Gaspard et moi nous dirigeons vers ma chambre pour parler du bébé avec mes parents. J'ouvre la porte et y trouve ma mère et mon père en train de discuter tranquillement.
M - Gaspard ?! Tu es debout ?! Assied toi, vite...
G - Ne vous en faite pas, tout va bien, je n'ai presque plus mal.
M - Assied toi quand même.
Gaspard s'assit sur le fauteuil à côté de mon père et ma mère reste debout. Je me place devant eux et leur dit :
I - Il faut parler du bébé...
Ma mère me fait un sourire rassurant tandis que le visage de mon père se fait plus nerveux.
M - A-tu fais un choix ?
I - Oui... Je pense qu'il vaudrait mieux que j'avorte.
P - Je suis entièrement d'accord avec toi ! J'avais peur que tu veuille le garder !
M - À vrai dire, moi aussi j'avais peur... Oh ma chérie, je suis si soulagée !
Ma mère et mon père me prennent dans leurs bras. Ça fait si longtemps qu'ils ne m'ont pas fait de câlin comme ça. Ça fait du bien, vraiment...
Ma mère et mon père sortent de ma chambre, me laissant seule avec Gaspard.
Je décide de m'asseoir sur ces genoux. Il me prend dans ses bras et j'accepte ce geste avec plaisir. Nos visages sont si proches l'un de l'autre...
Gaspard approche ses lèvres des miennes.
Nous étions sur le point de nous embrasser quand nous fûmes interrompus par mes amies, Lily, Élie et... Joanne.
Lily et Élie vinrent me faire un énorme câlin, tandis que Joanne fixait la position que Gaspard et moi avions quelques instants auparavant.
Elle me fit un sourire forcé malgré tout.
L - Ta mère et ton père nous on dit que tu allais avorter, ils nous ont aussi demandées de te dire que l'avortement allait avoir lieu demain à 5h30.
Je fus surprise par la rapidité de mes parents. Ils tiennent vraiment à ce que j'enlève ce bébé de mon ventre.
G - C'est du rapide !
Je rigola face à sa réaction qui était la même que la mienne. J'étais cependant un peu stressée par rapport à l'opération.
Lily, Élie et Joanne sortirent de la chambre après de longues minutes à discuter de tout et de rien.
I - Gaspard, je suis un peu nerveuse pour l'opération.
G - Ne t'inquiète pas, tu ne sentira rien puisqu'il vont t'endormir.
I - Oui, c'est vrai tu as raison, ça ne sert à rien que je m'inquiète.
Nous nous rapprochons l'un de l'autre pour nous enlacer. Je dépose un baiser sur l'emplacement le plus proche de sa bouche sans que qu'il ne soit dessus pour autant. Histoire de le narguer un peu.
Il reste surpris face à mon audace, ce qui me fit rire. Je me lève et me dirige vers mon lit.
I - Je vais me coucher ! Je suis épuisée...
Gaspard s'approche de moi, me fait faire demi tour pour que je sois face à lui et à ma plus grande surprise, m'embrasse délicatement, avant de sortir de ma chambre en disant :
G - Bonne nuit !
Je reste stupéfaite par son geste. En même temps je l'ai cherchée ! Je touche du bout des doigts mes lèvres qui ont encore la chaleur des siennes.
Je me couche et m'endors profondément jusqu'au petit matin.
Je suis réveillée par une personne entrant en trombe dans ma chambre. J'eus peur pendant un instant, mais fut tout de suite rassurée en voyant Gaspard se diriger vers moi.
Il s'assit sur mon lit et me dit :
G - Bien dormi ?
I - Très bien, merci...
G - Il faut que tu te prépare ! Il est 5h20. C'est moi qui est la lourde charge de te surveiller.
Une infirmière entre dans la chambre et nous salut Gaspard et moi, puis elle me tend une blouse blanche.
Je lui souris et entre dans la salle de bain. Je me douche et me revêts de cette blouse. J'entre à nouveau dans ma chambre et l'infirmière me demande de m'allonger sur mon lit jusqu'à ce qu'un brancardier vienne me chercher.
Je suis totalement stressée, ce que remarque Gaspard. Il prend ma main avec douceur et entrelace nos doigts. Je laisse un sourire s'échapper d'entre mes lèvres.
Après un petit moment, deux hommes entre dans ma chambre et me pose sur un brancard, puis il commence à marcher jusqu'au bloc opératoire, mais avant que la porte de ma chambre ne se referme, Gaspard me lance un dernier sourire.
Je me retrouve sur un lit étroit entourée de lumière blanches aveuglantes et plusieurs personnes autour de moi.
Les médecins parlent entrés eux, et une infirmière se charge de mon anesthésie. C'est horrible, ça me rappelle quand James me plaquais se tissu au visage sans que je ne puisse rien faire.
Si seulement Gaspard pouvait être la à me tenir la main.
Point de vue de Gaspard :
Je suis toujours dans la chambre d'Iris quand une infirmière vient me voir.
Inf - M. Byers ?
G - Oui ?
Inf - Je voulais vous dire que pour l'instant tout se passe à merveille. Je viendrai vous chercher quand l'opération sera presque terminée. Ça risque de prendre environ une heure.
G - D'accord, merci de m'avoir prévenu...
L'infirmière ressort, et je pose lourdement ma tête entre mes mains en soupirant bruyamment.
Le stresse me gagne à mon tour. J'aimerai tellement pouvoir lui tenir la main.
\Ellipse de 50 minutes/
Inf - L'opération va très bientôt se terminée M. Byers. Mlle. Johnson dormira quand vous la verrez. Elle sera dans une salle de réveille. Je vous y emmènerai quand les infirmières l'auront déposée là-bas.
\Ellipse de 15 minutes/
??? - M. Byers ?
G - Oui ?
D - Je suis un des chirurgiens qui ont opérer Mlle. Johnson.
G - Comment ça s'est passé docteur ?
D - L'opération c'est très bien déroulée, aucun problème. Vous pouvez aller la voir.
Inf - Allons-y.
Je me dirige vers la salle de réveille et entre dans la pièce. L'infirmière qui m'accompagnait me montre où se trouve Iris et s'en va.
Elle est allongée sur un lit blanc, et dors, comme c'était prévu.
Je m'installe à ces côtés et lui prend la main, enfin.
Fin du chapitre 17, l'opération d'Iris est terminée, grand soulagement pour Gaspard. 😃
J'espère que ça vous plaît toujours. N'hésitez pas à me partager vos avis.
Merci beaucoup ! 😉❤️
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The Cellar of My Nightmares [EN CORRECTION]
RomanceUne jeune fille, un lycée, un homme, une cave... L'histoire se résume en un évènement vu très souvent à la télévision. On se dit que ça n'arrive qu'aux autres, mais au fond nous savons tous que nous devons faire attention. /!\ AUCUN PLAGIA NE SERA T...