Cela devait bien faire une semaine quej'étais arrivée en Russie. Et, même si à chaque réveil j'avaisl'impression de toujours rêver, ce qui m'entourait était bienréel. Je n'en revenais toujours pas, malgré les quelques jours quis'étaient déjà écoulés. Chaque matin je prenais un peu plus mesmarques dans ma nouvelle maison, moi, qui m'était habituée à vivreseule depuis quelques temps, je me retrouvais de nouveau entouréepar des humains ... deux hommes. L'impression de faire partie de cefoyer depuis toujours, et ce, même si je me disputais avec Yurio. Cenouvel environnement avait finit par effacer mes souvenirs avec matante. Laissant place maintenant à un sentiment doux et chaleureux.
De plus, le travail que Viktor m'avaitproposé avait l'avantage de me laisser pas mal de temps libre, jepassais la plupart du temps à observer les patineurs s'entraîner, ouj'aidais Nikolaï à la maison. Tant que Viktor n'avait pas encoreune idée certaine de sa chorégraphie, ainsi que des sentimentsqu'il voulait transmettre, il préférait ne pas trop me lancer dansla conception d'un costume qui pourrait au final, ne pluscorrespondre.
Lorsque j'étais à lapatinoire, je l'observais lui, surtout, mais aussi les autrespatineurs. En plus d'être quelque chose d'incroyable, malgré lesquelques chutes, cela me permettait de mieux comprendre le patinageartistique. Les observer en vrai, plutôt que derrière un écran, medonnait une toute nouvelle approche de cet art qui m'avait toujourspassionné. Maintenant, je pouvais entendre chaque bruit que faisaitle patin glissant sur la glace, voir les plis de chaque vêtementslors des mouvements, m'immerger dans chacun des souffles et, avoirl'impression d'être moi-même : celle qui patinait. Même lesyeux fermés je pouvais deviner ce qui se passait sur la glace.C'était incroyable.
Et, lorsque j'étais avec Nikolaï, jel'aidais à différentes tâches ménagères, en apprenais un peuplus sur lui et Yurio. À l'occasion, il m'avait déjà glissé deuxou trois anecdotes plutôt drôles sur son petit-fils, me faisant promettre dene jamais lui répéter que son grand-père m'ait révélé quelquesfleurs de son jardin secret. En très peu de temps, une véritablerelation s'est installée entre nous, j'avais comme l'impression del'avoir connu depuis toujours, c'était un sentiment très agréable.Aussi, Nikolaï avait, à ma demande, commencé à m'apprendre lerusse, afin que je puisse m'intégrer au mieux dans mon nouveau payset, que je n'ai pas que Yurio comme « ami » de mon âge.Apprendre une nouvelle langue me permettait aussi de pouvoir aiderencore plus le vieil homme : en allant au marché à sa place,par exemple. J'étais vraiment décidée à ne pas être un poids.
Le reste du temps je dessinais,m'occupais des derniers costumes qu'on m'avait commandé avant queViktor ne m'engage, je passais aussi quand même pas mal de temps àme tenir au courant des actualités des patineurs à travers lemonde, tout en m'occupant d'Ayko et du chat de Yuri.
Ce matin là, j'étais restée à lamaison. Alors que je m'amusais avec les chats, mon portable se mit àsonner. Je m'attendais à un message de Phichit, étant une de seulespersonnes avec qui j'avais contact et que je ne côtoyais pas inreal life, mais à magrande stupéfaction, se fût un message de Mila qui me demandait deme rendre à la patinoire cet après-midi sous prétexte qu'elledevait me parler de quelque chose d'important.
Après mangé et prévenu Nikolaï, jeme rendis donc à la patinoire, en bus où j'y retrouvai Mila quim'interpellât dès l'entrée.
« Elizabeth viens, allons dansles vestiaires il ne faut pas que Yurio te voit. »
« Hein ? Mais pourquoi ? »,demandai-je étonnée, « Il s'est passé quelque chose degrave ? J'ai fait quelque chose de mal ? »
« Ha ha, non ne t'inquiètepas ! », dit Mila en rigolant et me frappant doucementdans le dos. « Il ne s'est rien passé, ou du moins pasencore. »
Je la regardais interloquée et, avantque je ne puisse poser des questions, elle continua son discours.
« La fin de février approchetrès rapidement et comme tu dois sans doute le savoir, c'est bientôtl'anniversaire de Yurio. Pour l'occasion, avec Nikolaï, Viktor ettous les autres, on aimerait bien organiser un anniversaire surprise.Otabek est même invité pour l'occasion. Si je te préviens, c'estque le premier mars, on aura besoin de ton aide pour l'éloigner dela maison une ou deux heures, le temps que Nikolaï aille le chercherà l'aéroport et que l'on puisse tout préparer pour son retour. Ceserait trop suspect si c'était l'un d'entre nous qui l'occupions. Ducoup on peut compter sur toi ? »
« L'anniversaire de Yurio ! »,répondis-je surprise, « J'avais complètement oublié, jecrains tellement... Je suis censé l'occuper comment ?Qu'est ce que je peux bien lui faire faire pendant deux heures sansqu'il veuille me tuer avant ? », me demandais-je,désespérée.
« Ça je n'en sais rien, mais ilfaudra bien que tu trouves, et vite ! », répliqua Milaavant de repartir en direction de la piste de glace, me laissant bêtedans les vestiaires.
Je décidais donc de retourner à lamaison, je m'installais dans le bus du retour je me mis à réfléchirà la conversation. En plus d'avoir complètement oubliél'anniversaire de Yurio (alors que c'est un de mes patineursfavoris), je dois maintenant trouver un moyen de l'occuper le ditjour afin que son anniversaire puisse être organisé correctement.Rien que ça semblait être une épreuve insurmontable mais, le piredans tout ça c'est que son anniversaire n'est même pas dans dixjours, et je n'ai absolument aucune idée de cadeau. Je ne voisabsolument pas quoi lui offrir. Désemparée, j'avais l'impressionqu'une montagne de responsabilités venait de me tomber dessus.
Mot de l'auteur :
Clairement, presque un an (à 3 jours près) la publication du dernier "vrai" chapitre je suis enfin de retour. Il est clair que je vous dois quelques explications mais d'abord je tiens absolument à m'excuser pour cette attente beaucoup trop longue. Comme vous le saviez déjà pour celles et ceux qui avaient vu le chapitre (que j'ai supprimé car finalement ça n'a plus rien à faire là), j'ai eu des problèmes de santé mental (dépression) que j'ai encore en soit mais maintenant malgré ça j'arrive à trouver l'inspiration pour écrire. Et en plus d'avoir ma dépression j'ai eu mes problèmes de coeur brisé (par deux garçons #menaretrash lel) le premier de janvier à juin et le deuxième de juillet à août). Mais heureusement maintenant j'ai trouvé un ptit monsieur absolument génial depuis début septembre qui me soutient tout le temps et qui m'a même motivé pour reprendre ma fanfiction quand il a su que j'en avais une. Et même si il ne verra jamais ce message je tiens à le remercier de tout mon coeur et que je l'aime très fort. J'espère vous retrouver très rapidement pour le prochain chapitre (dont je vais commencer l'écriture juste après avoir publié celui là). Je vous fais de gros bisous
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Frozen Heart (Yuri Plisetsky x reader)
FanfictionElizabeth est une jeune fille fan de patinage artistique qui a maintenant 16 ans depuis à peine un mois. Depuis ce jour là elle a tout quitté, elle vit maintenant seule comme vagabonde. Un soir d'hiver alors qu'elle rentrait chez elle, elle était lo...