Chapitre 27

2.1K 145 14
                                    

Je me réveille et comme d'habitude je prépare Hilal pour l'emmener à la crèche où il pourra profiter de sa journée tandis que je serais en train de galérer au lycée à écouter des cours les uns plus ennuyants que les autres

Bien évidemment, j'arrive en retard et m'installe rapidement en évitant avec soin l'autre imbécile de Zahir

Prof : votre camarade Julie a fait un malaise à cause de la canicule, on va devoir reporter le cours de 17h à 18h pour éviter qu'elle ne rate un cours aussi important

Moi : Vous êtes sérieuse là ? J'ai autre chose à faire à 18h elle avait qu'à ne pas tomber dans les pommes. Je vois pas pourquoi je devrais assumer les conséquences de sa fragilité !

Prof : Vous vous rendez compte de ce que vous dites au moins ?

Moi : oui c'est ce qu'on appelle la sélection naturelle, elle avait qu'à ne pas être faible et puis c'est tout

Prof : vous ne méritez même pas que je tente de répondre

Moi : en attendant j'ai d'autres choses à faire personnellement alors je m'en fiche des raisons, vous ne pouvez pas le déplacer juste comme ça !

Prof : comme quoi ? Ne me faites pas croire que vous voulez rentrer chez vous pour réviser vos leçons

Moi : je dois chercher mon fi-... mon filleul à la crèche

Prof : vous êtes nounou à vos heures perdues ?

Moi : en quoi ça vous regarde ?

Prof : ça me regarde parce que votre petite activité vous empêche d'assister à mon cours

Moi : c'est drôle que vous déplaciez des montagnes pour que Julie assiste soit présente alors que quand il s'agit de moi, qui suis présente et me suis déplacée en temps et en heure, vous semblez tout de suite moins tolérant

Prof : je ne vous force pas à venir Calya, faites ce que vous voulez

Moi : encore heureux

Prof : Calya dites encore un mot et vous sortez

Moi : encore un mot et vous sortez

Prof : hahaha allez faire vos blagues chez le proviseur

Moi : espérons qu'il apprécie mon humour

Je prends mes affaires et sors de ce cours, de quel droit il me parle comme ça ? Donc comme madame la chouchoute fait un malaise, je dois me plier en quatre pour suivre son emploi du temps ? Manquerai plus que ça !

Je sors en lâchant un sale regarde à l'autre soldat qui surveille toujours les couloirs, je ne connais même pas son prénom mais je vous avoue que dans l'immédiat je n'ai absolument pas envie de le connaître !

Point de vue de Zahir

Calya a disparu depuis sa dispute avec son prof, la connaissant elle n'a sûrement pas dû suivre les ordres et a esquivé le bureau du proviseur pour aller sur le toit comme à son habitude

J'attends donc ma pause et une fois que j'ai enfin le droit à mon petit instant de tranquillité, je rejoins Thomas qui m'attends dans le couloir.

C'est pénible pour tous les deux de jouer aux gardes du corps de la fille du général mais c'est déjà mieux que lorsque j'étais en zone de guerre.

Thomas : elle revient à peine quelques semaines qu'elle recommence déjà à se faire exclure

Moi : m'en parle pas

Puis-je l'aimer et le détester....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant