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Fatima: c' était quoi sur le lit?

Mohamed la dévisagea sourcils froncés. Fatima elle, avait l'impression d'avoir posé une question à 1000 euros.
Mohamed se demandait si elle était sérieuse ou s'il s'agissait d'une question piège, alors prudemment il répond:

_ c'est du..sang?

Fatima: oui c'est..j...je ... comment?

Elle avait balbutié cela sans jamais le fixer dans les yeux. Essayant dans un premier temps de comprendre le sens de sa question, il finit par être envailli de déception une fois compris. Fatima osa relever les yeux pour croiser les siens déçus. Immédiatement la honte l'envaillit ; elle savait qu'elle n'aurait pas dû poser la question. C'était irrespectueux et malvenue de mettre son honneur en question, elle l'avait compris immédiatement après que les mots aient franchis la barrière de ses lèvres. Elle n'aurait jamais dû lui poser cette question mais la peur avait eu raison d'elle.

Mohamed voyait bien qu'elle se sentait honteuse d'avoir posé la question mais ne pouvait s'empêcher d'être en colère, contre qui?contre quoi? Il l'ignorait.
Il avait pensé que leur discussion de la nuit dernière l'avait permis de cerner un peu sa personnalité, qu'elle avait compris qu'il était inconcevable pour lui de bafouer l'honneur d'une femme et encore moins la tienne, il l'aimait bon sens!

Il se passa les mains rageusement dans les cheveux, agacé de cette situation incongrue.

Fatima: je ... m'excuse, je n'aurai pas dû insinuer cela. C'est malvenue de ma part surtout après votre comportement envers moi.

Il la regarda se balancer sur ses pieds nerveusement et sa colère disparue. Comment peut-il rester énervé contre cette femme, SA femme qui est totalement à croquer. De plus il aurai dû savoir qu'il ne pourra pas effacer ses peurs, ses angoisses et encore moins sa retissance d'un revers de la main.

Mohamed: c'est pas grave , j'imagine que c'est compréhensible.

Elle releva les yeux où il y vit du soulagement. Il décide quand même de répondre à sa question.

Mohamed: il s'agissait du sang d'animal que je me suis procurer bien avant et conservé.

Fatima sentit son coeur battre frénétiquement dans sa poitrine suite à sa révélation. Elle venait de comprendre que son époux avait anticipé sa réaction pendant la nuit de noce et qu'il avait tout mis en ordre pour ne pas la brusquer. Il n'a jamais eu l'intention de la toucher contre son gré, don souffle se coupa à ce simple constat.

Ne sachant pas comment réagir à cela elle se contenta de lui dire merci de sa toute petite voix en replaçant des mèches dernière son oreille; ce qui capta le regard de sa majesté ,son époux.

Qu'il aurait aimé les admirer de plus près et au touché.
Il la laisse finalement dans la chambre pour prendre à son tour une douche.

Assise sur lit attendant que ses cheveux sèchent avant de les brosser, Fatima prît le temps d'observer la chambre dans laquelle elle avait dormi; trop stressée hier elle ne lui avait accordé aucune importance lorsqu'on l'avait conduite ici. Avec le soleil levant , la chambre lui apparue dans toute sa splendeur. La première chose qui la frappa c'était sa grandeur avec le plafond haut. Dans les tons bleu et or, couleurs qui figurent sur les armoiries du pays.

La couleur or domine dans la chambre. Le lit avait un pied de lit, une commode avec une lampe de chevet dessus se trouvait de chaque côté du lit , de même que deux grands miroir. Un écran de télé est accroché au mur en face du lit. De son côté du lit se trouve une porte-fenêtre où les rideaux sont baissés. Elle les dégage timidement pour tomber sur les magnifiques jardins du palais qu'elle n'avait pas encore vu.

De chaque côté de cette porte-fenêtre se trouve une porte. Celle de gauche mène dans un grand dressing où il Y'avait les affaires de Mohamed déjà classés et elle ses valises dans un coin. Celle de droite conduit dans la salle de bain où se trouve actuellement son mari.

On avait également une chaise accompagnée d'une table basse dans un coin. Un grand lustre ornait le plafond de la chambre absolument magnifique. Cette chambre criait l'opulence et était au delà de ses espérances et surtout différente de son ancienne chambre chez ses parents.

Mohamed quitta la salle de bain pour la trouver devant l'un des miroirs à se brosser les cheveux extrêmement long une fois démêlés, ils lui arrivent au bas des fesses, c'était incroyable. D'ailleurs il en connaissait quatre qui seront conquises. Il voyait tous les jours ses filles avec les cheveux de ses poupées alors là quand elles verront des plus longs et des vrais en plus...

Quand elle vit son reflet dans le miroir, elle se dépêcha de les attacher et de les couvrir. Il aurait voulu lui rappeler qu'elle n'avait pas à les couvrir devant lui mais se retient. Fatima avait besoin de temps.

Mohamed: je vais prendre le petit déjeuner

Fatima: d'accord je me change et-

Mohamed: je pense que tu devrais rester dans la chambre je vais faire monter ton déjeuner

Fatima: mais j-

Fatima ignorait comment elle devait prendre cela. Pourquoi il ne voulait pas qu'elle déjeuner avec la famille?

Mohamed: je t'assure que tu ne rate rien

Au contraire si, et c'était bien mieux ainsi. Mohamed connaissait assez bien ses épouses pour savoir que laïla ne l'épargnera pas si elle descend pour le petit déjeuner, Fatima aurait eu son bol de piques rempli et des questions indiscrète sur leur nuit. Laïla n'avait pas froid à l'oeil et s'évertuait à humilier chacune de ses nouvelles épouses.

Fatima : et si ta famille le prenait mal?

Mohamed: je suis sûre que ma famille comprendra que tu veuilles te reposer après ta nuit de noce

Fatima rougit jusqu'à la racine des cheveux face à son sous entendu. Mohamed en rigola intérieurement. Elle ignorait encore ce que cela impliquait bien mais il se promit de lui offrir une nuit de noce digne de son amour pour elle...un jour.

À suivre...

La chambre en média avec en plus les voiles sur le lit.

❤️BF❤️

La quatrième épouse du roiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant