ÉPILOGUE

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Quelques mois plus tard...

Je prenais les marches et arrivais au cinquième étage. Je restais quelque secondes devant la porte comme une imbécile en attendant de savoir ce que je pouvais bien faire. Je m'asseyais à même le sol et fermais les yeux, c'était assez compliqué de faire quoique ce soit en ce moment, d'autant plus que l'alcool me rendait nauséeuse. Au bout de dix minutes, je me relevais et entrais la clé dans la serrure, j'avais enlevé mes chaussures pour ne pas réveiller Mathias et les posais dans l'entrée. J'allais dans la cuisine pour me servir un verre d'eau lorsque la lumière du salon s'allumait. Ouille, ça va barder...

-Très longues les courses on dirait...

Je soupirais et disais :

-Bonsoir.

Il ne dit rien, il était encore habillé de son jean, torse nu et avait le visage fermé.

-Non pas bonsoir Mia...

Je m'asseyais et prenais ma tête entre mes mains :

-Tu étais où ? Pas faire les courses de toute évidence, tu n'as rien ramené.

Je grognais et disais :

-Oui, je n'ai pas été faire les courses et alors ?

Il s'appuya sur le plan de travail face à moi et répétait :

-ET ALORS ? Tu te fous de moi ?

-Oh, arrête de crier, Mathias.

Il inspira en pinçant les lèvres et dit :

-Pardon ? Tu pars sans dire où tu vas, tu mens et je n'ai pas le droit de m'énerver ?

Je me levais et disais :

-Je ne suis pas ta femme. Tu n'as pas à savoir où je suis sans arrêts !

-Non, en effet ! Tu n'es pas ma femme mais, tu vis chez moi.

Je m'énervais :

-Je vis chez toi et seule, tu es soit en voyage, soit en entraînements, soit avec tes sponsors...

Il me pointait du doigt l'air menaçant :

-Tu as accepté de venir vivre ici, rappelle-toi.

-Je me souviens très bien de ce que j'ai fais ou dit, toujours est-il que je pensais passer du temps avec toi. Pas seule ou avec ma cousine, je serai directement allée chez elle dans ce cas !

-Bah, si ça te fait tant plaisir, vas-y, barre-toi, je ne te retiens pas !

-C'est ce que tu veux ?

Il se tournait vers la baie vitrée, les mains sur l'arrière de la tête. Je le regardais, les larmes aux yeux et répétais :

-C'est ce que tu veux ?

Il ne disait rien, je soupirais :

-Tu as raison, je m'en vais.

-Alors, on en est là... mmm ?

-Où ?

Il montra notre appartement, son appartement, et dit :

-On en est au moment où tu pars à trois heures du matin en larmes parce que j'ai tout foutu en l'air. On en est là ?

Je ne répondais rien, peut-être bien.




****REMERCIEMENTS DE L'AUTEUR****


Bonjour à tous,

Dans un premier temps, j'aimerais vous remercier pour avoir fait partie de l'aventure avec moi. Pour ceux qui ont suivi, l'histoire s'arrête après la partie citée dans le prologue. Oui, je me suis dit que ce n'était pas une super façon d'achever cette histoire. Ci-dessus, un extrait de la suite de leur histoire, les gens changent au même titre que les situations...

Je vous laisse pour un petit bout de temps, je dois reprendre les écritures de SOTBS et LE MEILLEUR DE NOUS.

J'avais prévu un dénouement bien différent au départ mais, après réflexion, je me suis dit que cela en faisait trop et vous en trouverez une partie dans LUI - Saison 2. 

C'était un plaisir de vous faire partager leur histoire et j'espère que vous serez nombreux sur la phase 2.

Un grand merci du fond du cœur et à bientôt.

Bonnes lectures...

XOXO

N.


PS : Pour ceux qui suivent un peu la gymnastique, je me suis inspirée de Gaius Mitchell Thompson pour Mathias..! Et donc, Jay Thompson n'existe pas vraiment. Max Whitlock oui !

LUI - Saison 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant