Frozen Heart (Yuri Plisetsky x reader)

Chapitre 21

Après que j'eu mentionné son grand-père s'en est suivi un long silence qui était plutôt réconfortant, j'avais même eu l'occasion d'échanger quelques mots avec Yuri avant qu'il ne retourne de nouveau patiner sur la glace. Sa réaction m'avait montré que j'avais vu juste, mais aussi que ma justesse l'avait déstabilisé en effet il semblait ne pas entreprendre des choses risquées sur la glace. Il se contentait essentiellement de mouvements simples comme pour se vider l'esprit et se perdre dans ses pensées. Si j'avais su qu'évoquer le nom de Nikolaï pourrait autant calmer son esprit j'aurai utilisé cet atout bien plus tôt lors de nos disputes.

Je profitai du moment pour alors compléter mon dessin, il était finalement terminé, Yuri était sur ma feuille en train de réaliser Agape avec l'expression symbolisant sa relation avec son grand-père, que je dois avouer, lui enviait.

Depuis la dispute jusqu'à maintenant il s'était écoulé un long moment, c'est alors que mon téléphone se mit à sonner, c'était un message de Nikolaï;

"Le dîner est prêt, vous pouvez rentrer."

Le vieil homme avait fait attention à envoyer un message en faisant en sorte de ne pas éveiller les soupçons, alors que je venais de reposer mon téléphone c'est celui du russe qui se mit à sonner, à l'annonce de ce qui semblait être le même message. C'est alors qu'il quitta la patinoire pour venir le lire et nous enterprîmes en silence de rentrer à la maison.

Arrivés devant chez lui Yuri semblait appréhender quelque chose.

"Qu'est ce qu'il t'arrive, ça ne va pas ?" demandai-je soudainement surprise et inquiète.

"Non, rien. Je trouve ça juste bizarre que mon grand-père n'est pas encore fait quelque chose de spécial aujourd'hui... Il est venu à la patinoire ce midi mais le connaissant il ne va pas s'arrêter là. T'es au courant de quelque chose ?" demanda t-il.

"Moi ? Noooon, pas du tout, on ne m'a parlé de rien du tout" dis-je tout en m'agitant et aucune crédibilité.

Yuri fit alors un pas vers moi, face à mon mouvement de recul et le rouge qui me montait aux joues il ne put s'empêcher de trouver ça amusant de me mettre dans une situation encore plus embarrassante en s'approchant de plus en plus de moi. À force de reculer pour éloigner son visage qui ne cessait de s'approcher du mien je finis par trébucher en entraînant le blond dans ma chute c'est alors que nous tombâmes dans un bruit sourd sur le sol.

Alors que je sentais son corps allongés contre le mien, nous échangeâmes un regard plus que embarrassé face à cette situation incongrue et avant même que nous ayons le temps de prendre pleinement conscience de ce qui se passait on entendis la porte d'entrée s'ouvrir. Nos regards se dirigent donc intrigués vers elle, puis nous fûmes aveuglés par un flash d'appareil photo.

"Mais, enfin, il faut leur laisser un peu d'intimité à ces jeunes quand même. Sinon ils n'oseront plus jamais se toucher, en tout cas ce qui est sûr c'est qu'ils n'ont pas perdus de temps ces deux là. Ça fait seulement une quinzaine de jours qu'ils vivent ensemble et ils sont déjà en train de se faire des câlins." dit un voix en rigolant, elle m'était familière, c'était celle de Viktor.

Yuri se releva brusquement l'air gêné et énervé il ne prit même pas la temps de répondre, alors qu'il s'approchait de plus en plus de la porte son regard remarqua aussitôt Otabek qui se trouvait caché derrière les autres, et pour la deuxième fois de la journée son regard s'adoucit encore une fois.

Pendant ce temps j'étais toujours assise sur le sol, m'étant à peine relevée, c'est alors qu'une main était tendue vers moi. C'était celle de Pichit ! En même temps qui d'autre que lui et moi étions capable de prendre des photos dans ce genre de moment.

"Tu vas bien ?" me demanda t-il en souriant, pendant que Viktor et Yuuri nous rejoignait.

"Oui, oui, il est juste bien plus lourd que je ne l'aurai imaginé, qui l'aurait crû" répondis-je en me levant doucement et m'époustant.

Les trois hommes rigolaient à ma remarque, le couple s'amusa de voir que ma relation avec le blond n'avait pas changé depuis ses débuts et que Nikolaï les tenait au courant du meilleur comme du pire, enfin surtout du pire.. Pichit qui était gourmand de nouveaux ragots ne put s'empêcher d'écouter avec toute l'attention du monde les anecdotes que racontaient les amoureux sur ma relation plus que catastrophique avec la "fée" russe et notre relation qui n'avait rien de magique.

C'est ainsi que nous rentrâmes à notre tour avec le vieille homme qui ferma la porte derrière nous et Pichit qui me suppliait de lui montrer ma chambre et de me raconter tout en détails ce qui s'est passé depuis mon arrivée ici.