Chapitre sixième

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Lucy: Quoi?

PDV Jellal:

Jellal: Ton prisonnier ne ferait pas de mal à une mouche sans raison.

Lucy: Qu'est-ce que tu me dis?

Jellal: Natsu, tu n'as pas à avoir peur de lui.

Lucy: Tu sais qu'il a tué plusieurs personne sans raison et tu me dis que je n'ai pas à avoir peur de lui? Mais tu ne te rends pas comte de...

Jellal: Je le connais.

Lucy: Hein?

Jellal: Je le connais.

Lucy: Oui j'avais compris mais comment ça tu le connais?

Jellal: C'est une longue histoire.

Lucy: C'est pas grave, je veux la savoir.

Jellal: Bien, c'était lorsque j'étais petit, dès ma naissance, je vivais avec mes parents dans un cartier pas vraiment fréquentable mais je n'était pas le seul enfant. Au contraire, nous étions pas mal d'enfants dans ce quartier malgré le danger qu'il y règne. Dans mon immeuble nous n'étions que trois enfants, il y avait moi, bien-sûr, Grey et Natsu. Ils ont un an de plus que moi. Nous nous amusions ensemble, nous nous aidions ensemble, nous étions toujours ensemble. Puis un jour, une nouvelle tête est apparue, c'était la petite sœur de Natsu, elle s'appelle Wendy. Dès qu'elle savais marcher, Natsu l'emmenait tout le temps avec lui pour la protéger de ses parents. Lui se faisait déjà battre par son père drogué et sa mère alcoolique lui disait toujours des choses ignobles mais il protégeait sa sœur de tout ça donc il se faisait frapper encore plus pour que sa sœur soit protégée. Grey subissait beaucoup de pression mentale mais ne se faisait pas vraiment frappé. Moi mon père me battait et battait ma mère également. J'en ai aujourd'hui une cicatrice a l'œil que j'ai recouvert de ce tatouage. Natsu était celui qui souffrait le plus mais il gardait toujours espoir qu'un jour, tout ceci s'arrêterait, il avait toujours un sourire collé au visage, même lorsque celui-ci était déformé. Lorsqu'on allait à l'école, on y allait à pieds ensemble mais quand nous étions encore dans notre quartier, on voyait des choses que personnes ne devrait voir et pour certain vivre. On voyait des personnes dealer, d'autre se droguer, d'autre se masturber, d'autre boire de l'alcool, d'autre racketter, d'autre violer, d'autre se faire violer, d'autre fumer. C'était atroce, on avait toujours peur quand on passait par-là mais quand on sortait du quartier, ça allait mieux notre école était en banlieue mais c'était bien moins craintif que chez nous. Mais les coups, les blessures, les jurons ne s'arrêtaient pas, des enfants là-bas reproduisaient ce que leurs partants leur faisait et d'autre imitaient leur camarades, donc nous vivions toujours dans la violence. Jusqu'au jour où, quand j'avais sept ans, ma mère a décidé de partir avec moi donc nous avons déménagé au bord de la ville. C'est là que mon calvaire c'est arrêter, mais pour Natsu et Grey, je n'ai plus eu de nouvelle d'eux mais d'après ce que tu me dis, ça ne c'est pas arrangé pour Natsu. Je me souviens qu'il disait tout le temps qu'il allait arrêter les délinquants pour qu'on puisse vivre en paix ensemble et il aimait tellement sa petite sœur, je ne comprends pas comment il a pu finir en prison.

Lucy: Wow! Je ne savais absolument pas tout ça.

Jellal: C'est normal. Je ne le dis pas à tout le monde, après ça ne me dérange pas d'en parler si on me le demande.

Lucy: Je comprends mais ça a dû être super dur de vivre comme ça!

Jellal: J'y étais habitué dès ma naissance donc, non ce n'était pas facile mais je n'avais connu que ça, c'est lorsque j'avais déménagé que j'étais perdu, tout était calme, les enfants à l'école rigolaient, jouaient ensemble. Moi j'étais perdu donc restais seul.

Amour d'un prisonnierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant