TERMINÉ / Cachées sous le masque (Inazuma Eleven)

Chapitre 13 : Le retour de Dark

Qu'y a-t-il dans cette boîte ? Comment se déroulera les prochains matchs d'Inazuma Japon ? Une menace plane-t-elle sur les joueurs, plus spécifiquement David, Jude et Caleb, ainsi que sur l'équipe de Paolo Bianchi, le capitaine italien ? Jude et Akiko vont-ils se rendrent compte qu'ils n'ont rien à faire ensemble et que le coeur d'Akiko est ailleurs ?

PDV Exterieur :

Akiko, surprise, regarda l'inspecteur Smith. Ce dernier lui fit un petit sourire. Il savait que même si elle le cachait, elle souffrait de cette situation. Tout les joueurs dans la salle sans exeptions, mirent fin à leur discussion, interessés par ce que vient de dire l'inspecteur.

Scotty : Bah alors, qu'est ce que tu attends ? Tu veux que je l'ouvre ?

Akiko : Non, Scotty. Je vais le faire.

Elle respire un bon coup, et d'une main tremblante, pris le paquet que lui tendait l'inspecteur. Il est assez petit et léger, assez pour que ce ne soit que du papier à l'interieur. Akiko se mit un peu à l'écart pour découvrir le contenant avec intimité. Elle craignait à vrai dire ce qui s'y trouvait : on ne sait jamais avec les gens de la base. Elle l'ouvrit, et en sort les photos. Ses yeux s'ouvrent de stupeur, et elle lâche un cri, en faisant tomber les photos. La jeune fille recule jusqu'au mur, de plus en plus pâle et tremblante.

Jude : Akiko, qu'est-ce que c'est ?

Il s'approche des photos et voit des cadavres. Un homme et une femme. Ensanglantés, la peau déchirée, les yeux ouverts mais sans vie, une grimace montrant l'agonnie dans laquelle ils ont quittés ce monde. Jude regarde avec stupéfaction Akiko, pendant que les autres joueurs se passent les photos, tremblant dans ce silence de plomb. Jude s'approche vers Akiko avec Axel. Elle semble dans un état second, elle est sous le choc. C'est normal vu ce qu'elle a vu. Axel s'approche d'elle et lui touche l'épaule, mais elle ne réagit pas. Ses yeux restent fixés au sol, là où étaient tombées les photos. Elle venait de voir ses parents, elle qui avait arrêtée ses cauchemars. Elle qui avait effacée ces images de sa tête, les voilà qui reviennent de la plus brutale des manières. Mais elle ne ressentait ni peine, ni colère.

Elle se sentait vide, ailleurs. Elle se voyait avec ses parents, sa soeur et son frère, heureux. Elle voyait les années se dérouler, les bonheurs et les malheurs se succéder. Puis elle vit ce fameux jour, celui qui avait changé sa vie. Ce jour où en quelques-heures, la stabilité familiale de sa vie, qui avait mit des années à se former, fut ébranlée et détruite à jamais. Ce jour où elle avait vu ses parents mourir sous ses yeux, ce jour où elle fut emmenée dans un endroit sans amour, sans paix ni douceur. Ce jour où elle rentra dans la base pour n'en plus ressortir. Ce jour, elle voulait l'oublier, ne plus y penser. Oublier les corps agonisants de ses parents, oublier leur dernier souffle, leur dernier geste. Oublier sa vie d'avant, oublier sa vie de maintenant. Elle voulait tout oublier, recommencer à zéro, voir ne rien recommencer.

Tout finir, mettre un terme à sa vie, à son malheur. Mais ce n'était pas possible. Elle avait une vie, des amis, une passion et un objectif : venger sa famille. Elle était toujours plongée dans le silence, ses amis paniquants autour d'elle. Axel et Jude, qui se tiennent plus proche d'elle que les autres, essayent en vain de faire parler ou bouger leur amie. Mais rien n'y fait. Ses yeux perdaient peu à peu tout leurs sentiments, son visage se fermait de plus en plus, ne laissant apparaitre aucune émotions. Ses mains s'étaient arrêtées de trembler, son coeur de battre la chamade. Elle commencait à voir flou, comme si un voile passait sur ses yeux. Elle voulu se ressaisir, dire à ses amis qu'elle allait bien, mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait plus mentir, plus bouger. Elle était dans un état de choc puissant, et rien ni personne n'arrivaient à la faire revenir à elle. Soudain, alors que Caleb la pris dans ses bras, ( ce qui est inhabituel vu son caractère ), une larme s'échappe de ses yeux, puis une autre.