est ce que tu raconte là moussa, on parle quand même de son mari et...

Ibra: si je pus me permettre mon oncle, ils ne sont pas encore mariés et ma  soeur est très timide

Elle remercie son frère par le regard, mais le mektoub ne cesse de jouer avec elle depuis un moment déjà.

Moulaye : c'est juste un détail ça, dans un mois elle sera sa femme autant qu'ils apprennent à se connaître maintenant

Moussa : nos mariages n'ont jamais été comme ça !

La tension de la pièce montait peu à peu et il fallait le calmer au plus vite.

BM:  Mohamed, moussa a raison . Attend après le mariage et tu pourras lui parler comme tu veux. Regarde la ,la pauvre elle a commencé à trembler.

Fatima se dépêcha de cacher ses mains, elle n'avait même pas remarqué qu'elle tremblait. Elle sentit le regard du roi durer sur elle  sans qu'elle relève la tête.

Roi: mon oncle, ma tante, je veux juste lui parler cinq minutes, ça ne va pas durer.

Pourquoi il ne veut pas laisser tomber, elle, elle n'avait pas envie de lui parler.

Moulaye : t'es trop protecteur moussa, tu vois bien qu'il ne va pas l'égorger ta princesse

Son oncle aussi qui ne peut pas se mêler de ce qui le regarde.  Elle entend son père souffler son désespoir. Son frère le mettait dans une situation ambarassante  et il ne pouvait plus refuser, il s'agissait quand-même du roi.

La quatrième épouse du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant