Chapitre 28: Kierkegaard p 393-406

404 5 0
                                    


Après avoir regardé sa montre et vue qu'il était plus de 4 heure Hilde prépare la collation de sa mère et lui demande quand est-ce que son père doit rentrer. Il est prévu qu'il rentre samedi suivant en passant d'abord par Copenhague où il atterrira vers 5 heure. Durant leur discute sa mère se rend bien compte que sa fille lui cache quelque chose. Après avoir finit de manger et débarrasser la table Hilde remonte dans sa chambre pour lire. On retourne dans l'histoire avec Sophie et Alberto, pendant qu'ils parlent on entend des coups violent à la porte. Alberto n'y fait pas attention et demande à Sophie de rester concentrée, il compte lui parler d'un philosophe danois qui fut très bouleversé par la philosophie de Hegel. Les coups deviennent de plus en plus fort et sous la demande de Sophie qui a peur que le chalet ne se casse ils finissent par ouvrir et découvre une petite fille avec de longs cheveux blonds et une robe d'été à fleurs. Sophie est surprise, contrairement à Alberto, d'apprendre qu'il s'agit d'Alice au pays des merveilles. Alice lui explique que le Pays des merveilles n'a pas de frontières et se trouve partout. Elle tient deux bouteilles, une rouge et une bleue sur lesquelles il est écrit « bois moi », elle est censée les donner à Sophie. Juste après les avoir reçu Sophie voit un lapin blanc courir devant le chalet en regardant sa montre: « je suis en retard », Alice le suis et dit « ça y est ça recommence ». Alors qu'elle part Sophie lui cris de dire bonjour à Dinah et à la reine de sa part. Regardant les bouteilles elle hésite à ce qu'elle doit faire, pensant qu'il s'agit d'un acte du Major Alberto la rassure en lui disant qu'il ne peut s'agir que de « jus de pensé ». Sophie boit d'abord la bouteille rouge soudain elle à l'impression que tout autour d'elle ne fait plus qu'un, Alberto lui explique qu'il s'agit du panthéisme, philosophie de la totalité, selon l'esprit du monde des romantiques le monde entier n'était qu'un vaste « je ». La bouteille bleue par la suite lui donne l'impression que tout autour d'elle s'agrandit et elle fait par la suite plus attention à ce qui l'entour. Selon Alberto il s'agit de l'individualisme, il parle du conteur danois Hans Christian Andersen qui décelait en la nature ses innombrables mystères et en appréciait l'infinie richesse. Sophie est un peu embrouillée, mais les deux aspects sont vrais selon son ami, qui cette fois se met vraiment à lui parler de Soren Kierkegaard (né en 1813) qui fut très irrité par le panthéisme des romantiques qui noyait la responsabilité individuelle. Il voyait la religion et la raison comme l'eau et le feu, jugeait son époque sans passions ni engagements vers la fin de sa vie Ibsen le nomme « un ennemi du peuple ». Dans sa jeunesse il s'intéresse beaucoup à Socrate qu'il voit comme un« penseur existentiel » c'est à dire qui sait se déterminer dans le « tout » contrairement à Hegel qui aurait oublié qu'il était lui-même un homme. Pour Kierkegaard c'est l'existence de chacun qui est essentielle, il dit aussi que la vérité est « subjective »:que les vérités vraiment importantes sont personnelles(ex: la foi). Kierkegaard considérait qu'il y avait 3 attitudes possibles face à l'existence; le stade esthétique, le stade éthique et le stade religieux. Vivre dans le stade esthétique consiste à vivre dans l'instant et rechercher à tout moment son plaisir, celui qui vit au stade éthique vit selon des critères moraux.

lecture du monde de Sophie, de Jostein GaazdezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant