XIV. Katsuki

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(j'adore vraiment cette musique je trouve qu'elle correspond parfaitement à Katsuki qui parlerait à Eijiro, alias "son cœur")

Je sais pas quoi faire bordel, c'est quoi ça, il me fait quoi là?

Il... il est assis sur les toilettes penché légèrement en avant en tremblant comme une feuille. Tout ce que je trouve à faire c'est de le serrer dans mes bras et passer ma main dans ses cheveux assez doux. 

Ses cheveux rouges dans les longueurs commencent à être noirs aux racines, je prends le temps d'observer cette merveille en essayant de calmer ce putain d'organe qui pulse mon sang, totalement affolé avec des respirations assez lentes.

Je sais pas ce qui se passe dans sa tête, je le saurai sûrement pas aujourd'hui et ça me casse les couilles parce que c'est frustrant bordel de merde. Ca fait 5 minutes qu'il fixe le mur carrelé de la salle d'eau avec un respiration saccadée contrastant avec la mienne qui est plutôt calme et silencieuse. Eijiro doit voir un spectacle que je ne perçois pas vu son visage crispé. J'ai compris depuis quelques mois que ce petit con n'a pas eu la vie facile et qu'il était différent des autres petit con dans son genre. C'est une personne complexe plein de mystère; un défi à relever au fond et ça le rend encore plus magnifique et meilleur.

Je lui met son bas de pyjama pour essayer qu'il revienne car c'est quand je l'ai enlevé que tout à commencer .Il a plein de cicatrices sur ses cuisses ce qui forme un relief, comme des petites montagnes entre ses jambes mais j'espère intérieurement qu'elle sont pas récentes.

Au moment où j'ai appris qu'il avait été harcelé et que ça lui avait fait autant de mal, j'imagine qu'il pense encore à eux, ces harceleurs pour le coup des toilettes, ils l'ont traumatisés ces connards. Il se faisait agressé et battre tandis que moi, j'étais pépère avec mon groupe de pote à insulter le nerd qu'est Deku, je me suis rendu compte de mes actes et pour la première fois je regrette ce que j'ai fait. Putain que ça fait mal de me l'admettre. Je suis peut être qu'un connard au fond...

Je crois que j'ai harcelé ce foutu Deku. Je passe ma tête dans le cou d'Eijiro. Depuis que j'ai appris ce qui lui était arrivé, j'essaye de pas être trop brusque enfin... je suis moi quand même oh, faut pas abuser, je suis pas le chiot à votre daronne.

Le roux dans mes bras tourne la tête, sans être brusque. Son visage d'ailleurs lui, est tout blanc comme un cul. Putain quand il me regarde avec ses yeux là, j'ai envie de lui rouler des grosses pelles jusqu'à l'étouffer pour qu'il aille mieux mais bon je pense pas que ce soit la bonne solution pour cette fois. Il a l'air totalement dépaysé, perdu.

Eijiro? Ca va?, je masque le peu -le beaucoup oui- d'inquiétude que j'ai pour lui, c'est pas comme si je l'aimais, hein. -bien sur-

-Je... euh... oui.... Katsuki... je veux pas qu'on fasse des cochons cochonnes un jour... j'y arriverai jamais

Qu'est ce que tu veux répondre à ca bordel? Déjà pourquoi il dit ca? Ensuite pourquoi il veut pas? Ca n'a pas de sens!

Pourquoi tu dis ça?

-Je veux pas que tu me vois sans vêtement... et... je te raconterai pas ici!

-Où?

-Dans longtemps, il me répond avec une petite voix, on peut rester un peu tous les deux?

J'acquiesce, c'est pas que sa voix me fasse craquer, c'est juste que je suis de son avis. Alors du coup, je commence à embrasser son cou doucement mais je mets pas la langue, juste des bisous en frottant doucement son flanc . Il émet des soufflements en fermant les yeux. "Arrête Katsu, je vais finir par... enfin tu vois!" avec une tonalité assez timide. 

Je serai là (Mha)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant