Les gentlemen avaient pour sources de revenus; des crédits, des rentes annuelles ou mensuels, des exploitations, l'agriculture et bien plus encore. Dans la plupart des cas, ils arrivaient que deux ou trois ou bien plusieurs aristocrates décidèrent de s'associer pour une seule et même affaire. Mais dans de telles situations, ils demandaient toujours à consulter un homme de loi spécialisé pour avoir des conseils et pour mettre sur pied les différents contrats et réformes. Cet homme de loi qui était généralement un avocat ou un magistrat, mettait tout en œuvre pour que quoi qu'il arrive, la loi soit respectée. Il y avait aussi les assureurs qui comme leur nom l'indique, assurait la marchandise et les différentes transactions.
Ceci était le cas de lord Villiers, comte de Clarendon, qui gagnait la plupart de sa rente grâce à ses nombreuses terres agricoles très fertiles qu'il exploitait à bon essayant notamment dans l'agriculture. Il cultivait essentiellement du thé, du café et divers fruits et légumes qu'il distribuait dans toute l'Angleterre et ses colonies, ainsi qu'au Continent. Cette activité le rapportait si beaucoup qu’il décida de donner une promotion à chacun de ses travailleurs et serviteurs, et avait considérablement augmenté la rente annuelle de son épouse et de leur deux filles rester en campagne.
Il y avait quelques mois, lord Villiers et lord Cavendish, avaient entamé une affaire ensemble qui ne concernait pas l'agriculture, mais plutôt la construction d'hôpitaux et d'orphelinats ainsi que des centres d'acceuils pour personnes démunies et vulnérables. C'était l'idée de Cavendish. Lorsque celui-ci exposa son idée à son ami, Clarendon accepta volontiers de soutenir ce projet et d'en être l'un des principaux donateurs. Ce fut ainsi qu'ensemble, ils trouvèrent d'autre potentiel donateur tel que le marquis de Salisbury ou encore le premier ministre. Pour construire ces sites, ils firent appel à une compagnie de construction italienne de renom. Ils choisirent des quartiers défavorisés de Londres tel que Seven Sisters, Brixton, Finsbury Park et Peckham.
Tout allait pour le mieux avant ce matin. Lord Villiers était dans sa maison particulière à Londres se trouvant à Notting Hill situé entre Westway au nord, Holland Park Avenue au sud et West Cross Road à l'ouest et Inverness à l'est. Il avait choisi le quartier de Notting Hill pour la seule raison que la situation géographique du quartier lui permettrait d'effectuer son activité plus facilement avec ses nombreux champs et terrains ouverts qui donnaient plusieurs possibilités d'élevage.
Ce matin là, il avait reçu la lettre de l'entrepreneur en chef un certain italien répondant au nom de Rosario Conforti, lui informant de la destruction d'une grande partie du chantier et de la perte en matériel le tout s'élevant à des milliers de livres d'investissements. Signor Conforti, comme il se faisait appeler par ses employés, stipulait très bien dans sa lettre que les auteurs de cet acte restait inconnu mais qu'il pourrait bien s'agir de certains pauvres de ces quartiers ignorant leur intention.
Ces personnes démunies pensaient sans doute que leur but était de détruire leur quartier pour en faire un nouveau ou pour construire des entreprises ce qui les amènerait à perdre leur maison. Leur crainte était fondée puisqu'à cette époque, l'Angleterre était en train d'expérimenter le début d'une grande réforme industrielle qui était censé affecter le pays surtout sur le plan économique notamment les plus pauvres. Ceux-ci se trouvaient parfois obligés d'aller vivre dans des quartiers pollués où ils mouraient à cause des gaz dangereux qu'ils inhalaient. Les choses deviendraient alors plus facile pour ces riches d'investir et de gagner encore plus d'argent tandis que les pauvres subiraient à plein fouet ce changement de situation. Pour combler le vide financier que occasionna ce changement, le gouvernement opta pour l'augmentation de prix des marchandises y compris ceux de première nécessité. Cet fût de cette façon que les riches devinrent plus riches, et les pauvres plus pauvres. Cela profitait à ces hommes de la haute société parce qu'ils avaient maintenant une grande opportunité devant eux pour exploiter ces pauvres gens qui ne cherchaient que des sources de revenus pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. C'est donc pour cette raison que, d'un autre côté signor Conforti, n'écarta pas l'hypothèse selon laquelle des aristocrates et des bourgeois pourraient être impliqués.
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La Courtisane de Andover
Ficción históricaMarkus Cavendish, duc de Devonshire est un homme séduisant et aussi riche que Crésus. Il est considéré comme le meilleur parti pour les jeunes célibataires. Mais son seul défaut : il est un homme à femme. Étant le dernier Cavendish encore en vie, il...