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Dans une partie reculée de la forêt, plus exactement au nord-est, se trouve énormément de cerf, l'une des proies la plus commune chez le clan du chef au cheveux rouges. Et, dans cette même partie reculé se trouve un loup, un jeune loup au pelage si spécial qu'il ne peut se faire discret parmi la faune et la flore. Alors, il attend. Caché derrière un rocher, il attend le bon moment pour sauter sur sa proie. Bien qu'étrangement faible et haletant dû à une chaleur insoutenable selon lui, il reste sur sa position, immobile, tandis que la pauvre bête s'avance prudemment au bord de la toute petite rivière jonchée de petits cailloux glissants qui, malheureusement, lui seront fatal. Dès lors que l'animal penche la tête pour boire, le jeune prédateur lui saute sur le dos, faisant perdre l'équilibre au cerf qui, en moins de temps qu'il n'en faut, se retrouve les quatre pattes à l'air, la gorge arrachée. La scène macabre qui s'offre à Jisung ne semble le perturber dans sa fouille à la chair alors que, petit à petit, l'eau claire et pure se transforme en un horrible bain de sang qui s'écoule lentement jusqu'à s'effacer dans un long fleuve sans fin, au nord-ouest de la forêt.
Allez, encore une bonne quinzaine comme ça. Il verra, Taeyong, si je peux pas leur offrir un festin à moi tout seul... Malgré son état assez inquiétant, Jisung continue de flairer des proies à proximité malgré son inefficacité. En effet, depuis cette matinée, le jeune loup peine à tenir correctement debout sans trembler des jambes, et est victime d'énorme bouffées de chaleurs qui le font suer à grosse gouttes en plein mois d'octobre. Beaucoup lui ont conseillé de rester au village pour se faire soigner par Jaemin, leur médecin attitré, et certains même ont failli user de la violence pour le convaincre de rester. Seulement, parmi toutes ces personnes, une seule s'est tue. Taeyong. Alors si le chef ne dit rien, c'est qu'il se doit de faire comme il lui a été ordonné de faire. Et le voilà maintenant, depuis plus de trois heures à chasser, chasser et encore chasser pour, au final, n'avoir attrapé qu'une seule proie. En des temps ordinaires, il aurait bien attrapé huit, neuf...dix gibiers en trois heures?
Et c'est bien ce qui l'inquiète. Mais ça, jamais il n'oserai le dire ou le penser.
Au bout d'un très long moment, il finit par prendre une pause près d'un rocher, retournant à sa forme humaine. Il regarde vers le ciel et, à travers les épaisses feuilles d'arbres, il devine que le soleil commence à se coucher. Mais qu'est-ce qui cloche chez moi, putain..? Il se demande, beaucoup trop épuisé pour tenir debout ou même ouvrir les yeux. Mais il le fait quand même, de peur de ne pas les rouvrir avant un long moment.
Après une bonne quinzaine de minutes, il se relève et repart en direction du clan. Cependant, au moment où il se tient sur ses deux pieds, il retombe à terre, ses jambes incapables de soutenir son poids. La panique le gagne et, la première idée qui lui vient en tête est de ramper jusqu'au village. Ce qu'il fait pendant un certain temps avant de ressentir une douleur atroce au bras et au épaules. Épuisé et affamé, il s'affale sur le sol, les yeux vers le ciel, sombrant petit à petit vers l'inconscient.
J'ai plus qu'à attendre qu'une bonne étoile me sauve de cette merde.
Comme si le ciel a entendu ses prières, il se redresse d'un coup, tous ses sens en alerte. Son flair infaillible les a senti en une fraction de seconde. Puis, avant même de pouvoir se demander ce qu'ils font sur leur territoire si soudainement, il l'a senti, lui.
Il ne faut pas plus de temps à Jisung pour se transformer en sa forme animale et se mettre à courir comme un dingue en suivant son flair, et c'est en moins d'une minute qu'il traverse presque toute la forêt à quatre pattes avant de débarquer en trombe au lieu où il l'a rencontré pour la première fois avec les mêmes intrus qui lui voulait sûrement du mal.
"Oh, mais regarde qui voilà... Ton prince charmant est venu te sauver?"
C'est un homme à la chevelure grise qui parle, un homme qui ressemble très étrangement à Jisung qui, lui, s'approche doucement du cercle formé en grognant, jusqu'à se tenir de manière protectrice devant le pauvre Chenle qui est adossé contre un arbre, tremblant de peur, ses maigres affaires traînant au sol et fixant l'étrange personnage qu'est l'homme aux cheveux gris.
"Oh oh... Enfin, petit frère, ne sait-tu donc pas qu'il est impoli de grogner sur la famille? Maman et papa seraient déçus de toi..." Le gris continue, un air hautain accroché à son visage dont il ne semble pas vouloir se défaire. Cette fois-ci, c'est de trop pour le loup qui se met à grogner de plus en plus fort jusqu'à hurler pour se faire comprendre. "Très bien, très bien... Je m'en vais, petit veinard. En tout cas, elle est plutôt mignonne, ton âme sœur... Je me ferais un plaisir de la dévorer. Je rigole bien sûr. C'est plutôt toi qui va la dévorer, à ce que je vois." L'inconnu, qui semble être le frère du loup, lance une dernière pique avant de disparaître dans la forêt pour de bon avec ses acolytes qui referment la marche.
"J-Jisung, je-"
Le blond n'eut le temps de finir sa phrase que le dit Jisung retrouve sa forme humaine et, sans plus attendre, à la plus grande surprise de Chenle, il se rue au cou de celui-ci afin de l'étreindre comme personne ne l'a jamais fait. Ce geste si chaleureux surprend notre chinois qui finit par rougir, appréciant ce geste un peu plus qu'il ne le devrait. Mais il finit par le repousser délicatement afin de regarder le plus jeune dans les yeux et lui demander d'une petite voix toute timide:
"Jisung... Est-ce que ça va?"
La surprise est telle qu'il écarquille les yeux, n'étant pas sûr de ce qu'il voit. Le loup pose délicatement son front contre celui du chinois. Il prend délicatement les joues du plus vieux dans ses mains avant de redresser la tête et murmurer tout bas, comme si la lune avait des oreilles:
"Oui, ça va. Tant que tu vas bien, je vais bien, Chenle."
Ses yeux étaient jaunes.
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Je tenais vraiment à tous vous remercier pour prendre le temps de lire cette histoire que j'adore construire avec vous, et de voir vos messages en masse de soutien. Écrire est vraiment l'une de mes plus grande passion avec la danse, et voir que mon travail est apprécié du grand public me rend heureuse à un point inimaginable. Alors, je tiens à vous remercier. Merci de me comprendre, merci de me lire, merci de commenter, merci de voter, merci d'apprécier et enfin, merci de rester malgré mon irrégularité constante.
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ᴡᴇʀᴇᴡᴏʟᴠᴇs | ᴄʜᴇɴsᴜɴɢ
Siêu nhiên「ᴛᴜ ɴ'ᴀs, ᴇᴛ ɴ'ᴀᴜʀᴀ ᴊᴀᴍᴀɪs ᴛᴀ ᴘʟᴀᴄᴇ ɪᴄɪ.」 ㅡ ɴᴄᴛ ✔ ㅡ ꜱᴍᴜᴛ ㅡ ᴛᴇʀᴍɪɴᴇᴇ