Chapitre 2

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(Jong Suk PDV)

Je retombe au sol et vois Woo Bin quitter la ruelle avant de sentir un violent coup de pied dans le ventre. Sûrement l'un de ces pauvres cons.

Oui j'aurais dû me taire face à eux mais… je n'y peux rien, quand on me provoque comme ça, je ne peux pas rester sans rien faire.

Et même si ça me coûte cher, je continuerai à m'opposer à eux.

Pour ça, il faudrait déjà que je sorte vivant de cette ruelle.

Shin Nam : C'est bon les gars, je crois qu'il a eu son compte pour la soirée…

Shin Hyuk : Oui je suis d'accord, et puis Woo Bin n'aimerait pas que l'on continue sans lui…

Hyeon Soo : T'as de la chance le nouveau, on t'épargne pour ce soir.

Ah parce que c'est ça pour eux épargner ? Une grande envie de lui cracher à la figure le fond de ma pensée me prend mais je me retiens, j'ai déjà pris assez de coup pour aujourd'hui, mieux vaut éviter d'insister.

Ils s'en vont à leur tour et je me retrouve seul, dans un état plus que déplorable, au fond d'une ruelle sombre et glauque. Comment je suis supposé rentrer chez moi alors que je peux à peine tenir debout ?

Je m’appuie sur un peu tout ce que je trouve pour enfin cette maudite ruelle.

Je marche depuis environ cinq minute sans trop savoir où je vais quand je heurte violemment quelqu'un. Je tombe rudement au sol. Oui encore, en une journée, ça commence à faire beaucoup…

… : Oh pardon, je suis vraiment désolée ! Ça va, tu ne t'ai pas fait trop mal ?

Je m'assois par terre. Quand elle voit mes blessures, elle pousse un cri de surprise et recouvre sa bouche de sa main.

… : Comment tu t'es fait ça ? Tu t'es fait tabasser ?

Moi : Non c'est bon c'est rien, j'ai l'habitude.

Je me relève dans un effort surhumain et elle prend mon bras pour le passer derrière son épaule.

… : Je vais te raccompagner chez toi… Tu habites loin ?

Je veux tout d'abord refuser sa proposition mais voyant que je ne pourrais jamais rentrer seul, je me contente de lui indiquer la direction à prendre d'un mouvement de tête.

Nous arrivons devant mon appartement. J'ouvre et nous entrons. Elle me dépose sur le canapé.

… : Tu as une trousse de secours ?

Je tends le bras en direction de la salle de bain et elle se lève.

Elle revient deux minutes après et commence à soigner mon visage puis à mes bras. Une fois finit, elle me scrute.

… : Enlève ton t-shirt.

Moi : Pardon ?

… : Enlève le que je puisse te soigner.

Je m'exécute et sens ses doigts sur mon torse, s'affairant sur mes plaies.

Je la détaille un instant : c'est une belle fille, de long cheveux bruns et lisses de beaux yeux clairs et joliment maquillés, une bouche bien dessinée et un teint légèrement halé. Il n'y a pas à dire, elle est très belle.

Pour beaucoup de gars de mon âge, avoir une fille pareille en face, entrain de balader ses doigts le long de leur torse ressentiraient quelque chose.

Mais moi non, je n'éprouve pas le moindre sentiment.

Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est une fille et que pour moi, les filles ne peuvent pas être plus que des amies.

Comme un FroidOù les histoires vivent. Découvrez maintenant