Les Maraudeurs... et les autres

Chapitre 2

[ Note de l'auteure : après quelques recherches, je me suis rendue compte qu'Andromeda est plus âgée que Narcissa mais plus jeune que Bellatrix, donc elle ne peut pas avoir terminé sa scolarité pour l'instant ! J'ai donc légèrement modifié le chapitre dans ce sens. Autre problème, d'après J.K. Rowling, Rogue fait partie du "gang de Serpentards" incluant Bellatrix... qui a presque dix ans de plus que lui. Un peu impossible qu'ils soient à Poudlard au même moment donc. Et puisque ce problème-là n'a pas l'air d'avoir de solution (j'accepte toute suggestion si vous en trouvez une !) j'ai décidé de faire purement et simplement abstraction de la date de naissance de Bella. Elle sera à Poudlard cette année encore ! ]

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Tout ce que vous reconnaissez de l'univers de J. K. Rowling lui appartient. Le reste est de moi !

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CHAPITRE 2

         Il rouvrit les paupières, et sa mâchoire se décrocha. Il était à présent sur un quai de gare enfumé par l'épaisse vapeur qui sortait de la locomotive du train qui allait l'emmener à Poudlard, un quai de gare rempli de plus de sorciers et sorcières qu'il n'en avait vu de toute sa vie. Ses parents échangèrent un petit sourire en voyant sa réaction. Ce n'était pas souvent que James Potter était médusé au point de ne plus émettre un son !

        - C'est GÉANT ! lâcha le garçon, brisant sans y penser ce moment de grâce, sans quitter la foule qui se pressait aux abords du train des yeux. Tous ces gens... ils vont tous à Poudlard ?

          - Eh bien, tous les enfants, oui. Enfin, tous ceux qui ont l'âge, bien sûr.

          - C'est énoooorme !

        James tournait la tête en tous sens en poussant son chariot surchargé le long du quai, essayant d'apercevoir des têtes familières.

          - FRANK ! appela-t-il à tue-tête. FABIAN ! YOUHOU !

          - James, tais-toi, soupirèrent ses parents de concert, sans pouvoir retenir un sourire.

        Mais, sans leur prêter attention, le garçon se jucha sur ses malles, toujours posées sur le chariot branlant, et mettant ses mains en porte-voix :

          - FAAAAB...

         Son père le tira à terre sans ménagements, interrompant son cri, et le secoua.

        - Tu as bientôt fini, oui ?

        Sans l'écouter plus qu'auparavant, James se tortilla dans tous les sens pour se défaire de la prise de son père, se glissa entre les bras tendus de sa mère, et fonça vers l'autre bout du quai. Ce faisant, il bouscula un certain nombre de personnes sur son chemin, faisant même tomber une fille rousse et termina sa course folle dans les bras d'une grande fille brune, en pleine discussion avec la grande soeur de Fabian, Molly Prewett – non, Weasley, maintenant –, qui tenait un bébé dans ses bras.

        - James Potter, grimaça-t-elle alors qu'il se débattait pour échapper à son étreinte. Ca faisait longtemps !

         Ne parvenant pas à se défaire de sa prise, James se concentra, et la jeune fille poussa un petit cri de douleur lorsque des étincelles bleu électrique jaillirent de la peau du garçon. Elle le lâcha aussitôt, mais, avant qu'il ait pu s'échapper, Molly transféra le bébé sur sa hanche, et sortant sa baguette, elle la pointa sur James :

        - Petrificus totalus !

         La jeune femme brune lui lança un regard plein de gratitude en rattrapant le garnement.

        - Merci, Molly. Il est impossible, celui-là ! Je vais le ramener à ses parents et leur dire de le surveiller de plus près.

         Molly acquieça d'un signe de tête, et la fille commença à le tirer au travers de la foule, jusqu'à ses parents, rouges d'embarras.

        - Je suis désolée, Andromeda, s'excusa la mère de James. On a un peu perdu le contrôle.

        Andromeda Black haussa les épaules en lui rendant son fils.

        - Bah, répondit-elle l'air désabusé. J'ai l'habitude. Mon cousin Sirius est presque aussi turbulent. Avec ces deux-là qui entrent à Poudlard, l'année ne va pas être de tout repos ! Je suis bien contente d'en avoir bientôt fini, ils seront sûrement pires dans quelques années. Je n'aurais pas aimé avoir à m'en occuper à l'adolescence. Je plains les futurs préfets !

        Mrs Potter esquissa un sourire crispé et, d'un coup de baguette, rendit à James sa liberté de mouvement. Avant qu'il ait eu le temps d'esquisser un geste, son père lui attrapa le bras et, s'agenouillant, le regarda dans les yeux, tandis que les deux femmes échangeaient des civilités.

        - James Robert Potter. Tu as onze ans maintenant. Tu rentres à Poudlard. Ce genre de comportement, il va falloir que ça cesse, tu nous mets dans l'embarras à chaque fois que tu fais l'imbécile comme ça. Tu es un Potter, tu as un nom, et tu es aussi responsable que nous de notre réputation. Ne l'entâche pas, tu m'entends ? Tu veux que tes parents aient honte de toi ?

        James secoua la tête, morose, les yeux sur ses chaussures.

        - Bien. Excuse-toi, dans ce cas.

        Edward le prit dans ses bras, et James le serra rapidement contre lui, avant de se retourner vers Andromeda.

        - Désolé, Andro, lança-t-il d'un ton pas désolé du tout. Je ne voulais pas te rentrer dedans.

        Elle poussa un soupir et hocha la tête, avant de saluer les Potter et de repartir vers son amie. James fit une grimace en direction de son dos, et reçut une tape sur la tête. Il se retourna, s'attendant à voir son père lui faire les gros yeux, mais se retrouva face à un garçon à peine plus âgé, les cheveux blonds comme les blés, et un grand sourire sur le visage.

        - J'ai entendu un fou furieux hurler mon nom dans toute la gare, je me suis dit que c'était toi.

        - Fabian !

         James le prit dans ses bras, et le garçon lui rendit son accolade. Ils n'étaient pas particulièrement proches, mais Fabian était une de ses seules connaissances à aller à Poudlard, bien qu'il ait une année de plus que lui.

        - Tu veux ranger tes malles dans notre compartiment avec Franck et les autres ? proposa celui-ci.

        - Oh, oui, merci ! répondit-il avec un grand sourire.

        Ses parents l'aidèrent à charger les malles, l'embrassèrent à regret, puis il monta à bord du train, et leur fit de grands signes par la vitre alors que ce dernier s'ébranlait et s'éloignait lentement du quai de gare. Alors qu'il prenait de la vitesse, James se tourna vers Fabian, souriant d'une oreille à l'autre.

        - On est partis ! On va à Poudlard !

        - J'espère juste que tu ne vas pas faire exploser le château, répondit-il.

         Ils éclatèrent de rire.