Dans les yeux de Matthew
Matthew vivait sa 4ème année à Poudlard quand commença la coupe des trois sorciers. Alors que ses camarades s'excitaient devant cet évènement et l'élection étrange d'Harry Potter en tant que 4ème concurrents ; Matthew cherchait la blague qui lui permettrait de garder sa place de roi de la farce de Gryffondor. Pourquoi ne pas s'amuser avec cette française de son âge ? Il avait remarqué qu'elle faisait attention à cette petite broche qu'elle avait toujours avec elle. C'est sans trop de difficultés (en tout cas c'est ce qu'il raconterait) qu'il se procura la broche.
Le jour de la deuxième épreuve était arrivé, Matthew s'approchait du lac avec ses camarades, le bijou d'argent au creux de sa main. Les pétales de la fleur représentée s'enfonçaient dans sa paume. L'étendu d'eau s'approchait au fil de ses pas et avec lui l'appréhension du jeune homme grandissait. Ce sentiment désagréable qui restait au fond de sa gorge l'agaçait, c'était la première fois que le stress le prenait avant une farce. Pourtant il savait pertinemment pourquoi il faisait cela. Ses amis avaient besoin de rires, autant que de potins, de secrets, de confidences où encore de réconforts. Certains se confiaient, d'autres racontaient des histoires, Matthew lui faisait rire. Ce rôle lui convenait parfaitement, comme cela il savait qu'il ne serait jamais au cœur de l'attention, c'était ses blagues qu'on regardait. Or, les élèves de Poudlard, comme des autres écoles, en ce temps de rencontre autant que de compétition, avaient besoin de rire des autres, de ces plantes exotiques auxquelles on les confrontait. Voilà pourquoi, il allait s'attaquer à cette jeune fille qui n'avait rien demandé. Au fond de lui il savait que cette farce était mauvaise, dans d'autres circonstances on l'aurait même trouvé méchante. Matthew releva la tête et accrocha un sourire narquois sur ses lèvres. Il ne pouvait plus reculer. Il avait parlé de son embryon d'idée de blague et cela avait pris des proportions insoupçonnables. Ce qui devait être une petite farce était devenu un défi pour Matthew. Il ne pouvait pas se cacher.
Il rentra dans une barque. Les jumeaux Weasley continuaient de prendre leurs paris et ne manquaient pas de lancer des regards à Matthew pour savoir s'il allait vraiment faire cette bêtise. Ils n'allaient pas être déçus.
Arrivé à un des grands chapiteaux de bois qui surplombaient l'eau, Matthew s'accouda sur une des rambardes, la broche toujours dans la main. Ses prunelles noisette fixaient la délégation française. La jeune fille était là, avec ses longs cheveux châtains. Elle paraissait anxieuse, mais se concentrait sur ses camarades. Elle ne lui faisait pas peur. Le fait qu'elle soit allée au bal de Noël avec un Serpentard d'un an leur aîné (à la grande surprise de tous) augmentait son excitation autant que celle de ses camarades.
L'épreuve commença, les champions s'élancèrent dans l'eau glacée, Harry le dernier. Après cinq minutes à attendre leur retour le public commença à s'impatienter. C'était maintenant le tour de Matthew. Le plan était simple et assez bête. La bêtise de la chose le hantait vraiment. La délicate fleur d'argent dans sa main s'envola au son d'un wingardium leviosa. Le but était de positionner la broche juste devant son nez, puis au-dessus de l'eau. L'objectif de l'expérience: voir sa réaction.
Quand la française vit la broche elle fut choquée, mais se reprit vite. Quand le bijoux s'éloigna, elle essaya de le ramener avec un sort. Matthew sentit qu'il allait perdre la broche et la blague avec. C'était hors de question. Il résista et mit tout sa puissance dans son sort. Son avantage était de savoir qui il devait affronter, au contraire de la fille. Agacée cette dernière l'étonna par sa vitesse de choix et d'exécution. Elle recula, se mit à courir et se jeta dans le vide.
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Dans les yeux d'Iseult
Quand Iseult vit sa broche elle eut l'impression de rentrer dans une douche froide. Ce n'était pas possible, elle était sûre de savoir où elle était dans ses affaires. Mais il n'y avait aucun doute c'était la broche symbole de son appartenance au clan Crisilidis, sa clef pour grandir auprès de ses pairs, ce sans quoi on ne l'écouterait pas. Si elle n'était pas capable de veiller sur un bijou elle ne méritait pas de faire partie de cette famille, c'était comme ça chez elle.
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Les Poudlards
FanfictionIl était une fois... C'est comme cela que commencent les histoires. Certes celle-ci n'est pas de celles avec laquelle on pourrait faire 7 romans qui seraient adulés dans le monde. C'est une de ces histoires en parallèle de la grande. Mais il ne faud...