Les choses se compliquent (personnellement je ne sais pas si j'arriverais à résumer correctement). Hilde a dévoré le livre, elle trouve que son père est allé un peu haut et décide de lui donner une leçon. Pendant que sa mère s'occupe elle téléphone à sa tante qui se trouve à Copenhague, elle lui raconte l'histoire d'Alberto et Sophie et lui demande un petit service (ce n'est pas précisé). Elle passe le reste de la journée avec sa mère et elles vont toutes les deux au cinéma le soir. Quand elle se retrouve au lit, elle reprend sa lecture.
Sophie rentre chez elle très tard, sa mère s'inquiète, pendant qu'elle continue de désherber elle lui demande où est-ce qu'elle se trouvait et se doute qu'encore une fois elle est allée voir le philosophe. Sophie lui confire qu'il viendra bien à sa fête, et sa mère précise qu'elle en profitera pour lui parler, encore un peu énervée elle ajoute à Sophie qu'elle a reçu une lettre venant de «Contingent des nations unis ». Sophie trouve une réponse plausible qui calme sa mère en disant qu'elle a précisé à Alberto qu'elle faisait la collection des timbres rares. L'enveloppe date du 15/06/1990 à l'intérieur se trouve un petit bout de papier avec ces questions: Que signifie alors l'éternel création? Emporter l'être créé et le réduire à rien? Sophie ne comprend pas vraiment et par ranger ce papier parmi les autres avant de prendre son repas. Le lendemain elle parle avec son amie de sa fête et elles sont plus rejointes par sa mère afin de trouver des solutions pour préparer le garden-party philosophique. Pour la mère cette fête permettra à sa fille de revenir sur terre. Le jeudi 21 juin Alberto la rappelle, il raconte d'abord à Sophie qu'il a un plan mais qu'il ne peut lui en parler directement, car ils sont observés à l'intérieur d'un roman (c'est vraiment compliqué comme lecture mais au final ça me fait un peu penser à moi quand j'écris Théâtre) il demande ensuite à Sophie de le rejoindre sur le chemin elle rencontre le personnage de Scrooge (le drôle de noël de Scrooge de Charles Dickens) ainsi qu'une petite fille pauvre qui vendait des allumettes (la petite fille aux allumettes de Christian Anderson). Sophie est impressionné par le fait que certaine personne soit si riche tandis que d'autre on à peine de quoi se nourrir. Elle conduit la petite fille aux allumettes à l'homme avare, celui-ci considère que la justice n'existe pas et ne tient pas à s'occuper de l'enfant. Celle-ci se venge en mettant le feu à la forêt, Scrooge s'angoisse en criant que les rouges sont revenus et la petite fille se moque de lui en répondant qu'il ignorait qu'elle était communiste. Ils disparaissent tout de suite après et Sophie se retrouve seule avec les flammes elle essaye de les étouffer en marchant dessus et heureusement parvient à les éteindre. Lorsqu'elle raconte son histoire à Alberto il n'est pas étonné et lui explique que cette forêt est différente des autres. Il lui parle par la suite de Karl Marx, Marx suivait les cours de Shelling en même temps de Kierkegaard. Tandis que Kierkegaard écrivait sa thèse sur Socrate, Marx passait son doctorat sur Démocrite et Épicure. Le voyant développer ce doctorat sur le matérialisme de l'Antiquité chacun fini par développer sa propre voie philosophique. Marx est devenue ce qu'on appelle communément le philosophe du matérialisme historique. Lui et Kierkegaard sont partis de la philosophie d'Hegel, Marx constate que « les philosophes se bornent à interpréter le monde alors qu'il s'agit de le transformer » cette phrase marque un tournant décisif dans l'histoire de la philosophie. Sa pensée a autant visée pratique et politique toutefois il ne faut pas tout ce qui se lie au « marxisme »à la pensée de Marx. Il n'était pas un « philosophe matérialiste » dans le sens des philosophes atomistes de l'Antiquité, selon lui les conditions matérielles de la société déterminent de façon radicale notre mode de pensée, elles sont à la base de tout développement historique. Marx souligne particulièrement le poids des forces économiques dans la société, qui font évoluer l'histoire. À ces conditions matérielles, économiques et sociale, Marx leur donne le nom « d'infrastructures », quant aux modes de pensées sociales, ses institutions politiques, ses lois, sans oublier sa religion, son art, sa morale, sa philosophie et sa science il les nomme « superstructure ». Il y a une interaction entre l'infrastructure et la superstructure d'une société que Marx prend justement en considération, on parle alors d'un prône du matérialisme dialectique. Tout à la base on trouve les conditions de production, on ne peut pas penser de la même façon en tant que Nomade du Sahara et pêcheur en Laponie. En deuxième marche de l'infrastructure il est question des moyens de productions, Marx entend par là les outils dont disposent une société, en troisième lieu de l'infrastructure il est question des rapports de production: l'organisation du travail, sa répartition et le statut des propriétaires. Marx comprenait et acceptait l'évolution, il s'intéresse sur le travail de l'homme et déduit que notre façon de travailler a une influence sur notre conscience et réciproquement tandis que celui au chômage tourne à vide. Le travail est alors perçu comme quelque chose de positif, toutefois il faut noter que dans le système capitaliste l'ouvrier travaille pour quelqu'un d'autre et perd ainsi sa réalité en tant que personne. Marx vivait au XIXe siècle où les choses étaient encore plus compliquées et il trouvait cela injuste. En 1848 il publie avec Friedrich Angels le célèbre Manifeste du Partie Communiste. Première phrase: « un spectre hante l'Europe-le spectre du communiste » fin « les communistes dédaignent de dissimuler leurs conceptions et leurs desseins. Ils expliquent ouvertement que leurs objectifs ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout ordre social passé. Que les classes dominantes tremblent devant une révolution communiste. Les prolétaires n'ont rien à y perdre que leur chaînes. Ils ont un monde à gagner. PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ VOUS! ». Après ça malheureusement les choses n'évoluent pas dans tous les pays, il y a une évolution en Norvège mais pour le reste il est question d'un profit des capitalistes qui s'enrichissent, Marx appelle ça l'exploitation. Cependant ce système économique s'auto-détruit puisqu'il n'est pas guidé par la raison. Tous les maillons de la chaîne de productions doivent être de plus en plus rentables, le chômage s'installe et finalement les problèmes sociaux surviennent et s'agrandissent peu à peu. Les prolétaires finissent par se révolter et s'emparent des moyens de production, pour une période une nouvelle classe sociale, celle des prolétaires au pouvoir, apparaît et domine la classe bourgeoise, Marx nomme ça la dictature du prolétariat. Après une période de transition la dictature du prolétariat est à son tour balayée par « une société sans classe »: le communisme. Dans cette société les moyens de production appartiennent à « tous » chacun à sa place « selon sa capacité et ses besoins ». Cela paraît fantastique, mais en réalité on se rend compte aujourd'hui que Marx avait négligé certaines choses, par exemple l'exploitation de la nature, cependant on peu considérer que le marxisme (du moins en Europe) a permit de grandes évolutions sociales. Après Marx le mouvement s'est scindé en deux: d'un côté la social-démocratie de l'autre le marxisme-léninisme. La social-démocratie tend à instaurer lentement et en douceur une société de type socialiste et s'est surtout répandue en Europe de l'Ouest. Le marxisme-léninisme a conservé la foi de Marx selon laquelle seule la révolution peut combattre la vieille société de classes, il eu beaucoup de succès en Europe de l'Est, en Asie et en Afrique.
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lecture du monde de Sophie, de Jostein Gaazdez
Randomen ce moment je lis le monde de Sophie, comme je vais faire de la philo cette année. Ce livre est assez volumineux, mais très intéressant, et je pense qu'il est tout de même dommage de ne pas le lire, c'est pourquoi j'ai moi-même fait de petits résu...