Frozen Heart (Yuri Plisetsky x reader)

Chapitre 18

Chaque secondes et même chaque minutes qui passaient me semblaient affreusement longues et affreusement courtes en même temps.

Depuis que j'étais assise dans le bus en direction la maison je n'arrêtais pas de cogiter en vain. Ma notion du temps était affreusement perturbée, le temps semblait s'écouler lentement car je ne trouvais ni comment je pourrai occuper Yurio pendant deux heures ni ce que je pourrais bien lui offrir pour son anniversaire mais plus ces lentes secondes passaient plus elles m'approchaient du moment en question, qui me semblait arriver bien trop vite.

Enfin arrivé, je ne pus m'empêcher d'arriver désemparée devant Nikolaï, avec mon air de mort je veins lui demander des conseils.

« Mila m'a fait venir à la patinoire pour me parler de l'anniversaire de Yurio. Elle m'a annoncé que je devrai donc l'occuper pour que vous puissiez allez chercher Otabek à l'aéroport et je ne sais pas comment je vais faire. Mais en plus de ça j'avais complètement oublié son anniversaire. Je n'ai ni d'idée, ni le budget pour lui offrir quelque chose. Je ne sais vraiment pas quoi faire... »

Nikolai posa doucement une main sur mon épaule pour en suite me serrer contre lui et se mit à parler doucement pour me réconforter.

« Ma chère Elizabeth, tu te tracasses bien trop. Au vu de ton tempérament et de celui de mon cher Yurio si on vous laisse seuls quelques minutes vous trouverez bien rapidement un sujet sur lequel vous disputer tous les deux pendant un long moment. Et très honnêtement je ne pense pas qu'il attende spécialement quelque chose de ta part pour son anniversaire. Cette histoire de boîte de chocolat pour la Saint Valentin semblait l'avoir déjà mit bien mal à l'aise. Il n'en a toujours pas mangé un seul. La boîte est juste posé à côté de son lit. »

Je me mis à pouffer légèrement, malgré ses airs de gros dur Yuri c'est vraiment quelqu'un de très facilement pertubable, déstabilisé par une simple boîte de chocolat alors que je l'ai offerte juste par politesse, et aussi en espérant qu'il m'accepte un peu plus chez lui.
D'ailleurs sans grand succès, à la moindre occasion il me lançait des piques sur ma maladresse, piques auxquels bien évidemment je répondais. S'en était presque devenue une routine entre nous, si les regards se croisaient, les raillements allaient fuser.

Après mon bref entretien avec le vieil homme je me rendis en direction de ma chambre et m'installe dans mon lit au près de ma chatte. Si Yuri n'espérait rien de ma part, fallait il que je lui offre quelque chose ? Après tout c'est vrai que nous sommes finalement pas très proche mais ça reste malvenu d'être les mains vides. Le manque d'argent était lui aussi très handicapant dans cette situation, même si j'avais connu les goûts de Yurio par coeur j'aurai été incapable de me permettre de lui offrir quoi que ce soit. La seule option qui se présentait donc à moi c'était de faire la chose que je faisais le mieux, dessiner.

Maintenant que j'avais décidé ce que j'allais lui offrir je devais me décider ce que j'allais lui dessiner. Je voulais faire quelque chose de simple, une esquisse travaillé au crayon me semblait être idéal sur un format A3. Et le seul sujet qui me venait à l'esprit c'était de le dessiner lui-même.
Ça pourrait peut-être faire un peu égocentrique, mais il n'y avait rien de mieux que le jeune blond lui-même en train de patiner pour représenter ce qu'il était et ce qu'il aimait par dessus tout.

Représenter un morceau de performance de Agape semblait être idéal, après tout il répétait encore cette chorégraphie sur la glace et Nikolai m'avait sous entendu qu'il avait créé un véritable lien avec ce morceau qui était devenu une part de lui. Maintenant il ne me restait plus qu'à saisir un instant qui pourrait immortaliser ce que cela représentait pour Yuri. J'allais devoir immortaliser sur une feuille quelque chose qui m'échappait totalement, ses émotions.

Le problème du cadeau réglé, ou du moins en partie, une problématique me faisait toujours face. Occuper le blondinet allait être une tache bien difficile, comment ne pas éveiller les soupçons le jour de son anniversaire en l'occupant. Ça me semblait totalement impossible, j'allais devoir sortir avec lui dans une ville qui m'est totalement inconnu et faire en sorte de rendre la chose intéressante. Ça dépassait toutes mes compétences.

« Pourquoi à t-il fallu que l'avion de Otabek arrive si tard ? Ça aurait été tellement plus simple si cela était durant les heures d'entraînements du jeune patineur. Il n'y aurai eu besoin d'aucun subterfuge pour faire venir son meilleur ami. » pensais-je désespérée par la situation à laquelle je devais faire face.

En première idée je me suis dit que je pourrai traîner Yurio à l'extérieur pour couper du bois mais pendant deux heures ce serait trop long et fatiguant et il serait complètement épuisé pour sa fête. Puis la constitution de chacun de nous deux nous permettait clairement pas de faire un tel tâche ne serait ce plus que trente minutes.
Je ne pouvais pas non plus demander à la tête blonde de me faire visiter la ville, il trouverait ça plus qu'ennuyeux et me dirait de me débrouiller seule en allant à l'office de tourisme la plus proche, même si je reconnais que j'aimerai connaître ses endroits préférés dans cette ville qui m'est inconnu.

Plus je côtoyais Yurio moins il me semblait le connaître et le comprendre, avant de faire sa connaissance je pensais tout savoir de lui. Après tout j'avais lu et vu tous les interviews qui le concernaient. Au point même que je connaissais ses marques de vêtements préférés.
« Mais oui c'est ça ! J'ai juste à traîner Yurio dans les magasins, je ne sais pas encore comment je vais faire pour le convaincre de sortir mais j'y arriverai ! »

Notes de l'auteur :
Désolé encore une fois j'écris si tard la suite de l'histoire mais moi qui pensais aller mieux j'ai eu tellement de problèmes par la suite. Je ne souhaite pas étaler ma vie ici car wattpad me sert surtout à écrire mais si jamais vous pouvez me poser des questions en privé

Merci à vous d'être toujours là après tout ce temps ! Je vous aimes