lecture du monde de Sophie, de Jostein Gaazdez

Chapitre 27: Hegel p 379-391

Hilde trouve que son père va trop loin et comme le sous-entendent Sophie et Alberto elle va transmettre ces pensées. Hegel(1770-1831) à suivit toute l'évolution de l'esprit allemand à travers le romantisme. Il travaille avec Schelling à partir de 1799 au moment même où le mouvement romantique se trouve à son apogée. Il enseigne à Iéna, et obtient plus tard un poste à l'université de Heidelberg « qui était alors le centre du romantisme national allemand. » Il obtient en 1818 une chaire à Berlin « qui était déjà, à cette époque, en passe de devenir le centre intellectuel de toute l'Allemagne. » Son œuvre philosophique réunit et développe « les principaux courants des pensées romantiques. » Il exerce également une critique énergique sur la philosophie de Schelling. Hegel donne un autre sens à « l'esprit du monde » qu'il considère comme l'ensemble des « manifestations à caractères humains. Car seul l'homme a un esprit. » Selon lui « la seule base solide sur laquelle le philosophe peut travailler, c'est l'Histoire elle-même. » Car l'histoire de la pensée évolue avec le temps et s'agrandit au point d'éveiller une conscience de plus en plus complexe, « l'histoire n'est qu'une longue chaîne de pensées ». Hegel appelle la formation d'un idée une « position » puis quand par la suite d'autres philosophes s'y opposeront il s'agit d'une « négation ». Par la suite on trouve « la négation de la négation » c'est ainsi que se forme le schéma de thèse, antithèse, synthèse. Cependant même si la critique d'un mode d'idée a plutôt un aspect négatif, nous cherchons également à conserver ce qu'il y a de bon. Vérité superficielles: concept opposé est faux/vérités plus profondes: le contraire peut être juste. Hegel ce lie avec les pensées avec les philosophes d'Athènes et même d'avantage, selon lui il est impossible de « s'abstraire de la société. »le citoyen ne vit pas pour lui-même, il s'agit de l'esprit du monde, « L'esprit du monde vit pour lui-même (...) prend conscience de lui-même en trois stades. (...) dans l'individu. C'est ce que Hegel appelle la raison subjective. (...) celui de la famille de l'État, (...) la raison objective parce que c'est une raison qui se révèle au contact des hommes entre eux. (...) La conscience absolue, la plus haute forme de connaissance de soi. »