Suite au départ de Marinette, Adrien eût soudain l'impression que l'ambiance dans son appartement était beaucoup plus froide. L'alcool l'avait laissé un tantinet dépressif et il ne voyait pas de lueur au bout du tunnel : il avait perdu la femme de sa vie. Comment avaient-ils pu se rendre jusque-là? Plagg lui avait pourtant dit qu'elle était sans l'ombre d'un doute son âme sœur, la femme avec qui il devait passer sa vie entière, élever une famille. Dans la dernière année, les choses avaient tournées au vinaigre et le dernier mois les avait enfoncés encore plus creux dans une spirale malveillante.
Il était assis sur le divan, la tête dans les mains quand il entendit jouer après la poignée de la porte d'entrée. Il levât la tête, s'attendant à voir Nathalie entrer. Étant dans le même immeuble et possédant sa clé, il lui arrivait de passer porter des documents ou vérifier que tout allait bien pour le jeune homme. Mais là, rien, il avait dû halluciner. Il reprît sa position, tentant en vain de mettre de l'ordre dans ses pensées.
Le bruit recommençât mais cette fois, il ne portât même pas attention. Il entendit la porte s'ouvrir, qu'elle entre. Il n'avait pas envie de voir la secrétaire, il ne levât même pas la tête. Elle ferait ce qu'elle avait à faire et repartirait sans un mot, c'était la façon de faire de Nathalie. Il sentit soudainement une main passer dans ses cheveux: ce n'était pas la façon de faire de Nathalie. Brusquement, il relevât la tête avant de souffler, stupéfait. « Mari! »
Elle n'avait pas pu le laisser comme ça. Elle avait passé un bon dix minutes dans le hall de son immeuble à combattre ses propres démons. L'empreinte de ses bras autour d'elle la brûlait comme si il l'avait marqué. Elle ne voulait qu'y retourner. Sans même s'en rendre compte, ses pas l'avait ramené devant la porte de son appartement. Elle avait mis la main sur la poignée, hésitante à la tourner, hésitante à succomber à la tentation. Mais son cœur lui criait d'y aller. Elle tournât doucement, ce n'était pas verrouillé. Lentement, elle avait ouvert la porte et l'avait vu, dans cette vulnérabilité qui l'atteignait au plus profond d'elle-même car elle savait qu'elle avait toujours été la seule à connaître les faiblesses d'Adrien Agreste.
Elle s'était avancée doucement, les doigts lui brûlant d'aller se perdre dans les boucles dorées de l'homme de ses rêves. Parce qu'elle le savait : aucun autre ne réussirait jamais à la chambouler autant que lui. Malgré leur rupture, malgré un an de sevrage, l'image du corps musclé d'Adrien restait bien gravée dans sa mémoire. Elle n'avait plus jamais vu rien d'aussi parfait, et pourtant, elle travaillait dans la mode. L'hygiène de vie stricte que lui avait imposé son père avait peut-être été éprouvante pour le garçon, mais le résultat en valait la chandelle. Elle tendit la main, le contact envoyât une décharge à travers son corps, ses cheveux était aussi soyeux que dans ses souvenirs. Quand il levât la tête et que leurs yeux se croisèrent, elle ne pouvait plus reculer.
Devant l'apparition de son ancienne copine, le jeune modèle perdit tous ses moyens. Il attrapât l'arrière de ses cuisses pour l'asseoir sur lui et l'embrassât sans retenue. Marinette soupirât dans son baiser, ses lèvres devaient avoir été conçu pour la satisfaire elle et elle seule. Personne n'embrassait comme Adrien, personne ne caressait comme Adrien.
Rapidement, le garçon retirât le t-shirt offensant des épaules de sa compagne. Il émit un son indéfinissable en la voyant sein nu, un son entre un rire et un sanglot. Il promena sa bouche partout sur cette partie du corps, à la manière d'un chat, il la purifiait du toucher de son autre amant. C'est de son odeur à lui qu'il l'imprègnerait, il n'y aurait plus jamais personne d'autre.
Le seul contact de la langue d'Adrien sur sa peau, amenait Marinette à des niveaux d'extase qu'elle n'avait pas ressenti depuis plus d'un an. La chaleur se répandait entre ses cuisses, prélude au plaisir qu'elle anticipait. Le jeune directeur faisait l'amour comme un dieu, ça elle s'en souvenait, son corps s'en souvenait aussi. Elle lui enlevât rapidement son chandail et allât mordiller l'espace entre son cou et ses épaules. Elle sentait le sexe durcit du garçon sous ses fesses, elle aurait voulu que tout de suite, il soit bien logé en elle.
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En Exil
FanfictionSous l'ordre de son père Adrien part en Amérique, mais que se passerait il si Marinette venait le rejoindre un an plus tard et qu'elle ne voulait que d'une relation professionnel comme au bon vieux temps ? Adrien réussira-t-il à regagner le cœur de...