CHAPITRE 6

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Le lendemain, Sylvia avait encore en tête les caresses de Lionel et mourrait d'envie de se retrouver seule de nouveau avec lui, pour qu'il la touche encore ainsi. Elle n'en parla pas à Angélique. Sa relation avec Lionel était devenue trop intime. Elle voulait garder ses moments juste pour elle.

Elle ne s'offusqua pas lorsqu'elle croisa Lionel à la cafétéria et qu'il n'eut qu'un petit sourire pour elle. Elle avait compris qu'il voulait garder leur relation secrète et la protéger de ses potes, de leurs blagues douteuses et de leurs mains baladeuses.

Ils se retrouvèrent en cours d'Arts Plastiques. Comme à son habitude Sylvia s'installa aux côtés d'Angélique. La prof leur demanda de reformer leur binôme pour le projet de Mardi Gras, afin d'y travailler en classe. Sylvia dû contenir son excitation de se retrouver prêt de Lionel, afin que personne ne se doute de rien. Mme FUSAIN passa voir chaque binôme, pour suivre leurs travaux et les aider si besoin. Lionel et Sylvia se concentrèrent sur leur projet, non sans mal. Chaque fois qu'ils se touchaient, leur excitation montait un peu plus. C'était à la fois un plaisir et une torture de travailler si proche l'un de l'autre sans pouvoir laisser libre cours à leurs envies.

A la fin du cours, pendant que Sylvia rangeait ses affaires, Lionel se pencha vers elle et lui glissa à l'oreille :

- « A tout à l'heure. Je suis impatient d'être seul avec toi ».

Il lui adressa son sourire charmeur et s'empressa de quitter la salle de cours. Sylvia bouillonnait de désir et elle aussi, était très impatiente de se retrouver seule avec Lionel, chez lui. Ses autres cours de la matinée lui parurent durer une éternité. Lorsqu'enfin midi sonna, elle se précipita pour récupérer son carton de travaux et rejoignit Lionel sur le parking devant le lycée. Elle avait dit à ses parents qu'elle passait l'après-midi avec Angélique, pour avancer sur leur projet d'Arts Plastiques.

Lionel lui prit le carton des mains avant de prendre le chemin de l'appartement de sa mère. Une fois qu'elle eut passé la porte de l'appartement, Lionel la prit dans ses bras pour l'embrasser avidement. Il fallait qu'elle garde la tête froide, ils avaient beaucoup de travail encore sur leur projet. Elle le repoussa doucement alors qu'il la serrait de plus en plus fort.

- « Lionel, on a beaucoup de travail. On doit vraiment avancer sur Bonnie & Clyde ». Dit-elle en essayant d'être le plus ferme possible.

- « On a encore le temps, j'ai envie d'autre chose pour le moment ». Répondit-il en l'embrassant dans le cou.

Sylvia se sentait défaillir et dû rassembler toute ses forces pour le repousser une nouvelle fois et mettre un peu plus de distance entre eux.

- « S'il te plait. Il faut vraiment que l'on travaille ». Supplia-t-elle.

- « Très bien ». Se résigna-t-il pour le moment.

Ils s'installèrent dans le salon. Sylvia sorti du carton, le vêtement qu'elle avait commencé à confectionner pour elle, pour le montrer à Lionel. Il approuva et fût admiratif de son travail de couture.

- « Oh tu sais ma mère a une formation de couturière. Dès que j'ai eu l'âge de tenir une aiguille, elle m'a appris à coudre et à tricoter ».

- « Pratique ».

- « Maintenant je dois prendre tes mesures pour confectionner ton costume. Mets-toi debout, bien droit et ne bouge pas, s'il te plait ». Ordonna-t-elle.

Il s'exécuta en soupirant, mais il y trouva vite un intérêt. Sylvia avait déjà pris les mesures du dos. Lorsqu'elle passa ses bras autour de lui pour mesurer son torse, il l'emprisonna et l'embrassa. Elle fit mine de se fâcher et le força à reprendre sa position. Il se fit un malin plaisir à frôler la poitrine de la jeune femme lorsqu'elle déroula le mètre ruban, le long de ses bras. Sylvia se força à rester sérieuse et concentrée malgré l'effet que lui faisait les contacts provoquants de Lionel. Elle nota consciencieusement ses mesures sur son bloc note. Elle se mit à genoux pour prendre sa longueur de jambe. Lorsqu'elle passa les bras autour de la taille du jeune homme, pour en prendre la mesure, il ne pût résister à l'envie de lui faire une remarque sexuelle :

Sylvia, "Je t'aime mon fils" (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant