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Même à la seconde où la porte de la chambre claque dans son dos, Chenle ne détache pas son regard ahuri du corps étendu dans toute sa longueur sur le lit en bois. Voir Jisung ainsi, dévêtu, le rend tout chose, et ne fait qu'accélérer son pouls déjà bien rapide. Ses gestes plus ou moins violents pour se détacher, ou encore ses gestes sensuels qu'il exerce par instinct, traduisant ses envies, envoie des frissons au jeune chinois des pieds à la tête. Et cette expression n'a jamais été aussi véridique. Le blond est réellement traversé par des frissons qui partent de sa nuque et, en passant par ses joues, descendent jusqu'à ses orteils. Pour finir, les pupilles extrêmement dilatées du plus jeune qui accentue son expression qui traduit sa désespérance et ses pulsions qu'il ne peut réfréner ne font que surprendre de plus en plus Chenle qui doutait, jusqu'à maintenant, de ressentir de telles émotions un jour. Les reflets jaunes dans ses yeux, déjà bien présents la veille, ne font que s'accentuer, les rayons du soleil frappant directement sur son visage et son corps en sueur.
Malgré l'état lamentable dans lequel Jisung se trouve, le jeune chinois trouve à travers cette image qu'il dégage un certain charme. Une attirance incontrôlable envers ses désirs les plus intimes qu'il n'essaie même plus de cacher au grand jour. Mais il provoque aussi en lui certains questionnements. Est-il au moins possible d'éprouver une telle dévotion à une simple personne? À une âme? À un corps? Est-il possible d'éprouver une telle dévotion, au point d'en perdre le contrôle sur soi-même? D'être prêt à tout pour assouvir ses désirs, au point d'en commettre l'irréparable? Un désir est éphémère, il ne dure seulement sur une plus ou moins courte période. Mais "l'irréparable" annonce déjà la couleur: commettre un acte non réversible, et dont les conséquences perdurent dans le temps. Un être vivant et réfléchi tel que Jisung est-il capable de faire le pire pour satisfaire un désir momentané? Est-il capable de faire souffrir autrui pour son propre plaisir? Capable de faire des choses à Chenle pour sa propre personne?
Cette envie insoutenable d'avoir des réponses à ces questions ronge le blond de l'intérieur. Mais ravaler sa curiosité et écouter les conseils des plus sages est la meilleure chose à faire. Ainsi, Chenle recule de quelques pas, ne s'étant même pas rendu compte qu'il s'était approché du lit, reprend ses esprits et s'interdit formellement de détacher le loup qui a malheureusement l'air d'avoir saisi le message. Alors, en dernier recours, Jisung se met à relâcher quelques plaintes qui alerte le plus vieux en un quart de tour. Voyant que cela fonctionne, le loup continue, encore et encore, si bien que ses petites plaintes se transforment en gémissements, accompagnés de mouvements subjectifs de son corps tout entier.
D'un seul coup, comme si le cerveau de Chenle se met dans un état second, ses jambes se mettent à trembler de la même façon que la veille, et il ressent une nouvelle fois cette chaleur incommensurable dans son bas-ventre. Seulement, les symptômes ne font que s'accentuer à chaque seconde, et en ajoutant à ceci l'odeur beaucoup trop enivrante que dégage le loup, le chinois n'est plus maître de ses actions. Son corps se remplit d'une chaleur si agréable qu'il en perdrait un peu plus l'équilibre, et il sent comme un liquide chaud couler entre ses jambes. En des temps normaux, sa personne serait immédiatement allé se nettoyer puis se changer dans la seconde, mais dans l'instant, sa seule préoccupation est Jisung.
Celui-ci se met à grogner de plaisir au moment où il sent le liquide se déverser le long de ses cuisses, devenant presque fou. Son corps, déjà bien agité, ne tient même plus en place, si bien qu'il réussit à endommager les lanières en cuir qui retiennent ses deux poignets. Et, avec Chenle qui se met à avancer dans sa direction, sa vision partiellement brouillée à cause de son cerveau qui lui joue des tours, le plus jeune ne se fie presque plus qu'à son instinct animal et se montre violent, si violent que les deux lanières cèdent à la force de ses bras et, dans l'élan, ses main maintenant libres agrippent fermement la taille du blond avant qu'il ne soit brusquement attiré vers le loup lui-même. Ses jambes se trouvent maintenant de part et d'autres de celles de Jisung, et son torse nu est complètement collé au sien qui est seulement couvert d'une simple chemise à manches courtes.
Dans le plus grand des silences, les deux êtres se mettent à se regarder dans les yeux, échangeant silencieusement leurs émotions indescriptibles qu'eux mêmes ne sauront nommer. Ils sont justes là, collés l'un à l'autre, profitant de chacune de ces merveilleuses secondes dans le calme pour se contempler, comme si ce moment était le dernier. Chenle, légèrement surélevé par rapport au loup qui se tient au dessous de lui, se met à détailler chaque trait du visage si parfait de Jisung, comme si il allait disparaître à jamais. Sa main, auparavant logée dans la nuque du plus jeune, vient doucement caresser son front, en passant délicatement par ses yeux jaunes, puis ses joues légèrement rosées en finissant par ses douces lèvres fendues, martyrisées la veille. Le chinois entrouvre la bouche et parle d'une douce voix, si douce qu'elle pourrait endormir un bébé.
"Jisung, est-tu capable de me faire souffrir?"
À cette question, il n'obtient aucune réponse. Son cœur se serre dans sa poitrine alors qu'il verse une larme, puis deux. En silence.
Jisung sourit de manière sincère, essuyant de son pouce ses larmes qui se sont échappées. Il finit par lui répondre de sa voix si cassée qu'elle peine à se faire entendre:
"La réponse à cette question, ce n'est pas moi qui puisse te la donner. C'est ton cœur."
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CE TRÈFLE LÀ.
Vous voyez?
J'pensais que j'le mettais tout le temps à la fin de chacun de mes chapitres, sans aucune faute.
MAIS NON
REGARDEZ BIEN
SOUS CERTAINS CHAPITRES
COMME UNE CONNE
JMET QUOI?
"♤"rah j'ai la haine
(mais j'ai la flemme d'aller tout modifier ;-;)
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ᴡᴇʀᴇᴡᴏʟᴠᴇs | ᴄʜᴇɴsᴜɴɢ
Siêu nhiên「ᴛᴜ ɴ'ᴀs, ᴇᴛ ɴ'ᴀᴜʀᴀ ᴊᴀᴍᴀɪs ᴛᴀ ᴘʟᴀᴄᴇ ɪᴄɪ.」 ㅡ ɴᴄᴛ ✔ ㅡ ꜱᴍᴜᴛ ㅡ ᴛᴇʀᴍɪɴᴇᴇ