Chapitre 10

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Wendy s'éveilla très tôt. Le soleil pointait à peine son nez. Elle attrapa sans plus tarder de nouveaux vêtements et partit vers la cascade. Le pays imaginaire avait une odeur plaisante. L'odeur de la mer, des fleurs, du feu, de la rosée du matin. Elle aimait ce merveilleux spectacle. Elle marcha nue pieds sur les branches et remarqua avec admiration que le sort de Peter avait marché. Elle pouvait sentir derrière elle les bêtes sauvages la regarder, la humer, mais toujours sans attaquer. Souriante, elle arriva à la cascade et y plongea. Elle passa sous la cascade, attrapa le savon et se savonna en observant le plafond de la grotte. Une fois finit, elle sortit de l'eau et s'habilla. Voyant qu'il était encore très tôt, elle monta sur le haut de la cascade grâce à un enchevêtrement de pierre et s'assit pour admirer le lac. Les pieds dans l'eau, elle observa les différentes créatures s'éveiller. Quelques petites fées passèrent à côté d'elle sans lui accorder d'importance, et pourtant, Wendy en resta abasourdie. Elle venait devoir des fées ! Elle les regarda s'éloigner et observa petit à petit le soleil se lever.


-Enfin, te voilà.


Wendy sursauta et s'égratigna la main en voulant se rattraper pour ne pas tomber. Elle se leva et descendit les pierres. Arrivée devant Peter, celui-ci attrapa sa main. Il passa sa main au-dessus et à la seconde d'après, il n'y avait plus rien. Wendy avait les yeux écarquillés de bonheur. Elle ne s'en lasserait jamais. Elle le remercia et toucha sa main pour ne plus rien sentir ensuite.


-Tu me cherchais ? demanda-t-elle.


-Oui. Je t'ai promis le tour de l'île et j'ai remarqué que tu t'étais levée tôt. Alors, pourquoi pas commencer maintenant ?


Wendy eut un sourire jusqu'aux oreilles et acquiesça d'un hochement de tête réactif. Peter sourit à son tour et fit apparaître des petites bottes en velours au pied de Wendy. Elle observa ses pieds, choquée.


-C'est plus pratique pour faire une marche de plusieurs heures.


Elle le regarda étonnée.


-De la marche ? Je croyais que tu pouvais nous transporter où tu le souhaitais.


-C'est vrai, dit-il en rigolant. Mais pour visiter l'île, crois-moi, il vaut mieux marcher.


Ils se mirent en route et bientôt, Peter l'arrêta devant une plante. Elle était simple. De simple branche de feuilles vertes avec des épines. Sauf qu'au bout de ses épines, un liquide coulait abondamment.


-Ceci est de l'ombrève. C'est une plante mortelle. Qui conque est en contact avec elle, meurt sur le champ.


Wendy l'observa de près. Une plante, avoir un tel pouvoir ? C'était inimaginable. Mais plus ça aller, moins elle était surprise de ce qu'elle voyait ou comprenait. Ils continuèrent donc leur chemin pendant un quart d'heures à peu près pour arriver finalement devant deux grands chênes. Les deux chênes étaient marqués d'une plume.


-Voici le camp des indiens. À partir d'ici, une barrière s'étend autour de leur campement dans cette partie de la forêt. On va la contourner pour que tu puisses les observer.

Peter PanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant